TROUBLES DIGESTIFS : LES MEDICAMENTS QU’IL FAUT PROSCRIRE
Certains médicaments laxatifs ou contre la diarrhée présentent trop de risques d’effets indésirables pour être recommandés.
Vous avez le ventre qui gargouille, qui tiraille, qui est dur au toucher ou ballonné ? Après les repas de fêtes trop copieux et trop arrosés, beaucoup d’entre nous ressentent un certain inconfort digestif.
Quand la situation devient critique, du fait par exemple de douleurs abdominales ou d’épisodes de diarrhées à répétition, il devient urgent d’intervenir pour remettre de l’ordre dans tout ça. Mais, dans ce cas, à quels remèdes recourir ? Que l’on cherche un laxatif, un antidiarrhéique ou un remède contre les ballonnements, il est difficile de choisir tant l’offre en pharmacie est abondante…
Trop d’effets indésirables
Pour vous aider à faire le tri, nous avons évalué, dans le numéro de janvier 2017 de 60 Millions de consommateurs, trente spécialités pharmaceutiques disponibles sans ordonnance. Un certain nombre d’entre elles – y compris des tisanes à base de plantes – n’ont pas leur place dans l’armoire à pharmacie familiale : leur intérêt thérapeutique est limité et elles exposent à des effets indésirables non négligeables.
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Notre étude montre en particulier qu’il convient d’éviter de prendre de l’Ercéfuryl 200 mg (gélules) si vous avez une diarrhée aiguë. Cette spécialité présente un risque d’effets indésirables importants, alors qu’elle est sans intérêt dans ce cas.
Des tisanes à éviter
Du côté des laxatifs, de nombreuses spécialités sont efficaces mais présentent trop de risques d’effets indésirables : irritations, inflammations, douleurs abdominales, réactions allergiques… Nous ne pouvons donc pas les conseiller.
Il s’agit en particulier de : Boldoflorine (sachets pour tisane), Contalax (comprimés gastrorésistants), Dragées Fuca (comprimés), Dragées végétales Rex (comprimés pelliculés), Fructines (comprimés à sucer), Herbesan tisane (sachets, dose), Jamylène (comprimés enrobés), Tisane Mediflor n° 7 (sachets pour tisane).
À l’inverse, certains médicaments sont à privilégier. Tandis que d’autres peuvent être pris faute de mieux, ou n’ont pas su faire la preuve de leur efficacité. Découvrez-les dans les résultats complets de notre étude, publiés dans le numéro de janvier 2017 de 60 Millions de consommateurs.
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N’oubliez pas la diététique !
Dans le cas où constipation, diarrhées, ballonnements et autres ne présentent pas de caractère grave, les premières mesures à prendre sont d’ordre diététique et non médicamenteux.
En cas de constipation, il faut augmenter l’apport en fibres en consommant légumes verts, fruits frais et secs (compote de rhubarbe, pruneaux…), céréales, etc., et limiter les aliments comme le chocolat, les carottes ou le riz. À l’inverse, pour traiter une diarrhée, ce dernier groupe d’aliments sera à privilégier, et les fibres à éviter.
Boire suffisamment d’eau
Contre les ballonnements, supprimer certains aliments et les réintroduire au fur et à mesure peut aider à repérer lesquels sont susceptibles de favoriser les gaz intestinaux. Parmi les aliments qui peuvent être concernés : ceux contenant des fibres dites insolubles (les céréales complètes, par exemple), le lait et les produits laitiers, ou encore les boissons alcoolisées ou à la caféine.
À noter enfin que, face à des troubles du transit quels qu’ils soient, boire suffisamment d’eau et pratiquer une activité physique aident à améliorer la situation.
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Dans certains cas, le médecin s’impose
En cas de problèmes digestifs, il convient d’abord de s’assurer que ces troubles du transit ne cachent pas une pathologie plus sérieuse. Par précaution, s’ils sont associés à certains signes d’alerte – notamment une perte de poids, de la fièvre, du sang dans les selles, des douleurs très violentes… – ou s’ils surviennent après la prise d’un médicament, mieux vaut prendre rapidement un avis médical.
Source: 60 millions
1ER JANVIER—-TOUT CE QUI CHANGE
Publié le : 29/12/2016
Prix du diesel, du gaz, des timbres, pièces détachées
d’occasion, étiquetage des produits transformés, soutien
familial, pesticides, divorce… Tour d’horizon des principaux
sujets qui évoluent au 1er janvier 2017.
SOMMAIRE
Gaz / électricité / eau
La hausse du prix du gaz pourrait atteindre jusqu’à + 5 %. Elle sera comprise entre + 0,8 % et + 2,4 % sur le seul prix du kilowattheure pour les ménages qui sont au tarif réglementé d’Engie et ceux qui sont en prix de marché indexé sur le tarif réglementé. Et elle sera de + 1,54 € tous les 1 000 kWh consommés pour tous les usagers du gaz, qu’ils soient en tarif réglementé, en prix de marché indexé ou en prix de marché fixe, au titre de la taxe carbone (encore appelée « contribution climat énergie » [TICGN] sur les factures de gaz), qui augmente de 35 %. Vous pouvez comparer les différentes offres de gaz et d’électricité avec notre comparateur gratuit.
Diagnostics gaz et électricité : obligatoires pour louer
Déjà obligatoires en cas de vente d’un logement en copropriété, ces diagnostics le seront aussi désormais en cas de location. À compter du 1er janvier, tout propriétaire mettant en location un logement situé dans un immeuble en copropriété construit avant 1975 devra joindre au contrat de bail un dossier de diagnostic technique sur les installations intérieures de gaz et d’électricité si elles datent de plus de 15 ans. Cette obligation s’applique aux logements vides ou meublés.
Le crédit d’impôt transition énergétique (CITE) pour réaliser des travaux de rénovation énergétique est reconduit, et il devient cumulable avec l’éco-prêt à taux zéro.
Les fournisseurs d’eau doivent mentionner le prix au litre (hors abonnement) sur les factures.
Essence / voiture / pollution
Une hausse de la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers) de 1 centime par litre de gazole et une baisse de 1 centime par litre d’essence sont prévues. Une évolution guère visible à la pompe dans un contexte de hausse générale des prix des produits pétroliers…
L’accès à Paris intramuros est désormais réservé aux véhicules munis de leur vignette Crit’Air, qui identifie les véhicules en fonction de leur niveau de pollution.
Les garagistes doivent proposer aux automobilistes de réparer leur voiture avec des pièces détachées d’occasion à la place d’une pièce neuve afin de faire diminuer la facture et de favoriser le recyclage.
Les vitres surteintées sur les véhicules sont interdites (vitre latérales et pare-brise), à quelques exceptions près (voitures blindées, maladie de la peau du conducteur).
Les employeurs doivent désormais communiquer aux services de police l’identité des salariés ayant commis une infraction au code la route avec un véhicule de l’entreprise.
L’aide de 10 000 € pour le remplacement d’un véhicule diesel de plus de 10 ans par une voiture électrique et la prime de 1 000 € pour l’achat d’un scooter électrique de deux ou trois roues sont maintenues.
Alimentation
L’étiquetage de l’origine du lait et des viandes dans les produits transformés devient obligatoire en France. Une mesure qui concernera les produits laitiers contenant plus de 50 % de lait, et les plats préparés avec plus de 8 % de viande. Les distributeurs auront jusqu’au 31 mars 2017 pour écouler les stocks de produits ne mentionnant pas l’origine des viandes et du lait qu’ils contiennent.
Pour rappel, depuis le 13 décembre 2016, le règlement européen no 1169/2011 concernant l’information du consommateur sur les denrées alimentaires (INCO) rend obligatoire dans tous les États membres la « déclaration nutritionnelle ». La majorité des denrées pré-emballées (hors pain, boissons alcoolisés ou emballage d’une surface inférieure à deux timbres postes) devront indiquer leurs apports en énergie et en certains nutriments (matières grasses, acides gras saturés, glucides, sucres, protéines et sel). L’étiquetage dit « simplifié », c’est-à-dire le fameux logo nutritionnel actuellement en cours d’élaboration par le gouvernement, restera en revanche volontaire et donc soumis au bon vouloir des industriels.
Santé
Honoraires médicaux
L’OPTAM remplace le CAS. À partir du 1er janvier, les médecins qui consentent à modérer leurs dépassements d’honoraires signeront non plus un contrat d’accès aux soins (CAS) avec l’Assurance maladie, mais une option pratique tarifaire maîtrisée (OPTAM). Les complémentaires santé couvrant de moins en moins souvent les dépassements des praticiens n’acceptant aucune limite, les usagers ont intérêt à privilégier les médecins OPTAM.
Soutien familial : congé proche aidant
À compter du 1er janvier, les salariés qui aident un proche malade, âgé ou handicapé peuvent bénéficier du « congé proche aidant », une mesure de la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement (« Journal officiel » du 18/11/2016). Ce songé sans solde de 3 mois, renouvelable une fois, peut aussi être transformé en période d’activité à temps partiel. Il remplace le « congé de soutien familial », mais ses conditions d’accès sont plus souples. Les aidants sans lien de parenté avec la personne qu’ils aident et les aidants de personnes accueillies en établissement pourront en bénéficier.
En cas de fractionnement du congé, la durée minimale de chaque période de congé est d’une journée. Dans cette hypothèse, le salarié doit avertir son employeur au moins 48 heures avant la date à laquelle il entend prendre chaque période de congé.
Environnement
Il est désormais interdit d’utiliser des pesticides dans les espaces verts et sur la voirie des communes, ainsi que de vendre des produits phytosanitaires en libre-service.
Si l’interdiction de distribuer des sacs en plastique de caisse à usage unique est entrée en vigueur le 1er janvier 2016, les sacs en plastique des rayons fruits et légumes sont quant à eux interdits dès le 1er janvier 2017.
Administration / fiscalité / justice
Courrier : Prix du timbre en hausse
Le prix du timbre prioritaire de couleur rouge (acheminement garanti à j + 1) passe de 0,80 € à 0,85 €, soit une hausse de 6,3 %. Celui de la lettre verte passe de 0,70 à 0,73 € (+ 4,3 %). L’Ecopli augmente de 4,4 % (de 0,68 à 0,71 €) et la lettre recommandée simple de 4,7 % (de 3,77 à 3,95 €). Les tarifs des Colissimo pour les envois des particuliers jusqu’à 2 kg restent stables.
Le salaire minimum horaire brut passe de 9,67 à 9,76 €, soit une hausse totale de 11 € net par mois en plus pour un temps plein.
Le plafond de la Sécurité sociale est revalorisé de 1,6 % par rapport au plafond 2016.
Il ne sera plus nécessaire de passer devant un juge pour un divorce par consentement mutuel. La procédure simplifiée devra être contresignée par les avocats et enregistrée chez un notaire. Notre numéro spécial consacré aux séparations revient sur les différents cas de figure et sur l’ensemble des démarches à accomplir.
Retour de l’autorisation de sortie de territoire (AST)
Supprimée en 2013, l’autorisation de sortie du territoire (AST) fait son grand retour. À partir du 15 janvier, tout mineur désirant se rendre à l’étranger – quelle que soit sa nationalité – devra se munir de sa pièce d’identité (carte nationale d’identité ou passeport), d’une l’autorisation de sortie du territoire signée par un titulaire de l’autorité parentale et d’une la photocopie du titre d’identité du responsable légal l’ayant signée. Le retour de l’AST fait partie des mesures mises en œuvre pour lutter contre les départs de mineurs vers les zones de conflit comme la Syrie et l’Irak. Le formulaire est téléchargeable ici : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R46121
Divers
La taxe prélevée sur chaque contrat d’assurance (auto, habitation…) pour indemniser les victimes du terrorisme passe de 4,30 à 5,90 €.
L’employeur peut envoyer les bulletins de paie sous forme électronique, sauf opposition du salarié. Ils seront consultables sur le site Internet du Compte personnel d’activité.
Le statut des lanceurs d’alerte et les modalités de protection de ces derniers ont été définis par la loi Sapin 2 (texte définitif publié au « Journal officiel » le 9 décembre). La loi protègera notamment du licenciement abusif les membres du personnel d’abattoir dénonçant des actes de maltraitance envers les animaux.
Aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement ou de l’accès à un stage ou à une période de formation professionnelle pour avoir signalé une alerte. De même, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération pour les mêmes motifs. En revanche, la proposition initiale qui donnait au Défenseur des droits la compétence d’apporter lui-même une aide financière éventuellement nécessaire au lanceur d’alerte (par exemple pour ses frais de justice) a été retoquée par le Conseil constitutionnel.
LES RÉFLEXES POUR SE PROTÉGER DE LA GRIPPE
Face à l’épidémie de grippe, la Direction générale de la
santé rappelle les bons gestes pour se protéger et limiter
la transmission du virus.
Depuis le début de l’épidémie en décembre, la grippe progresse dans toutes les régions de France. Les virus détectés peuvent être particulièrement sévères chez les personnes à risque, en particulier les personnes âgées. Cette semaine, une augmentation notable des passages aux urgences, particulièrement chez les personnes âgées de 65 ans et plus, a été constatée. Cette catégorie de personne, particulièrement vulnérable, représente 2/3 des hospitalisations pour grippe.
Dans ce contexte, la Direction générale de la santé appelle à une vigilance toute particulière face à la progression de ce virus. Si la vaccination reste la meilleure protection, il existe des gestes simples qui contribuent à limiter la transmission de la maladie de personne à personne. Dès le début des symptômes grippaux, il est recommandé de :
– Limiter ses contacts avec d’autres personnes, en particulier à risque, ou porter un masque chirurgical en leur présence.
– Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, ou avec une solution hydroalcoolique.
– Se couvrir la bouche et le nez avec le coude ou un mouchoir en cas de toux et d’éternuement.
– Utiliser des mouchoirs en papier à usage unique et les jeter.
Pour l’entourage des personnes grippées, il est recommandé :
– D’éviter les contacts rapprochés avec la personne grippée et en particulier si l’on est soi-même à risque.
– De se laver régulièrement les mains, notamment après tout contact avec le malade.
Enfin, les proches de personnes âgées doivent être vigilants concernant leur état de santé. Il est recommandé de prendre des nouvelles des personnes les plus vulnérables et les plus isolées dans votre entourage.
Plus d’informations sur ce lien
Source:Objectif Gard
AMPOULES GRATUITES ET ISOLATION A 1 €
Arnaque ou bonne affaire??
Publié le : 28/12/2016
Peut-on se fier aux promesses d’ampoules LED gratuites et de combles isolés pour 1 € ? En consommateurs très avertis des arnaques possibles, vous êtes nombreux à nous interroger.
Des ampoules gratuites ou l’isolation des combles pour 1 €, ça paraît trop beau pour être vrai et beaucoup d’entre vous flairent l’arnaque. Une fois n’est pas coutume, Que Choisir ne met pas en garde contre ces offres-là. Elles existent bien et n’ont rien de malhonnête. En dépit des apparences, il ne s’agit nullement d’un cadeau. Ce qui n’est pas payé à cette occasion l’est autrement, à chaque fois que vous faites le plein de la voiture, que vous réglez vos factures d’énergie, que vous remplissez la cuve de fioul ou de propane. Cette gratuité-là repose en effet sur le mécanisme des certificats d’économie d’énergie. Pour faire simple, l’État impose de fortes pénalités à tous les fournisseurs d’énergie et de carburants, les « obligés » en jargon administratif, s’ils ne contribuent pas à la réduction des consommations d’énergie des ménages. Depuis plusieurs années, ils échappent aux sanctions en versant des « primes énergie » aux particuliers qui se lancent dans des travaux d’économie d’énergie, sous forme de chèque ou de bons d’achat selon les cas. Chaque prime leur permet de récupérer des certificats d’économie d’énergie, le sésame pour échapper aux pénalités une fois le quota fixé par les pouvoirs publics atteint.
Les ménages modestes concernés
Mais la donne a changé avec la loi sur la transition énergétique. L’article 30 leur impose un contingent supplémentaire de certificats d’économie d’énergie qui doivent être exclusivement consacrés aux ménages en situation de précarité énergétique et les aider à faire des économies d’énergie. Faute de remplir les objectifs qui leur sont assignés d’ici à la fin de 2017, les obligés paieront de très lourdes pénalités. Cela explique les opérations ampoules gratuites et isolation des combles à 1 €, et les campagnes de publicité qui les entourent. À chaque fois qu’un consommateur aux revenus modestes se porte volontaire, les obligés engrangent des certificats d’économie d’énergie. Plus ils en récupèrent, plus le risque de sanctions financières s’éloigne.
Fournir gratuitement des ampoules LED, qui consomment très peu, en remplacement d’ampoules halogènes énergivores et isoler les combles pour 1 € symbolique, afin de réduire la facture de chauffage, est donc un impératif pour les fournisseurs d’énergie et de carburants. Il n’y a pas de piège, même si les propositions viennent de sites Web étrangers aux secteurs pétrolier, gazier ou électrique. Des opérateurs comme Certynergy, avec son programme Pacte Énergie Solidarité, Geo PLC, avec Mes ampoules gratuites, Objectif Eco Énergie, avec Reduc-light et Reduc-isol, se sont en effet créés pour servir d’intermédiaire entre les obligés et les ménages. Ils s’occupent de tout et se rémunèrent en revendant les certificats d’économie d’énergie aux obligés.
Qui peut en bénéficier ?
Pour les ampoules LED gratuites ou pour l’isolation des combles à 1 €, il faut un revenu fiscal de référence qui entre dans les plafonds de l’Anah (Agence nationale d’amélioration de l’habitat) pour les aides aux ménages aux ressources très modestes (1) ou modestes (2). La plupart des structures réservent la gratuité aux premiers et proposent des tarifs très réduits aux seconds. Pour bénéficier de ces dispositifs, il faut communiquer ses revenus, son numéro d’avis fiscal ou son avis d’imposition, et la composition de son foyer. Le pack de LED gratuites est limité à cinq ampoules par ménage. L’isolation à 1 € ne concerne que les combles perdus, elle est effectuée sans limitation de surface.
(1) Soit, pour un couple, un revenu fiscal de référence maxi de 29 066 € en Île-de-France et de 20 925 € ailleurs.
(2) Soit, pour un couple, un revenu fiscal de référence maxi de 35 382 € en Île-de-France et de 26 826 € ailleurs.
(Barème 2016.)
EN CLINIQUE, DES OPÉRATIONS QUI VONT COUTER CHER
Les complémentaires sont désormais limitées dans le remboursement des dépassements d’honoraires, ceux facturés en clinique notamment. Notre enquête…
Pour les patients, 2017 commence par une mauvaise nouvelle avec la baisse annoncée du remboursement des dépassements d’honoraires par les complémentaires santé.
Dans le cadre de la réforme dite des « contrats responsables », les pouvoirs publics avaient déjà plafonné les remboursements par les complémentaires à 125 % du tarif de la Sécurité sociale (Sécu) en avril 2015. Au 1er janvier 2017, ce plafond est baissé à 100 %. En clair, un nombre non négligeable d’actes médicaux risque de peser encore plus sur le portefeuille des patients.
Des millions d’interventions par an
Ce sera le cas de nombreuses opérations pratiquées dans les cliniques privées, où les dépassements d’honoraires sont fréquents. Pour mesurer l’ampleur du problème, nous publions, dans le numéro 522 de 60 Millions de consommateurs (janvier 2017), une étude s’appuyant sur les données de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH). L’étude a été réalisée en partenariat avec le site web 66 Millions d’impatients, édité par le Collectif interassociatif sur la santé (CISS).
Chirurgie de la cataracte, pose de prothèse de hanche, accouchement par voie naturelle, ablation de tumeurs diverses et variées… Sur les 14,5 millions d’interventions réalisées en clinique en 2015, 4 millions ont donné lieu à un dépassement d’honoraires. Autrement dit, à une facturation supérieure au tarif fixé par la Sécu.
Une hausse de 30 % en quatre ans
Les sommes en jeu sont importantes : au total, près de 867 millions d’euros de dépassements d’honoraires ont été facturés dans les cliniques en 2015 (contre environ 70 millions d’euros dans les hôpitaux publics).
Le montant est en hausse de 30 % depuis 2011 – date de la première publication de ce type de données par l’ATIH, sous l’amicale pression de 60 Millions de consommateurs.
Les dépassements d’honoraires en clinique pour 10 opérations courantes
Pour certaines opérations, mieux vaudra avoir quelques économies avant de passer sur le billard. Nous en avons étudié dix parmi les plus pratiquées en clinique. Sept affichent un dépassement moyen supérieur à 100 %, le nouveau plafond de prise en charge.
Les trois occasionnant les plus gros dépassements sont : l’extraction de varices, l’opération de libération du nerf carpien (le nerf médian au poignet) et celle du ligament croisé du genou, bien connue des sportifs. En plus d’un taux de dépassement élevé, cette dernière est celle pour laquelle les dépassements sont les plus fréquents : plus de huit opérations du ligament croisé sur dix donnent lieu à une surfacturation en clinique.
Jusqu’à 333 € à la charge du patient
Pour l’extraction des varices, le dépassement moyen s’établit à 226 €, alors que le tarif de la Sécu est fixé à 167 €, soit 135 % de dépassement. En vertu des nouvelles règles imposées aux complémentaires, le patient fera face à un reste à charge incompressible de 59 €, après remboursement par la Sécu et la complémentaire ! Il s’agit d’une moyenne. Cette somme peut grimper jusqu’à 333 € dans les cas de dépassements les plus élevés (500 € pour cette même intervention).
Notre étude montre également que, dans certaines grandes villes, se faire opérer sans en être de sa poche va presque relever de la mission impossible.
Plus encore qu’auparavant, les patients auront intérêt, avant de se faire opérer, à se renseigner sur les tarifs de leur chirurgien, afin de privilégier ceux qui pratiquent les prix les plus raisonnables.
LE PÈRE NOËL S’EST TROMPE: MODE D’EMPLOI
Le père Noël est passé, mais il a fait des déçus. Peut-on réclamer quelque chose ? Et si on a acheté le produit sur Internet ?
sommaire
Un cadeau qui ne vous plaît pas
Un cadeau jamais livré ou livré endommagé
Le père Noël n’est pas infaillible. À chacun ses petites ou grosses déceptions. Le robot du petit dernier refuse de fonctionner.
Pouvez-vous exiger une réparation auprès du magasin ? L’écharpe rose offerte par votre belle-mère ne s’accorde décidément pas avec votre nouveau manteau. Pouvez-vous l’échanger contre une autre couleur ou un autre article ? La tablette que vous aviez commandée en ligne pour votre père n’est jamais arrivé sous le sapin. A qui devez-vous réclamer ?
Autant de questions qui risquent de se poser au lendemain de Noël. Pas de panique. La réglementation prévoit des solutions dans la plupart des cas de figure. 60 Millions vous donne la marche à suivre dans ce dossier.
N’oubliez pas votre ticket de caisse !
Un conseil préalable : vérifiez que vous êtes bien en possession du sésame indispensable pour pouvoir faire une réclamation, à savoir le ticket de caisse ou, dans le cas d’un achat en ligne, votre facture et votre bon de livraison. Si le cadeau vous a été offert, demandez à votre bienfaiteur de vous céder ce ticket, ou bien demandez-lui d’effectuer les démarches lui-même.
Muni de ce document et fort de vos droits, il vous restera à affronter la file d’attente du service après-vente du magasin, ou bien à contacter la hotline du vendeur en ligne. À ce propos, un petit rappel : l’appel au service après-vente ne doit pas être surtaxé (article L. 121-16 du code de la consommation). Ce numéro non surtaxé doit normalement être indiqué dans le contrat et dans le courrier que vous adresse le professionnel.
Un cadeau cassé ou défectueux
La garantie commerciale : de quoi s’agit-il ?
Le commerçant propose en général une garantie commerciale dont la durée et les conditions varient d’un commerçant à l’autre. En cas de dysfonctionnement, certains mettent un produit de remplacement à la disposition de leurs clients pendant la réparation, d’autres offrent de procéder à un échange standard les premiers mois.
La garantie peut également prévoit le remboursement des frais de déplacement, couvrir les pièces et/ou la main-d’œuvre, etc. Toutes les modalités de la prise en charge doivent être précisées dans un document écrit que vous remet le commerçant.
À LIRE >>> Appareil en panne ? Faites jouer les garanties !
La plupart du temps, la garantie est proposée par le distributeur (Auchan, Boulanger, Darty, Fnac…), qui en fait d’ailleurs un argument commercial. Mais il arrive qu’elle soit offerte directement par l’entreprise qui fabrique le produit : on parle de garantie “constructeur” ou “fabricant”. C’est généralement cette dernière qui est proposée pour les biens high-tech vendus sur Internet (ce qui permet aux sites de maintenir des prix bas).
La garantie commerciale est facile à mettre en œuvre : il suffit de vous rapprocher du service après-vente de l’enseigne où vous avez acheté le produit. Attention, la garantie “constructeur” ou “fabricant” vous impose de retourner l’appareil au fabricant. Les frais peuvent alors être à votre charge.
La garantie de conformité : que prévoit la réglementation ?
Les articles L. 217-4 et suivants du code de la consommation imposent aux commerçants d’appliquer une garantie de conformité. Cette garantie va vous permettre de défendre vos droits au remplacement ou à la réparation, voire le remboursement d’un appareil tombé en panne dans un délai de 2 ans après sa livraison.
Elle s’applique dans plusieurs cas de figure :
- lorsque le produit ne correspond pas à la description faite par le vendeur, ou figurant sur le bon de commande, la publicité ou l’étiquetage ;
- lorsque le produit n’est pas « propre à l’usage habituellement attendu d’un bien semblable », autrement dit, lorsqu’il ne fonctionne pas correctement.
Attention : cette garantie est plus difficile à mettre en œuvre que la garantie commerciale. Elle ne s’applique que pour les défauts qui existent au moment de l’acquisition. Toutefois, si le défaut apparaît au cours des deux ans suivant la délivrance du bien, il est alors présumé avoir existé au moment de l’achat (article L.217-7 du code de la consommation). Vous n’aurez donc pas besoin de prouver qu’il y avait un problème dès le départ.
Si vous faites jouer cette garantie légale, vous devrez d’abord choisir entre le remplacement et la réparation de votre produit. Toutefois, le vendeur peut refuser votre choix et avoir le dernier mot si la formule que vous avez choisie a un coût disproportionné par rapport à l’autre possibilité, compte tenu de la valeur du bien ou de l’importance du défaut.
Si ces deux solutions se montrent irréalisables (le modèle n’existe plus, ou l’option proposée présente pour vous un inconvénient important), ou si elles ne sont pas mises en œuvre dans le mois qui suit la réclamation, vous pouvez alors demander l’annulation de la vente et le remboursement de l’appareil, ou encore le garder et demander une diminution de son prix. Vous pouvez, en outre, réclamer des dommages et intérêts au vendeur, à condition bien sûr de pouvoir prouver le préjudice subi.
Les éventuels frais, dont les frais de retour, sont à la charge du vendeur. A noter : même si vous achetez sur Internet, c’est au vendeur d’appliquer cette garantie. Il ne peut donc pas vous renvoyer vers le fabricant…
Un cadeau qui ne vous plaît pas
Le cadeau a été acheté dans un magasin
Le vendeur n’est pas obligé de proposer un retour. Il ne s’agit pas d’un droit du consommateur et le commerçant applique sa propre politique. Certaines enseignes autorisent l’échange sous 15 jours, d’autres sous un mois, mais prévoient à chaque fois des impératifs : présenter le ticket de caisse et le produit dans son emballage, muni de ses étiquettes et non abîmé. Le magasin peut refuser de reprendre certains vêtements, par exemple les sous-vêtements.
Le vendeur laisse parfois le choix entre un échange ou un avoir du montant du produit à faire valoir sur un prochain achat dans une certaine limite de temps. Il est en revanche plus rare que l’enseigne accepte le remboursement pur et simple du produit.
À noter : s’il annonce dans sa boutique qu’il accepte les retours, le commerçant est obligé de respecter sa promesse.
Le cadeau a été acheté en ligne ou par correspondance
Grâce à l’article L.221-18 du code de la consommation, vous bénéficiez d’un droit de rétractation de 14 jours. Ce droit s’applique aussi aux produits soldés, d’occasion ou déstockés. Vous n’avez pas à justifier du motif du retour, ni à payer de pénalités. Attention : les éventuels frais de retour sont en général laissés à votre charge.
À LIRE >>> Sécuriser ses achats sur Internet
Le commerçant ne peut refuser de reprendre l’article, même si vous l’avez essayé ou testé, à condition évidemment que ce soit de manière raisonnable.
Cependant, le droit de rétractation ne s’applique pas à un certain nombre de produits ou prestations (article L.221-28 du code de la consommation), sauf si le professionnel vous l’accorde à titre commercial. Voici quelques exemples de produits ou services pour lesquels vous ne pourrez pas vous rétracter :
- les cassettes vidéo, DVD, CD audio et logiciels informatiques, lorsqu’ils ont été descellés par le consommateur ;
- les biens nettement personnalisés (bijou gravé à votre nom, canapé sur mesure…) ou susceptibles de se détériorer ou d’être périmés rapidement (fleurs ou denrées périssables, par exemple) ;
- les biens descellés et qui ne peuvent être renvoyés pour des raisons d’hygiène ou de protection de la santé (sous-vêtements, produits cosmétiques…) ;
- les prestations de services d’hébergement, de restauration, de loisirs qui doivent être fournis à une date ou selon une périodicité déterminée (billets de concert, voyages…) ;
- les services dont l’exécution a commencé, avec votre accord exprès, avant la fin du délai de 14 jours ;
- les journaux, périodiques ou magazines (sauf pour les contrats d’abonnement à ces publications) ;
- un contenu numérique non fourni sur un support matériel dont l’exécution a commencé après accord préalable exprès du consommateur et renoncement exprès à son droit de rétractation (exemple : téléchargement d’un logiciel, d’un livre numérique).
Comment procéder ?
Le délai de rétractation de 14 jours court à partir du lendemain de la livraison du bien ou pour les services, de l’acceptation de l’offre. Si ce délai arrive à échéance un samedi, un dimanche ou un jour férié, il est prolongé jusqu’au premier jour ouvrable (article L.221-19 du code de la consommation). Certains commerçants prévoient, à titre commercial, un délai plus long.
Pour exercer votre droit, il vous faut respecter les modalités données par le vendeur. En principe, on manifeste sa volonté de se rétracter en retournant le formulaire joint à l’achat, ou par lettre dépourvue d’ambiguïté ou via le formulaire éventuellement mis en ligne par le professionnel. Parfois, le professionnel admet que le retour du colis avec une explication vaille « rétractation ».
Concernant le renvoi du colis proprement dit, là encore suivez les consignes. Le vendeur demande souvent de joindre au produit un numéro ou un bon de retour qu’il vous fournira. Parfois même, il souhaite le retour dans l’emballage d’origine. Ne le laissez pas refuser le retour sous le seul prétexte que vous n’auriez pas suivi ses consignes. Une telle clause est jugée abusive. La Commission des clauses abusives a en effet épinglé certains marchands qui subordonnent le droit de rétractation « à des formalités excessives […] qui n’ont manifestement d’autre but que d’y faire obstacle » (recommandation CCA n° 07-02).
Comment serez-vous remboursé ?
Le remboursement doit intervenir au plus tard sous 14 jours à compter de la date à laquelle le vendeur a été informé de votre décision. Ce dernier a cependant le droit d’attendre de récupérer le produit ou de recevoir une preuve que vous avez bien expédié le colis (par exemple, récépissé de dépôt dans un point relais), en sachant que c’est le premier de ces faits qui déclenche le remboursement.
Il doit vous rembourser non seulement le prix du produit, mais aussi les frais de livraison initiaux, sauf surcoût lié à une éventuelle livraison express. En revanche, les frais de retour restent à votre charge, sauf si le professionnel ne vous a pas donné cette information au préalable, c’est-à-dire avant la commande, ou s’il a mentionné qu’il les prenait en charge.
Si vous avez réglé par chèque, vous serez remboursé par chèque ; si vous avez payé par carte bancaire, vous serez remboursé via un virement… sauf si vous avez donné votre accord au professionnel pour qu’il vous rembourse sous une autre forme qui ne vous coûtera pas de frais supplémentaires, par exemple en bons d’achat.
Un cadeau jamais livré ou livré endommagé
Le colis n’est pas livré dans les temps
La date ou le délai prévu est dépassé. Il vous faut alors mettre le vendeur en demeure de vous livrer dans un délai supplémentaire « raisonnable » que vous fixez, par exemple 8 jours à compter de la réception de la lettre de réclamation. Envoyez votre lettre en recommandé avec avis de réception (de préférence) ou par courriel (articles L.216-1 et suivants du code de la consommation).
Si la livraison n’est toujours pas exécutée, vous pourrez dénoncer le contrat de vente par une seconde lettre recommandée avec avis de réception (de préférence) ou par courriel (si ce moyen a été utilisé pour la mise en demeure). Dès réception du courrier, le contrat est considéré comme résolu et la commande annulée. Le professionnel doit vous rembourser au plus tard dans les 14 jours à compter de la réception par le professionnel de votre courrier de résolution.
À LIRE>>> Achats sur Internet : éviter les déboires de la livraison
Toutefois, vous pouvez résoudre immédiatement le contrat, sans passer par l’étape de la mise en demeure, si le vendeur refuse de vous livrer ou s’il vous informe de son impossibilité de livrer à la date convenue, ou bien si la date de livraison constituait pour vous une « condition essentielle du contrat ». Ce sera, par exemple, le cas si vous achetez une robe de mariée ou un jouet dans le cadre d’une opération de promotion pour Noël. Si vous réalisez un achat pour l’offrir à un anniversaire, signalez-le au moment de la commande ou dès que vous avez un n° de commande.
Le colis arrive endommagé
Dès la réception du colis, veillez à l’état du colis. S’il est endommagé, refusez-le en indiquant vos motifs sur le bon de livraison ou, à défaut, sur la facture. Effectuez les mêmes démarches si vous vous apercevez des dégâts seulement à l’ouverture du colis.
Si le colis est remis par La Poste contre signature, vous pouvez signaler le mauvais état de l’emballage au moment de la distribution en cochant la case prévue à cet effet. Cela peut être utile pour la constitution d’un dossier en cas de litige.
À LIRE>>> Livraison à domicile : pourquoi tant de problèmes ?
Même si vous n’avez pas effectué ces démarches, le vendeur reste responsable de plein droit (article L.221-15 du code de la consommation). Vous pouvez donc lui réclamer la livraison d’un nouveau produit ou son remboursement, à charge pour lui de se retourner contre le transporteur le cas échéant. Vous n’aurez aucun frais à payer, ni pour le retour du colis, ni pour le renvoi d’un nouveau produit.
Le vendeur n’a plus ce produit en stock
Le vendeur vous informera de l’impossibilité de livrer à la date convenue. Vous pourrez alors demander le remboursement (voir ci-dessus).
Le vendeur affirme avoir expédié le produit
Si vous ne voyez rien venir, soit la commande s’est égarée, soit il s’agit d’un retard de la part de La Poste ou du transporteur. Le vendeur doit prouver qu’il a bien effectué l’expédition, notamment en effectuant les démarches nécessaires auprès du distributeur.
De votre côté, vous pouvez déposer une contestation auprès de votre bureau de poste ou du transporteur. En tout état de cause, vous pouvez vous retourner contre le vendeur au titre de sa responsabilité de plein droit. Il devra alors vous faire parvenir une deuxième fois l’article commandé ou vous rembourser des sommes versées.
Cas particulier : vous avez choisi votre propre transporteur
Si, dans le cas d’un achat en magasin, vous avez choisi votre propre transporteur plutôt que de recourir à celui proposé par le vendeur, vous assumerez les risques à partir du moment où la marchandise est confiée au transporteur.
En cas de problème, vous devrez vous charger des démarches auprès du transporteur (article L.216-5 du code de la consommation). Si vous êtes absent lors de la remise du colis ou si le livreur ne vous laisse pas la possibilité d’en vérifier le contenu, vous disposerez de 10 jours (jours fériés non compris) suivant la livraison pour lui faire part de vos réserves par lettre recommandée avec avis de réception (article L.224-65 du code de la consommation).
Source : 60 Millions
ACHATS SUR INTERNET : Vos recours en cas de litige
Le colis commandé n’est pas arrivé, l’article que vous avez reçu ne fonctionne pas, le marchand refuse de vous rembourser ? Pas de panique. Suivez nos conseils.
SOMMAIRE
- 1. Finalement, l’article n’est pas disponible
- 2. Le délai de livraison est dépassé
- 3. Le vendeur a été placé en liquidation judiciaire
- 4. Le vendeur assure avoir livré le colis
- 5. Le produit livré n’est pas le bon
- 6. Le produit ne fonctionne pas
- 7. Le marchand refuse de vous rembourser
- 8. Utilisez nos lettres types !
Finalement, l’article n’est pas disponible
Même une fois l’article commandé et payé, le commerçant peut annuler la vente ou retarder la livraison si l’article n’est pas disponible. Le client doit être prévenu dès que possible. Il a alors le choix d’attendre la livraison ou d’annuler la commande. Dans ce cas, le marchand doit rembourser les sommes versées dans les 14 jours. Le client peut lui demander une indemnité pour le préjudice matériel et moral subi (art. L. 214-1 du code de la consommation). Attention : certains professionnels s’octroient, dans leurs conditions générales de vente (CGV), le droit de faire parvenir au client un bien « équivalent » que vous êtes libre d’accepter ou non.
Le délai de livraison est dépassé
Vérifiez l’état d’avancement de la livraison par le biais de l’espace client en ligne ou en appelant le service après-vente (un numéro non surtaxé doit être mis à votre disposition). Si le colis continue à se faire attendre, écrivez au marchand pour le mettre en demeure de vous le faire parvenir dans un délai raisonnable (indiquez une date).
Ce nouveau délai n’est pas respecté?? Vous pouvez annuler la commande par courrier recommandé ou mail (voir encadré ci-dessous). Le professionnel devra vous rembourser de toutes les sommes prélevées dans un délai de 14 jours.
Le vendeur a été placé en liquidation judiciaire
Dans ce cas, vous devez déclarer votre créance auprès du liquidateur judiciaire dans les 2 mois suivant la parution de l’information au Bodacc (voir Bodacc.fr). Mais les chances de récupérer votre argent sont faibles. Si vous avez payé par carte bancaire, vous pouvez tenter de faire opposition au paiement auprès de votre banque sur la base de l’article L. 133-17 du code monétaire et financier. Mais cette disposition est rarement appliquée.
Le vendeur assure avoir livré le colis
Il lui revient d’apporter la preuve que l’article vous a bien été remis. S’il n’en est pas capable, il devra soit vous en expédier un autre, soit vous rembourser. C’est à lui de se rapprocher du transporteur si la faute incombe à ce dernier.
Le produit livré n’est pas le bon
Prenez contact avec le service client et renvoyez-le selon la procédure indiquée. Les frais de retour sont à la charge du vendeur. Vous pouvez aussi demander à ce que le produit de remplacement vous soit envoyé en express. S’il refuse, le vendeur prend le risque de devoir vous indemniser pour le retard subi et il s’expose à une résiliation du contrat de votre part (art. L. 216-2 du code de la consommation).
Le produit ne fonctionne pas
Chaque produit vendu dans l’Union européenne bénéficie d’une garantie légale de conformité de 2 ans à compter de la livraison. S’il tombe en panne pendant cette période, vous pouvez soit le faire réparer soit demander son remplacement. Si cela se révèle impossible, le vendeur doit vous rembourser. Dans ce cas, le marchand prend à sa charge les frais de retour. Si vous découvrez un défaut non apparent et antérieur à la date d’achat, vous pouvez mettre en œuvre la garantie des vices cachés.
Le marchand refuse de vous rembourser
En cas d’annulation de la vente, le marchand doit vous rembourser sous 14 jours. S’il tarde, adressez-lui une mise en demeure. Vous pouvez également demander à l’association locale de l’UFC-Que Choisir la plus proche de votre domicile de vous aider dans vos démarches.
Utilisez nos lettres types !
DECODEUR TNT SAGEMCOM
Promesses de remboursement non tenues
Publié le : 24/12/2016
Les consommateurs qui avaient acheté un décodeur TNT-HD Sagemcom pouvaient se faire rembourser 15 €. Mais l’opération d’ODR (offre de remboursement) a tourné au fiasco.
Pour inciter les consommateurs à acheter leurs produits, les marques sortent l’arme de l’ODR, l’offre de remboursement. Tout ou partie du prix est restitué au client, en cash ou sous forme de bons d’achat, à condition de respecter certaines conditions (envoi du code-barres et/ou du ticket de caisse, respect du délai de validité de l’offre…).
Mais l’opération peut tourner au fiasco. L’ODR organisée par la société X-Gem autour de décodeurs TNT-HD fabriqués sous licence de marque Sagemcom (référence DT84) en est une illustration… assez unique. Du 1er juillet 2015 au 15 mai 2016, le consommateur qui s’équipait pouvait se faire rembourser 15 € sur le prix d’achat qui variait de 30 à 39,90 € selon les magasins. La gestion de l’opération (réception des dossiers, virement bancaire dans les « 8 semaines après réception de la demande »…) était confiée à Custompromo, société spécialisée dans l’animation commerciale. L’opération a été un vrai succès.
Les plaintes affluent
À tel point que, très vite, Custompromo n’a plus pu payer, le budget alloué par X-Gem étant trop juste. Des centaines de plaintes de participants à l’offre sont envoyées un peu partout : organisateur de l’ODR et ses partenaires, DDPP (directions départementales de la protection des populations), UFC-Que Choisir ou encore notre forum.
Comment en est-on arrivé là ? X-Gem, distributeur de produits électroniques (décodeurs, téléphones-fax ou filaires…) dont le siège est à Biarritz (64), connaissait des difficultés financières. Et ce qui devait arriver arriva : le 4 novembre dernier, le tribunal de commerce de Bordeaux (33) a placé la société en redressement judiciaire. Elle poursuit son activité, sous la surveillance d’administrateurs judiciaires. Et comme le veut la loi, un mandataire judiciaire est également désigné : c’est auprès de lui que les consommateurs non payés doivent se manifester. « En tant que mandataire, la loi m’oblige à informer personnellement tous les créanciers pour leur signifier notamment que leur demande a bien été enregistrée, indique Maître Jean-Pierre Abadie, en charge de ce dossier. Cette ODR est hors normes : nous avons une liste impressionnante de créanciers – 117 500 – qui revendiquent chacun une somme modeste – 15 € ! Tous les prévenir par courrier a forcément un coût pour l’entreprise X-Gem déjà fragile. Nous avons pu récupérer 40 000 adresses mails. Il reste donc 77 500 lettres à envoyer. Un accord a été négocié à un prix intéressant avec Custompromo pour qu’ils s’en chargent ».
Et que les consommateurs ne perdent pas tout à fait espoir ! La mise en liquidation judiciaire de X-Gem ne semble pas à l’ordre du jour. Un plan d’apurement du passif et de redressement est en cours d’élaboration. « S’il est adopté dans les mois à venir par le tribunal, la loi oblige la société qui poursuit son activité à rembourser sans délai les créances inférieures à 500 €, poursuit Me Abadie. Dans ce cas, tous les dossiers de l’ODR devront être soldés, soit un coût de 1,5 million d’euros environ pour X-Gem ! » On en est pas encore là…
Pas de caractère intentionnel
Pour autant, ne pourrait-on pas reprocher à cette société d’avoir cherché à tromper le consommateur ? Ne savait-elle pas, dès le départ, que les engagements ne pourraient pas être tenus ? Si tel était le cas, des poursuites pour publicité de nature à induire en erreur pourrait être envisagées, avec, à la clé, une éventuelle lourde amende. La DDDP 64 a enquêté. « Nous n’avons pas pu relever de caractère intentionnel, il n’y a par conséquent pas d’infraction : nous sommes simplement face à une entreprise en difficulté financière, répond l’une de ses représentantes. Pour nous, l’affaire est close. Nous renvoyons les plaignants vers le mandataire. »
Autre question, les décodeurs portant la marque Sagemcom, cette dernière ne pouvait-elle pas prendre le relais de X-Gem défaillant, comme Carrefour l’avait fait dans une situation comparable (voir encadré) ? Après tout, pendant les premières semaines de l’opération, X-Gem et Sagemcom étaient encore juridiquement liés – même adresse de siège social à Rueil-Malmaison (92). « Ces ratés nuisent à notre image de marque. Nous avons mis en demeure à plusieurs reprises X-Gem de respecter ses obligations, sans résultat. C’est tout ce que nous pouvions faire », assure Sylvaine Couleur, de Sagemcom. Pas sûr que cette position convainque tout le monde.
Carrefour s’est substitué
À l’occasion de son anniversaire, fin 2015, Carrefour promettait le remboursement total en bons d’achat d’un pack d’une valeur de 129,90 € contenant un smartphone Yezz Andy, un casque Bluetooth Beewi et un câble Energizer. L’offre avait été conçue par Avenir Télécom. Placée en redressement judiciaire, la société a stoppé les remboursements. Carrefour a alors pris le relais en remettant aux clients lésés une carte cadeau créditée d’un montant de 129,90 €.
ALES – ORANGE DÉPLOIE LA FIBRE OPTIQUE DANS CERTAINS QUARTIERS
D’ici 2022, les habitants d’Alès et de son agglomération bénéficieront tous de la fibre optique. Mais dès aujourd’hui, certains quartiers du centre-ville alésien peuvent déjà être raccordés.
2 000 logements des rues des Fauvettes, Larnac, Mésanges, Rossignols et Rouges-Gorges sont, dès à présent, éligibles à la fibre optique. Pour en bénéficier, ils doivent se rapprocher de leur bailleur immobilier et de leur syndic afin que le raccordement de leur immeuble soit voté en assemblée générale. Dès lors, l’opérateur choisi installera les points de branchement en face de chaque logement. Le client sélectionnera ensuite l’opérateur de son choix pour souscrire à une offre « fibre ».
Parallèlement au raccordement du cœur de ville, les travaux seront élargis, en 2017, à Saint-Martin-de-Valgalgues et au Pôle mécanique. Petit à petit, l’ensemble de l’agglomération alésienne sera recouverte. « Cela représente des investissements colossaux menés sur des fonds propres », souligne Salomon Botton, délégué régional d’Orange. Un budget qui ne se répercute pas sur le tarif de l’abonnement à la fibre, « pas plus onéreux que l’ADSL », assure Véronique Fontaine, déléguée aux relations avec les collectivités.
Tout sourire, le président de l’Agglo Max Roustan se réjouit de ce déploiement, qui garantit « le bon développement économique du territoire ». Pour suivre les étapesde l’installation de la fibre optique, Orange publie sur le site reseaux.orange.fr une carte de couverture compatible sur ordinateur, tablette et smartphone.
Source:Objectif Gard
CHAISES HAUTES POUR ENFANT
La sécurité mise à mal sur certains modèles
Publié le : 22/12/2016
Nos homologues hollandais, danois et tchèques ont passé au crible 36 chaises hautes pour enfant et ont relevé de nombreuses non-conformités. En plus de quelques défauts de marquages, de graves manquements de sécurité ont été constatés. Quatre de ces chaises hautes défaillantes sont présentes sur le marché français : la Nuna Zaaz, la Peg Perego Prima Pappa Zero 3, la Flexa et la Childwood Evolu 2.
De gauche à droite les chaises Childwood Evolu 2, Peg Perego Prima Pappa Zero 3, Flexa et Nuna Zaaz.
En 2015, dans le cadre d’une enquête des autorités de surveillance du marché européen, la Répression des fraudes (DGCCRF) s’était penchée sur la sécurité des chaises hautes. Elle en avait conclu que les principaux manquements à la réglementation portaient sur des défauts d’information délivrée aux consommateurs, notamment via la notice. À l’époque, 4 des 14 chaises hautes analysées avaient été déclarées non conformes et dangereuses en raison de risques d’étouffement liés à des petits éléments détachables ou de coupures possibles sur des arêtes vives. Ces produits avaient fait l’objet de mesures correctrices par les professionnels, telles que l’arrêt de la vente, le retrait, le rappel ou la destruction.
Cette année, en plus d’un test pratique auprès d’un panel d’utilisateurs (composé d’enfants et d’adultes), le laboratoire sélectionné par nos partenaires européens a vérifié la conformité à la norme EN14988 de 36 chaises hautes, vendues de 16,99 € (Ikea Antilop avec la tablette) à plus de 280 € (Stokke Tripp Trapp avec la tablette et le kit baby set). Si la grande majorité des modèles a passé les tests de sécurité sans accrocs, 4 chaises vendues en France se sont révélées défaillantes.
Tout d’abord, la Nuna Zaaz et la Peg Perego Prima Pappa Zero 3. Elles présentent des interstices où les doigts des enfants peuvent se coincer. Les fabricants de ces 2 modèles réfutent ces accusations auprès de nos confrères hollandais, arguant un débat d’experts. Selon eux et leur laboratoire de certification, leurs produits répondraient à la norme européenne.
Les doigts peuvent se coincer dans la Nuna Zaaz (à gauche) ou se pincer dans la Peg Perego Prima Pappa Zero 3 (à droite).
Les deux autres chaises concernées, la Childwood Evolu 2 et la Flexa, ont la particularité d’être des modèles polyvalents avec plusieurs hauteurs d’assise. L’Evolu 2 de Childwood peut s’utiliser en position haute pour manger à table avec les adultes ou bien en position basse au niveau d’une table enfant. Si vous disposez d’un îlot ou d’un bar, vous pouvez même adapter des pieds supplémentaires pour la surélever davantage. La notice n’indiquant pas de restrictions particulières, le laboratoire a testé la position haute et la position basse selon la norme européenne des chaises hautes. C’est dans la configuration basse que cette chaise évolutive a montré des faiblesses de stabilité : le contrepoids fait chuter la chaise vers l’arrière ou sur le côté selon les tests. Malgré ce constat, Childwood conteste les résultats auprès de nos collègues car la norme des chaises hautes ne couvre pas tous les usages de cette chaise haute multifonction. Selon le fabricant, la position basse ne peut donc pas être testée selon cette norme très exigeante. À la décharge de Childwood, la chaise en position basse est considérée comme stable selon une autre norme moins exigeante. En conséquence, Childwood s’est au moins engagé à améliorer sa notice pour indiquer les précautions d’usage à respecter pour éviter les chutes.
La Childwood Evolu 2 en position basse et haute.
Quant à la chaise haute de Flexa, il suffit de régler le niveau d’assise en installant ou enlevant des petits supports fixés à chaque pied. Comme pour l’Evolu 2 de Childwood, la position la plus basse ne répond pas aux exigences de stabilité de la norme des chaises hautes. Mais Flexa s’en explique facilement en mentionnant dans sa notice que cette position est réservée aux enfants de plus de 3 ans. La chaise dans cette configuration doit donc répondre à une autre norme plus « indulgente ». Cependant, la Flexa présente également un manque de stabilité latérale dans sa configuration haute sans la tablette. Dans ce cas, pas d’excuse ou d’interprétation possible : le fabricant danois doit agir. L’équivalent de la DGCCRF au Danemark a été prévenu de ce danger.
La chaise haute de Flexa.
PRODUITS TRUFFES : ATTENTION AUX FAUSSES PROMESSES
Les produits « à la truffe » ou « truffés » sont de saison dans les rayons des supermarchés. Mais les infractions sont nombreuses.
Risottos, pâtes, foies gras… À l’approche des fêtes, la truffe apparaît à la carte d’une foultitude de produits. Mais on ne truffe pas n’importe comment. Les industriels doivent obéir à des règles strictes, en particulier sur le pourcentage et la variété des truffes utilisées.
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Or, d’après les analyses que 60 Millions de consommateurs a menées sur trente produits à base de truffe, certains industriels ont une fâcheuse tendance à faire fi de la réglementation. Aux dépens du consommateur, persuadé d’acheter une denrée d’exception…
3 % – et pas plus – dans les foies gras
Depuis 2012, la loi exige que tout produit portant la mention « truffé » contienne un minimum de 3 % de truffes. Ce seuil descend à 1 % quand il s’agit d’un produit étiqueté « à la truffe ». Les foies gras truffés que nous avons analysés respectent la règle au sens strict, puisque aucun ne dépasse le fameux seuil minimum des 3 %.
Mais alors que la réglementation impose d’indiquer le nom usuel de l’espèce utilisée, par exemple « truffe du Périgord » ou « truffe blanche d’été » (toutes les truffes ne se valent pas, voir ci-dessous), plusieurs foies gras indiquent seulement « truffe » dans leurs ingrédients sans préciser le nom de la variété employée.
Arômes artificiels ajoutés
Chez les fabricants de pâtes et de risottos « à la truffe », le respect des seuils est plus aléatoire : par exemple, les pâtes La Pasta di Angelo à la truffe blanche ne contiennent que 0,0044 % de truffe, autant dire rien. D’autant que les analyses en laboratoire montrent que la truffe utilisée dans ce produit ne recèle aucune spore, ce qui signifie l’absence ou presque de goût.
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Deux des six risottos que nous avons testés sont également en infraction, le pourcentage de truffe indiqué étant sous le seuil du 1 % exigé par la réglementation. Le risotto Artisan de la truffe ne contient que 0,6 % de truffe blanche d’été ; celui de la marque Gallo n’en contient que 0,017 %. Autre preuve que la quantité et que la qualité ne sont pas au rendez-vous : dans la plupart des pâtes et des risottos, des arômes – souvent artificiels – ont été ajoutés.
Blanche d’été ou blanche d’Alba ?
Du côté des sauces vantant l’ajout de truffe dans leur composition, certains fabricants ne s’étouffent pas avec des scrupules quant à la véritable nature de leur truffe !
Par exemple, la sauce La Cuna Cinservas étiquetée « à la truffe blanche » peut laisser penser à de la (très prisée) truffe blanche d’Alba, alors qu’il s’agit en réalité de la truffe blanche d’été, bien moins onéreuse. D’autres marques, comme Albert Ménès et Maison de la truffe, ont carrément « oublié » de préciser la variété des truffes utilisées. Les analyses montrent d’ailleurs que deux variétés ont été mélangées.
Cependant, tout n’est pas complètement noir, puisque notre étude montre que quelques marques, notamment dans les foies gras et les sauces, obtiennent de très bonnes notes. Pas besoin de chercher beaucoup pour les débusquer : on vous donne leur nom dans notre numéro de décembre !
Le champignon magique
On l’appelle aussi le « diamant noir ». Un surnom que ce champignon aussi rare que coûteux et délicat au palais n’a pas volé.
Rare, parce que la truffe pousse discrètement à l’ombre de certains chênes, noisetiers, charmes ou tilleuls. Et comme elle est enterrée, il faut s’aider de cochons (ou aujourd’hui de chiens) bien entraînés pour la débusquer.
Coûteux car, à raison de moins de 50 tonnes récoltées chaque année en France, le champignon magique se vend au bas mot entre 500 et 1 000 € le kilo.
Attention, on parle ici de la truffe noire du Périgord (Tuber melanosporum), la « diva » des truffes françaises. Mais une vingtaine d’autres variétés sont récoltées sur nos sols, comme la truffe brumale (Tuber brumale), la truffe grise de Bourgogne (Tuber uncinatum) ou la truffe blanche d’été (Tuber aestivum) – à ne pas confondre avec la truffe blanche d’Alba (Tuber magnatum), d’origine italienne, dont le prix peut dépasser celui de la truffe noire du Périgord. Mise à part cette dernière, les autres variétés s’écoulent autour de 80-100 € le kilo.
Source: 60 millions
CAFETIÈRE NESPRESSO VERTUO
Premières impressions
Publié le : 21/12/2016
Des cafés longs avec une cafetière Nespresso : c’est désormais possible. Vendue 249 €, la Vertuo permet de préparer des tasses de trois capacités différentes : 40 ml (espresso), 150 ml (café long) et 230 ml (mug ou bol). Cette révolution pour Nespresso a été rendue possible grâce à une nouvelle technologie d’extraction du café. L’occasion pour la marque d’enfermer de nouveau les consommateurs dans son écosystème, avec des capsules au format propriétaire, vendues au prix fort.
DRAISIENNE ARCHOS URBAN eSCOOTER
Premières impressions
Publié le : 17/12/2016
Archos, connu pour ses smartphones, se lance dans la mobilité urbaine électrique. Pour inaugurer sa gamme, le français n’a pas choisi une monoroue, ni même une trottinette, mais un drôle d’engin plus proche de la draisienne, baptisé Urban eScooter. Pour 600 €, Archos promet une vitesse de 20 km/h et 30 km d’autonomie. Il vante également un compagnon facile à emporter partout, confortable pour des déplacements quotidiens. L’Urban eScooter affiche, il est vrai, plusieurs points forts. Mais aussi de nombreux défauts.
Archos sait décidément bien prendre les virages. L’entreprise française, qui s’est fait connaître avec des baladeurs MP3 dans les années 2000 avant de s’orienter vers les tablettes tactiles en 2012 puis vers les smartphones un an plus tard, s’essaye au créneau porteur du moment : la mobilité urbaine. Elle s’est associée au spécialiste chinois Airwheel, et c’est un bien curieux engin qui inaugure la gamme. Pas de monoroue, ni de trottinette, ni même d’hoverboard (skateboard électrique) : pour faire ses premiers tours de roue, Archos a choisi… une draisienne. Réapparue au rayon jouet pour aider les enfants à trouver leur équilibre, la draisienne voudrait séduire les adultes. Avec l’Urban eScooter, Archos rêve notamment de convertir les 80 % d’actifs travaillant à moins de 10 km de chez eux (1) qui prennent encore leur voiture chaque matin.
Moteur puissant, frein stressant
Pas sûr qu’il y parvienne avec ce drôle d’engin, même s’il ne manque pas d’arguments. L’eScooter est d’abord… ludique. Ne boudons pas le plaisir d’avancer sans aucun effort, même si par les fraîches températures de décembre, le coup de froid guette. Ensuite, l’accélérateur à gâchette révèle un engin réactif qui atteint les 20 km/h en quelques secondes. Archos annonce que le moteur (350 W) encaisse les pentes à 15°. L’eScooter a gravi la route sans aucun problème entre la place de la République et la Porte de Bagnolet, à Paris (et ça grimpe !). C’est dans l’autre sens que l’on frémit : le frein électrique, sous forme de bouton, n’inspire pas du tout confiance. Moins en tout cas qu’un bon vieux frein mécanique à patin ou à disque. À l’arrêt en haut d’une pente, il ne permet d’ailleurs pas de bloquer les roues pour ne pas reculer. Mais ce frein s’est avéré efficace tout au long de notre prise en main, et même, à vrai dire, assez doux. Le bouton rouge à gauche du guidon permet de freiner.
Compacte et bien équipée
Archos annonce une autonomie de 25 à 35 km que nous n’avons jamais atteinte. La batterie, annoncée comme un modèle Panasonic de 18 650 mAh (difficile à vérifier), se recharge complètement en quelques heures. Un port USB permet de l’utiliser pour recharger son smartphone. Bonne nouvelle : cette batterie est amovible. On peut donc laisser la draisienne au garage quand vient le moment de la recharger. Tant mieux, parce que le véhicule pèse plus de 14 kg (batterie comprise). Ce poids exclut d’ailleurs un usage « multi-modal », c’est-à-dire en complément du métro ou du bus. La draisienne ne se transporte pas aussi facilement qu’une trottinette électrique de 10-12 kg, surtout que le format ne s’y prête pas. Grâce à son cadre en X, l’Urban eScooter est néanmoins pliable. Rabattez le guidon et la selle, puis tournez le petit loquet situé au centre de la croix et rabattez l’accordéon, vous obtiendrez un bloc compact de 95 x 45 x 20 cm environ. Les petites roues (8 pouces) jouent en sa faveur question encombrement. Facile à ranger dans un coffre de voiture, donc, mais impossible à porter à bout de bras.
Phare à l’avant, réflecteur à l’arrière, béquille, indicateur à LED de niveau de batterie : l’eScooter est bien équipé. Une application, à télécharger sur le Google Play Store ou l’App Store, l’accompagne. Vous pourrez fixer votre smartphone sur le guidon de la draisienne (un système aimanté moyennement efficace…) et accéder à l’appli pour consulter votre vitesse et votre direction, accéder à un plan ou modifier la vitesse maximale.
L’Urban eScooter une fois pliée.
Drôle d’engin, drôle de position
Utiliser l’eScooter ne présente aucune difficulté. Pliez la béquille, enfourchez-le, trouvez le premier cale-pied, et accélérez, tout simplement. Contrairement à une monoroue, qui exige une concentration de tous les instants, il est assez stable pour laisser son esprit divaguer. Mais la position prête à sourire. Ni trottinette, ni vélo, la draisienne évoque plutôt le déambulateur des temps modernes. En outre, avec sa selle et sa vitesse de 20 km/h, elle est en plein dans le flou de la réglementation concernant l’usage des « PLEV » (Personnal Light Electric Vehicule). Surtout, le confort n’est pas optimal. À la selle un peu glissante s’ajoute l’inefficacité des amortisseurs : les irrégularités du trottoir et les pavés, fréquents à Paris, mettent les vertèbres à rude épreuve. La petite taille des roues accentue cette sensibilité aux obstacles, et la gomme dure de la roue arrière (la roue avant, elle, est gonflable), n’arrange rien. Autre limite, tout le poids est concentré à l’arrière. Moteur dans la roue arrière, corps du pilote, batterie juste en dessous… Conséquence, la roue avant de la draisienne a tendance à se soulever lorsqu’on démarre d’un coup sec.
L’embarras du choix
L’Urban eScooter ne fait pas exception : aucun des différents engins que nous avons pris en main n’est exempt de défauts. Mais la concurrence est déjà rude sur ce marché naissant, et c’est d’ailleurs tant mieux pour le consommateur. En octobre dernier, la première édition du Salon Autonomy, consacré à la mobilité urbaine, a réuni des dizaines d’exposants à Paris. Archos a toutefois un avantage : la marque est connue des consommateurs. Elle permet donc de croire en des produits de qualité et en l’existence d’un service après-vente (ce qui n’est pas toujours le cas). Le français prévoit déjà d’étoffer sa gamme avec d’autres petits véhicules électriques au premier trimestre 2017. Reste à voir si, pour leurs petits déplacements quotidiens, les consommateurs prendront le même virage.
Notes
(1) Source Insee, Insee Première, juin 2016.
COMMENT PROFITER DES AIDES A LA RÉNOVATION THERMIQUE EN COPROPRIÉTÉ ?
Réaliser des travax d’économies d’énergie permet de réduire la facture de chauffage, de gagner en confort et de valoriser son patrimoine. Le moment est propice pour se lancer car, actuellement, les incitations financières sont nombreuses. Elles sont d’autant plus précieuses qu’une rénovation énergétique revient, en moyenne, entre 10 000 et 15 000 euros.
1 Qu’impose la loi en matière de rénovation énergétique?
Plusieurs dispositions réglementent la rénovation thermique. Depuis le 1er janvier 2017, les copropriétés de plus de 9 lots (tous lots confondus, y compris caves et
parkings) doivent mettre en place un fonds travaux alimenté annuellement par une somme représentant au moins 5 % du budget prévisionnel.
Les copropriétés équipées d’un chauffage collectif doivent, par ailleurs, avoir réalisé un bilan énergétique avant le 1er janvier 2017. En fonction du nombre de lots et de la date de construction du bâtiment, il s’agit d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) collectif ou d’un audit énergétique. L’audit doit être confié à un bureau d’études spécialisé alors que le DPE collectif, qui est un dispositif plus léger, peut être effectué par un diagnostiqueur certifié. Même si le non-respect de cette obligation n’entraîne aucune sanction, vous avez tout intérêt à l’effectuer. Cela vous permettra de connaître la consommation énergétique de votre immeuble et de bénéficier de conseils pour l’améliorer.
En revanche, une rénovation énergétique pourra vous être imposée si vous ravalez votre immeuble ou refaites sa toiture. À compter du 1er janvier, en effet, vous devrez entreprendre simultanément des travaux d’isolation ; c’est le principe des «travaux embarqués». Le législateur a prévu quelques exceptions: par exemple, lorsque les travaux ne respectent pas les règles de servitude et d’urbanisme ou s’ils sont contraires aux prescriptions en vigueur dans les secteurs sauvegardés ou classés.
2 De quelles aides peut-on bénéficier?
Les copropriétaires peuvent, d’abord, bénéficier d’aides «individuelles», qui leur sont versées directement. Elles peuvent prendre la forme d’avantages fiscaux, comme le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) ou la TVA à 5,5 %, d’un prêt sans intérêts (Eco-PTZ) ou bien de subventions allouées par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) ou les collectivités locales. Les informations sur ces aides locales sont disponibles sur le site Internet renovation-info-service.gouv.fr.
D’autres subsides sont, en revanche, destinés au syndicat des copropriétaires. Celui-ci peut, notamment, avoir accès à un Eco-PTZ «collectif». Sa mise en place doit être votée en assemblée générale, à la même majorité que les travaux financés ; les copropriétaires intéressés ont deux mois pour se manifester auprès du syndic. Les copropriétés peuvent aussi profiter de certificats d’économies d’énergies (CEE) qui procurent une ristourne sur le montant des travaux ou sur la facture de combustibles.
3 Doit-on se faire aider pour des opérations d’envergure?
Les syndics le reconnaissent eux-mêmes, il est parfois difficile de se repérer dans les méandres des différentes aides à la rénovation énergétique. Certains professionnels conseillent parfois de recourir à un ingénieur financier pour évaluer précisément à quoi la copropriété et les copropriétaires peuvent prétendre. Ce service à un coût: de 2 000 à 8 000 euros en fonction du nombre de lots.
Si le chantier comporte plusieurs catégories de travaux (par exemple, l’isolation des façades et la rénovation de la chaufferie), vous pouvez vous adresser à un architecte qui définira un cahier des charges, sélectionnera les entreprises et suivra le chantier. Ses honoraires représentent, en moyenne, 8 % du coût des travaux. Vous pouvez aussi passer par une entreprise générale spécialisée dans la rénovation thermique.
Les copropriétés de 30 lots et plus peuvent s’adresser à une société d’économie mixte (par exemple, la SEM Énergies Posit’IF en Île-de-France). Elles ont alors un interlocuteur unique chargé de l’intégralité du chantier: audit énergétique, plan de financement, coordination et réception des travaux. En passant par ces sociétés, elles peuvent aussi bénéficier d’un nouveau dispositif: le tiers financement. Avec ce montage, la SEM avance tout ou partie du montant des travaux à la copropriété. Le remboursement est indolore, puisque les charges restent identiques, la SEM se remboursant sur les économies de chauffage.
Source: Le Figaro
COMPTE NICKEL
Les opérateurs de téléphonie freinent des
quatre fers
Publié le : 19/12/2016
Entre les opérateurs télécoms et les titulaires d’un compte bancaire Nickel, ce n’est pas le grand amour. À tel point que plusieurs d’entre eux se sont vu refuser la souscription d’un forfait. Ils paient ainsi pour les agissements de quelques escrocs qui ont vu dans ce compte sans banque, disponible dans les bureaux de tabac, un moyen pour récupérer des téléphones à bon prix.
On savait déjà qu’ils pouvaient rencontrer des problèmes pour payer aux bornes automatiques de carburant ou aux péages. Mais les titulaires d’un compte Nickel peuvent aussi éprouver des difficultés au moment de souscrire un forfait de téléphonie mobile ou un abonnement d’accès à Internet. C’est une de nos lectrices qui nous a alertés. Alors qu’elle souhaitait souscrire à la toute nouvelle offre CDiscount Mobile, elle a eu la surprise de constater que son numéro IBAN lié à son compte Nickel n’était pas accepté par l’opérateur.
Chez EI Télécom, qui gère les abonnements mobiles de CDiscount, mais aussi de NRJ Mobile, Auchan Télécom, CIC Mobile, Crédit mutuel Mobile et Cofidis Mobile, on assure que le fait d’être titulaire d’un compte Nickel n’est pas en soi un motif de refus. On reconnaît toutefois que certaines demandes de souscription peuvent être refusées lorsque « les conditions de sécurité et d’identification ne sont pas réunies ». « Cela est indépendant de l’établissement bancaire d’origine », assure l’opérateur. Difficile néanmoins de croire à une coïncidence dans la mesure où il a suffi à notre lectrice de fournir l’IBAN d’un compte bancaire classique pour voir son inscription acceptée.
Les clients d’EI Télécom ne seraient pas les seuls concernés. Sur les forums, certains assurent avoir rencontré des problèmes similaires avec SFR et Bouygues Télécom. Le premier nous certifie pourtant que « les clients sont acceptés » dans la mesure où « la carte associée au compte Nickel est une MasterCard ». Quant à Bouygues Télécom, il reconnaît avoir suspendu les souscriptions des titulaires de compte Nickel après avoir constaté un nombre d’impayés largement supérieur à la moyenne (plus de 25 % à en croire l’opérateur). « Il est apparu rapidement que le compte Nickel était détourné de son usage par des personnes malintentionnées pour organiser des fraudes, notamment dans le cadre de souscriptions de forfaits de téléphonie ». En clair, l’opérateur soupçonne des escrocs d’avoir profité d’une faille dans le système pour récupérer des téléphones subventionnés sans payer, pendant les 24 mois suivants, le forfait allant avec. Bouygues pourrait néanmoins revenir prochainement sur sa décision. L’opérateur reconnaît en effet que les outils de contrôle mis en place par la Financière des paiements, qui gère le compte Nickel, ont permis de baisser de façon très significative les taux d’impayés de ses clients.
Seul Free et Orange l’acceptent
À l’heure actuelle, seuls Free et Orange acceptent les titulaires de compte Nickel. Mais alors que Free assure l’accepter dans les mêmes conditions que n’importe quel autre client, Orange conditionne la souscription au paiement d’un dépôt de garantie de 265 €, à verser dans les 48 heures suivant la souscription du contrat. Cette somme est restituée au bout de 12 mois d’abonnement si aucun incident de paiement n’a été constaté.
Avec plus de 440 000 clients à la fin 2016, le compte Nickel connaît un franc succès. Distribué dans les bars-tabacs, il permet à tout un chacun de bénéficier d’une carte bancaire et d’un relevé d’identité bancaire pour effectuer des prélèvements et des virements, sans disposer de compte bancaire. S’il est ouvert à tous, il s’adresse surtout aux jeunes et aux personnes faisant l’objet d’un interdit bancaire.
ABATTOIRS
Le contrôle vidéo mis à mort ?
Publié le : 17/12/2016
La proposition d’un contrôle vidéo sur les chaînes d’abattage, évoqué dans le cadre de la loi sur le respect des animaux en abattoir, a été supprimée par la commission des affaires économiques qui examinait le futur texte de loi le 14 décembre 2016. Une décision vivement contestée par les députés à l’initiative de la loi qu’ils jugent dénaturée par ce retrait.
Le grand projet de loi sur l’abattage des animaux de boucherie a accouché d’une souris. C’est le constat amer que tire le député Olivier Falorni, responsable de la commission d’enquête sur les conditions d’abattage créée en avril à la suite de plusieurs vidéos de maltraitance diffusées par l’association L214 qui avait réveillé les consciences face aux conditions parfois insoutenables dans lesquelles les animaux de boucherie vivaient leurs derniers instants. Un groupe de réflexion qui aura siégé 6 mois, effectué 4 visites inopinées dans des abattoirs et auditionné une centaine d’acteurs gravitant dans ou autour des abattoirs (éleveurs, ouvriers et vétérinaires en abattoirs, représentants des cultes…).
Ce travail de longue haleine avait abouti en septembre sur 65 propositions pour améliorer les pratiques et assurer plus de transparence autour de ces lieux décrits comme de véritables boîtes noires. Certaines propositions relevaient de la pratique ou du pouvoir réglementaire (augmenter le recrutement de vétérinaires, soumettre les fabricants de matériel d’étourdissement à un agrément…). D’autres supposaient une modification législative. Parmi elles, une proposition phare rendant obligatoire l’installation de caméras dans toutes les zones des abattoirs où des animaux vivants sont manipulés. Une mesure qui avait suscité la polémique, ses opposants invoquant un possible détournement de son usage à des fins productivistes ou de « flicage » des salariés.
Au grand dam des défenseurs de la loi, la proposition de contrôle vidéo a finalement été supprimée du texte retenu par la commission des affaires économiques le 14 décembre. Dans un communiqué, Olivier Falorni, rapporteur de la loi, « regrette vivement cette position extrêmement conservatrice de la commission alors même que la proposition de loi initiale avait été signée par des représentants de tous les groupes politiques composant l’Assemblée nationale ». Au point de voter contre le texte sous sa forme actuelle. Le contrôle vidéo sera quant à lui proposé en séance publique et soumis au vote du Parlement le 12 janvier. « Chacun devra, alors, assumer sa position », conclut le parlementaire.
COMBIEN DE TEMPS GARDER PAPIERS ET DOCUMENTS
Pendant combien de temps faut-il conserver ses papiers et documents administratifs ? Relevés bancaires, quittances de loyer, impôts, fiches de paye… Les délais de conservation varient en fonction de la nature des pièces. Les règles à connaitre pour savoir ce qu’il est possible de jeter et ce qui, à l’inverse, doit être soigneusement conservé.
ENQUÊTE – DÉFAUTS DE FABRICATION ET PANNES: QUE FAIRE?
Source: Stop arnaques
1 /Déceler les problèmes
Une voiture qui tombe en panne, une maison dont le chauffage ne fonctionne pas, une toiture qui prend l’eau… quand on est un particulier, les malfaçons et vices cachés ne sont pas évidents à identifier. Stop Arnaques vous livre des astuces pour arriver.
Qu’est-ce qu’un vice caché ?
Que renferme précisément ce terme ? Selon l’article 1641 du Code civil, «Le vendeur est tenu de la garantie à raison des défauts cachés de la chose vendue qui la rendent impropre à l’usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement vendeur est tenu de la cet usage que l’acheteur ne l’aurait pas acquise, ou n’en aurait donné qu’un moindre prix, s’il les avait connus». En résumé, le vice caché est un défaut que l’acheteur ne peut déceler et dont il n’a pas eu connaissance au moment de la vente. Une fissure importante dans une façade recouverte de plantes grimpantes et mettant en péril la solidité de la construction, une installation de chauffage inutilisable, le non raccordement de la maison au tout-à-l’égout… autant de défauts qui nuisent à l’équilibre de la maison et qui correspondent aux critères du vice caché si tant est que l’on vous ait dissimulé ces informations avant la signature de vente.
Logiquement, il est possible de se retourner vers le vendeur en cas de découverte de vice caché, mais dans la pratique et dans le cas d’une vente immobilière, certains notaires s’appuient sur l‘article 1643 du Code Civil pour exonérer les vendeurs des vices cachés. «il (le vendeur) est tenu des vices cachés, quand même il ne les aurait pas connus, à moins que, dans ce cas, il n’ait stipulé qu’il ne sera obligé à aucune garantie». Un conseil : pour ne pas tomber dans le piège du vice caché, demandez une contre-visite avant d’acheter et allez-y avec un professionnel du bâtiment afin qu’il puisse déceler les éventuels défauts graves de votre future habitation.
Tout savoir sur les malfaçons
Faire construire ou rénover son logement est souvent un peu effrayant car les sommes en jeu sont colossales. D’où la peur de se faire arnaquer et, plus largement, de voir un rêve de confort pour toute la famille se briser. ll faut avant tout se rassurer : les professionnels du bâtiment ne sont pas tous des escrocs mais, l’erreur étant humaine, il se peut que des désordres ou des malfaçons surviennent au cours du chantier.
A quoi faut-il faire attention ?
Quelles sont les malfaçons les plus courantes sur les chantiers ? Selon Jean-Pierre Dupré, dirigeant de SFTS (expertise-maison.com) et membre du réseau d’experts du bâtiment AID’ABATIR, «les fissures en façades, les fuites et défauts d’étanchéité des couvertures, les condensations intérieures, les fissures des cloisons, l’insuffisance d’isolation thermique et les défauts de parfait achèvement» sont les soucis les plus fréquemment rencontrés.
Pour limiter les risques de problèmes, Jean-Pierre Dupré conseille de «réaliser des travaux avec factures, d’avoir des devis avec des prix forfaitaires et définitifs, de choisir des entreprises qualifiées, de lire les contrats, d’assurer le suivi des travaux, de ne pas signer de documents vierges, de ne pas régler d’avance les appels de fonds et de tenter de conserver une retenue de garantie de 5% sur les travaux jusqu’à la levée des réserves».
L’assurance dommages – ouvrage
Quand vous réalisez de gros travaux qui touchent à la structure du bâtiment, il est important de prendre une assurance dommages-ouvrage qui jouera si malfaçons il y a. Certes, elle coûte un peu d’argent jusqu’à 3 ou 4% du montant des travaux mais elle vous garantit, en cas de problèmes graves, de prendre en charge les travaux, d’en payer le préfinancement et de chercher les responsabilités auprès de l’entrepreneur ou du fabricant de matériel.
Elle est censée être obligatoire mais dans la pratique, les gens ont tendance à ne pas la prendre par souci d’économie. Une erreur à ne pas commettre !
Faire appel a un expert indépendant.
Peu de consommateurs le savent et pourtant ils peuvent recourir a un expert indépendant afin d’etre accompagnés lors de la construction ou de la rénovation de leur logement.
Quel est son rôle?….. En proposant ses connaissances techniques et légales, il rétablit un équilibre entre les professionnels du bâtiment qui maitrisent leur sujet et le particulier qui, bien souvent, n’y connait pas grand chose. Il ne faut hésiter a faire appel a cet expert par exemple au moment de la réception du chantier, moment au cours duquel vous pouvez émettre les réserves en cas de désordres ou de malfaçons constatés.
2/ Quels recours en cas d’abus ?
Si vous êtes face à un défaut de fabrication évident ou une malfaçon identifiée, il est temps de faire valoir vos droits. Voici la marche à suivre pour espérer obtenir gain de cause.
Un point sur les garanties
Si votre problème concerne un produit de grande consommation acheté auprès d’un vendeur professionnel, vous bénéficiez des trois garanties suivantes :
la garantie légale de conformité du bien au contrat, la garantie légale des vices cachés et la garantie contractuelle dite commerciale. La première, régie par les articles L. 211-1 à L.212-1 du Code de la consommation, précise que, si le bien n’est pas conforme, l’acheteur est en droit de demander soit la réparation, soit le remplacement du bien (cela dépend de sa valeur et de l’importance du défaut).
La deuxième dépend du Code civil, elle est valable quel que soit le produit acheté : le défaut doit être antérieur à la vente et rendre le produit impropre à l’usage auquel il est destiné. L’action en garantie pour vice caché doit être intentée au maximum 2 ans à compter de sa découverte. Enfin, la dernière est définie par les articles R. 211-1 à R.211-5 du Code de la consommation.
Cette garantie supplémentaire par rapport à la garantie légale, gratuite ou non en fonction du fabricant, est matérialisée par un contrat de garantie qui en définit la durée et la portée.
Si votre problème concerne un désordre ou une malfaçon constaté lors de la construction ou la rénovation de votre logement, vous disposez également de trois garanties, qui courent à compter de la date de réception. La garantie de parfait achèvement couvre les réparations de tous les désordres ou défauts de conformité qui apparaissent dans l’année suivant la réception. La garantie biennale couvre le bon fonctionnement des éléments d’équipement séparables du gros œuvre (par exemple, les canalisations, la robinetterie…), elle peut être engagée dans un délai de deux ans.
Enfin, la garantie décennale (valable dix ans) couvre la réparation des dommages
qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui, l’affectant dans I’un de ses éléments constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement, le rende impropre à sa destination. C’est le cas par exemple d’une installation de chauffage au sol défectueuse.
Un terrain d’entente
Si vous souhaitez que l’on vous répare un produit ou que l’on règle un désordre de construction, le premier réflexe est de chercher une solution à l’amiable. Parlez-en de vive voix avec le vendeur ou le constructeur. Si rien ne bouge, envoyez une lettre recommandée avec accusé de réception en mettant le professionnel en demeure de réaliser les réparations et conservez le double de votre courrier, vous en aurez besoin si d’aventure la procédure va plus loin.
Une procédure judiciaire
ll est plus rare d’en arriver jusque là car la plupart des professionnels sont de bonne foi et ne tardent pas à réparer le produit non conforme ou défectueux. Toutefois, si vous tombez sur une personne qui ne donne pas suite à votre courrier, il est possible de vous tourner vers la justice pour obtenir gain de cause. Dans ce cas, il est conseillé de vous faire aider ou représenter par une association de consommateurs.
Première solution : recourir à la saisine simplifiée. Adaptée aux petits litiges de consommation (quand les sommes en jeu n’excèdent pas 4.000 €), cette procédure simplifiée et gratuite consiste à remplir une déclaration au tribunal d’instance ou de proximité. Deuxième solution : opter pour le ré1éré. Cette procédure payante permet en cas d’urgence d’obtenir une décision provisoire mais rapide d’un tribunal. Renseignez-vous auprès du greffe du tribunal le plus proche. Dernière solution : prendre l’initiative d’un procès avec une assignation devant le tribunal d’instance ou de grande instance.
LE MÉDIATEUR, UN NÉGOCIATEUR EN VOGUE.
En France, la mission et le rôle du médiateur repose sur l’ordonnance N° 2011-1540 du 16 Novembre 2011, prise en application de la loi du 17 mai 2011 de simplification et d’amélioration de la qualité du droit. Il faut dire que le concept de médiateur ( gratuit) est en vogue depuis ces derniers temps. On en trouve dans les secteurs des communications électroniques, de l’énergie, du tourisme, de la santé, des transports, de l’assurance, de la banque et de la finance. On peut recourir a leur service uniquement après avoir tout fait pour obtenir une négociation a l’amiable avec le professionnel. Certaines associations de consommateurs détaillent sur leur site internet les caractéristiques de chacun de ces médiateurs.
Léna Morvan, chargée de mission et juriste pour le secteur consommation au sein de Ia CSF, Confédération syndicale des familles
<<Le mieux est de ne pas attendre pour porter réclamation>»
Comment faut-il procéder pour obtenir la réparation ou Ie remplacement d’un produit ?
On peut obtenir le remplacement ou la réparation d’un produit quand il est défectueux, quand il ne correspond pas aux attentes du consommateur ou encore quand il ne fonctionne pas. Le mieux est de contacter, dans un premier temps, l’entreprise par téléphone pour obtenir les coordonnées postales exactes et savoir s’il n’existe pas de procédure interne spécifique pour bénéficier de la réparation ou du remplacement.
Ensuite, nous conseillons d’envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception car cette dernière est bien souvent nécessaire quand on n’a pas obtenu gain de cause et que l’on souhaite aller plus loin dans les recours.
Justement, quels sont les recours possibles ?
Si la lettre recommandée n’a pas eu de résultat, vous pouvez vous tourner vers un médiateur, d’autant qu’ils sont de plus en plus nombreux. Prenons un exemple concret, un consommateur achète un téléphone chez un opérateur de téléphonie mobile mais ce produit est défectueux. Après un appel et un courrier, s’il n’obtient pas satisfaction, le consommateur peut s’adresser au médiateur des communications électroniques.
Si ce recours ne donne aucun résultat (rappelons que le médiateur ne rend pas de décision obligatoire), l’acheteur peut s’adresser à une association de consommateurs qui l’épaulera s’il décide ou d’entreprendre une action en justice.
Les problèmes de produits non conformes défectueux sont-ils
plus fréquents lorsque l’on achète via internet ?
Dans le cas d’une vente physique, vous récupérez le produit au sein du magasin. Avec internet, c’est un peu plus risqué avec des problèmes de livraison, de passation et confirmation de commandes, de paiement électronique… D’autre part, internet permet de vendre depuis l’étranger : il est alors difficile de résoudre les nombreux litiges qui sont portés à notre connaissance car nous sommes face à l’application de droit étranger !
Quels conseils donneriez-vous à une personne qui se trouve face à un produit défectueux ou non conforme ?
Le mieux est de ne pas attendre trop longtemps avant d’entreprendre quoi que ce soit ! Une personne est venue nous voit’ à l’association plus de deux ans après avoir acheté le produit mis en cause, sans jamais avoir envoyé de courrier au vendeur incriminé. Or, si le litige va devant un juge, cette attente peut se retourner contre elle. Le magistrat peut le lui reprocher.
COMPTEUR LINKY
« Des risques sanitaires peu probables »
Publié le : 16/12/2016
L’expertise de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) sur les effets sanitaires potentiels des compteurs communicants Linky était très attendue. Elle vient de sortir et devrait rassurer les inquiets.
Face aux inquiétudes que suscite le compteur électrique Linky, la direction générale de la Santé avait chargé l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, d’une expertise visant à évaluer l’exposition de la population aux champs électromagnétiques émis par les compteurs communicants et les effets sanitaires potentiels associés.
Cette expertise était très attendue, tant par les élus locaux soumis à la forte pression des militants anti-Linky que par les usagers légitimement inquiets face à ces nouveaux compteurs.
Les consommateurs peuvent être rassurés par l’expertise publiée jeudi 15 décembre. Elle conclut en effet « à une faible probabilité que l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les compteurs communicants, dans la configuration de déploiement actuelle, engendre des effets sanitaires à court ou long terme ».
Que ce soit en champ électrique ou magnétique, précise l’Anses, « les compteurs Linky sont à l’origine d’une exposition comparable à celle d’autres équipements électriques déjà utilisés dans les foyers depuis de nombreuses années ». Autrement dit, les compteurs Linky ne présentent pas plus de risques pour la santé que les téléviseurs, les chargeurs d’ordinateur portable ou les tables de cuisson à induction.
Rapport à venir de l’Agence sur l’électrosensibilité
L’Anses note cependant que les objets connectés se multipliant, la question de l’exposition de la population aux champs électromagnétiques doit être anticipée et systématisée avec de nouvelles normes techniques et une information claire et compréhensible fournie aux usagers. Une avancée qui serait précieuse pour les personnes électrosensibles, le rapport à venir de l’Agence sur l’électrosensibilité est également très attendu.
Concernant Linky, on devrait prochainement confirmer avec précision les niveaux d’exposition, déjà reconnus faibles. À la demande de l’Anses, le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) est en train de mener une campagne de mesures en situation réelle. Elle porte à la fois sur l’exposition des usagers aux compteurs électromagnétiques classiques et aux nouveaux compteurs Linky.
Mais quels que soient ses résultats, il y a fort à parier que les militants anti-Linky radicaux ne désarmeront pas, eux qui usent et abusent de la désinformation en accusant même l’UFC-Que Choisir d’être pro-Linky ! Toutes les prises de position de l’association et tous les articles consacrés au sujet dénoncent pourtant sans relâche l’absence d’intérêt de Linky pour les consommateurs, son coût et le risque vis-à-vis de la protection des données personnelles. Sans pour autant inventer des risques pour la santé ou mettre les usagers face à un risque ultérieur de coupure de courant ou de facturation de relevé.
AUDIOPROTHÈSES
Les propositions de l’Autorité de la
concurrence
Publié le : 15/12/2016
Le coût prohibitif des prothèses auditives est la première raison, mais pas la seule, du sous-équipement des Français. L’Autorité de la concurrence vient de formuler des propositions pour faire baisser le prix à l’achat.
Ce n’est pas un secret, pour s’offrir des audioprothèses, mieux vaut avoir les moyens. Comme l’a montré une étude de l’UFC-Que Choisir en 2015, s’équiper d’audioprothèses coûte cher : 3 000 € en moyenne pour les deux oreilles, avec un reste à charge considérable de 2 000 € pour l’utilisateur, l’assurance maladie et les complémentaires santé couvrant mal la dépense. Conséquence, les personnes qui devraient s’équiper traînent avant de le faire, ou ne le font carrément pas : sur les trois millions dont l’audition pourrait être améliorée par un appareillage, seulement deux millions ont franchi le pas.
L’Autorité de la concurrence a formulé hier des propositions pour lever les freins à l’équipement. Dans son avis, elle recommande d’abord de dissocier la phase d’acquisition de la prothèse des prestations de suivi de l’audioprothésiste. Actuellement, en effet, la somme acquittée comprend non seulement l’appareil et les ajustements dans les semaines qui suivent l’achat, mais aussi les réglages qui peuvent intervenir tout au long de la vie de l’appareil. Ce couplage rend l’appareillage d’emblée très coûteux, sans compter que l’utilisateur se retrouve captif : s’il n’est pas satisfait du travail de son audioprothésiste, il ne peut pas en changer. Ce qui explique peut-être pourquoi tant d’audioprothèses finissent au fond d’un tiroir au bout de quelques mois seulement, malgré la dépense engagée. La dissociation de l’offre aurait l’avantage de faire baisser le coût d’achat, et d’animer la concurrence dans un secteur peu enclin au changement.
Autre piste suggérée par l’Autorité de la concurrence et partagée par l’UFC-Que Choisir : favoriser l’augmentation du nombre d’audioprothésistes en exercice. Elle verrait d’un œil bienveillant la suppression du numerus clausus, qui aurait l’avantage d’augmenter le nombre de professionnels disponibles et de favoriser ainsi l’ouverture de magasins spécialisés, notamment ceux qui, actuellement, tentent de faire baisser les prix. Les restrictions actuelles limitent trop la concurrence et le choix des utilisateurs : à part dans les grandes villes, il est rare d’avoir la possibilité de faire jouer la concurrence.
La balle est désormais dans le camp du ministère de la Santé, qui a la main sur les deux variables : aussi bien la tarification des prestations de santé que le numerus clausus dans la formation des futurs audioprothésistes
ASSURANCES VIE EN EUROS
Les réserves sont bien garnies
Publié le : 14/12/2016
Les fonds en euros sont-ils risqués ? La question taraude des millions d’assurés, inquiets du discours alarmant que diffusent depuis des mois les pouvoirs publics et les assureurs sur la solidité de ces supports en cas de forte remontée des taux obligataires. L’étude que vient de publier le site Good value for money (GVFM), une structure d’analyse indépendante du marché de l’assurance vie, devrait les rassurer : les provisions des compagnies sont au plus haut !
En donnant au Haut conseil de stabilité financière (HCSF) la possibilité de suspendre temporairement une opération de retrait en cas de risques pesant sur la stabilité du système financier, la loi Sapin 2 qui vient d’être promulguée a semé un vent de panique et poussé nombre de détenteurs de fonds en euros à céder au discours commercial des bancassureurs qui les incitent depuis des mois à injecter davantage d’unités de compte (UC) dans leur contrat. Pourtant, rappelons-le, si les supports en UC, investis en actions ou en immobilier, offrent un potentiel de rendement plus important que les fonds en euros, c’est au prix d’une prise de risque totale : contrairement à ce qui prévaut pour les fonds en euros, les assureurs ne garantissent pas les sommes placées sur ces UC. Elles suivent à la hausse comme à la baisse leurs marchés de référence.
Le prix de la garantie
Majoritairement investis en obligations d’État, les fonds en euros relèvent, eux, d’un fonctionnement bien différent. Le montant de leurs garanties, exprimées en euros (d’où leur nom), est la contrepartie des primes versées par l’assuré. Ces sommes constituent une dette pour l’assureur. Il est dans l’obligation légale de pouvoir faire face à cet engagement à tout moment, en versant à l’assuré, lorsqu’il le demande, (d’où le terme de « rachat »), son capital majoré d’un rendement annuel définitivement acquis (effet cliquet).
Cette contrainte pousse les assureurs à constituer diverses provisions. L’étude de Good value for money porte sur quatre d’entre elles, les plus significatives : la provision pour participation aux bénéfices (PPB) ; la réserve de capitalisation ; les plus-values latentes immobilières et les plus-values latentes actions (voir encadré ci-dessous).
« Nous avons évalué la situation financière des compagnies à fin 2015 en passant au crible les fonds en euros de 53 assureurs pesant 1 598 milliards d’euros d’encours soit 99 % du marché », précise Cyrille Chartier-Kastler, fondateur de Good value for money. Et force est de constater qu’au regard de ces chiffres qui retracent l’évolution de ces diverses réserves sur quatre ans, il n’y a apparemment pas péril en la demeure !
Réserves au top
Les dotations les plus significatives concernent les PPB (provisions pour participation aux bénéfices). Alimentées par les surplus de bénéfices financiers engrangés lorsque les marchés sont bien orientés et redistribuées aux assurés dans les huit années qui suivent leur constitution, les provisions pour participation aux bénéfices représentaient fin 2015 l’équivalent de 2,62 % de rendement mis en réserve. Soit, en d’autres termes, 2,62 % des encours sous gestion. À titre de comparaison, ce taux était de 1,43 % en 2012. « Cette forte hausse est notamment due aux importants provisionnements réalisés l’an passé par Prédica (compagnie du Crédit agricole), CNP Assurances et BNP Paribas Cardif. À eux seuls, ces trois poids lourds ont mis en réserve 4,43 milliards d’euros, soit plus de la moitié des dotations de l’ensemble du marché qui ont atteint 8,8 milliards d’euros fin 2015 », indique Cyrille Chartier-Kastler. L’expert table pour 2016 sur une PBB stabilisée aux alentours de 2,8 % à 2,9 %.
La progression est nettement moins spectaculaire pour la réserve de capitalisation : 1,23 % de réserve de rendement fin 2015, contre 1,17 % quatre ans plus tôt. Elle est en revanche bien marquée pour les plus-values latentes immobilières (15,4 milliards d’euros enregistrés fin 2015, soit une réserve de rendement de 1,17 % en hausse de 19 % par rapport à 2012) et les plus-values latentes actions (27,7 milliards d’euros, soit un taux de 2,10 % contre… 0,30 % en 2012). « Si l’on cumule ces quatre postes, on constate que depuis 2012, les provisions globales des assureurs ont pratiquement doublé, passant de 3,87 % à 7,1 % de réserve de rendement », conclut Cyrille Chartier-Kastler. De quoi mettre du baume au cœur des assurés. Et les pousser à réfléchir à deux fois avant de se précipiter sur les UC !
Les mots pour comprendre
La provision pour participation aux bénéfices (PPB)
Toute compagnie doit reverser à ses assurés au moins 90 % des bénéfices techniques et 85 % des bénéfices financiers générés par la gestion des fonds en euros. Cette participation au bénéfice (PB) peut être distribuée chaque année ou mise en réserve dans une provision pour participation aux bénéfices (PPB) que les assureurs doivent restituer aux assurés dans un délai maximum de 8 ans.
La réserve de capitalisation
Alimentée par les plus-values réalisées lors de la cession d’obligations, cette provision technique a pour objet d’absorber d’éventuels chocs obligataires. Comme la PPB, elle appartient aux assurés, mais elle ne contribue pas directement au rendement du fonds en euros.
Les plus-values latentes immobilières et actions
Il s’agit des plus-values potentielles des différents actifs immobiliers et actions présents dans les portefeuilles que les assureurs gèrent au titre de leurs fonds en euros.
À noter, en cas de crise financière, une provision pour dépréciation durable (PDD) sera constituée si la valeur de marché d’un actif du fonds en euros est durablement inférieure à sa valeur au bilan (baisse de plus de 20 % – ou 30 % en période de forte volatilité des marchés – pendant au moins 6 mois). Et si, après calcul de la PDD, la valeur de réalisation de l’ensemble des actifs non obligataires du portefeuille se retrouve en moins-value, une provision pour risque d’exigibilité (PRE) doit être enclenchée.
LES PRÉCAUTIONS A PRENDRE AVEC L’ARRIVÉE DU FROID
Les précautions à prendre chez vous avec
l’arrivée du froid
Les frimas de l’hiver se font déjà ressentir. L’occasion de vous rappeler quelques bonnes pratiques pour protéger votre logement contre le froid.
On a en tête, avec l’arrivée de l’hiver, les fêtes de fin d’année mais on sait que cette saison coïncide également avec le froid. Et qui dit froid, dit précautions à prendre pour protéger son logement et éviter ainsi de gros dégâts. Des frais qui seraient plutôt fâcheux en cette période où les Français dépensent déjà beaucoup pour Noël et le Nouvel An.
- Chauffage, chaudière…
Des précautions doivent d’abord être prises à l’intérieur de la maison, et notamment avec les appareils de chauffage en sachant que des équipements qui ne sont pas bien entretenus ou qui sont obsolètes augmentent les risques d’incendie et de pollution intérieure. Il est alors indispensable d’entretenir les appareils, en l’occurrence la chaudière mais il faut également penser à réviser le système de ventilation. En cas de présence d’une cheminée ou d’un poêle, il est vivement recommandé de ramoner les conduits si cela n’a pas déjà été fait durant l’année.
- Vérifier les canalisations
La préparation des canalisations est incontournable et permet d’éviter bien des désagréments. En cas de grand froid, les tuyaux risquent de geler. Au retour du beau temps, ils peuvent se rompre et occasionner un dégât des eaux. Concrètement, il est nécessaire de procéder à une isolation. Il faut protéger aussi bien les canalisations à l’extérieur mais aussi celles qui se trouvent au niveau des combles. Si la maison est inutilisée, il est nécessaire de fermer l’eau.
- Isoler correctement les fenêtres…
La déperdition de chaleur entre un simple et un double vitrage est de l’ordre de 40%. Si vos fenêtres sont en PVC, même si elles ont été posées récemment, sachez qu’un réglage est nécessaire à chaque changement de saison. En effet, le PVC est un matériau qui rétrécit et s’étire en fonction de la température. Avant l’hiver, il est important de régler la pression entre l’ouvrant et le dormant. Cette manipulation est également conseillée pour les fenêtres en bois.
Pour tous les types de fenêtres, la pose d’un joint, qui peut être efficace même pour une fenêtre double vitrage, permet de diminuer les fuites d’air autour du cadre de la fenêtre et donc les pertes de chaleur. À noter toutefois, qu’il est souvent conseillé de laisser un côté du cadre sans joint, pour permettre l’aération naturelle du logement.
- … et la porte d’entrée
La porte d’entrée est souvent une véritable faille dans l’armure de votre logement contre le froid. Commencez par isoler la serrure, qui laisse pénétrer l’air dans la maison. Un simple volet pivotant de trou de serrure peut être monté juste au-dessus de la serrure elle-même, en général à l’extérieur. Si votre porte présente un vitrage, le mastic permettant son isolation doit être vérifié. En effet, avec les années il a tendance à s’abîmer et il conviendra peut-être de le changer.
Vous devez enfin vérifier les joints de la porte, ceux des gonds mais aussi ceux de l’ouverture. Pour ce faire, disposez une feuille de papier entre la porte et son cadre, coté gonds et coté ouverture. Fermez la porte et essayez de retirer la feuille. Si celle-ci s’enlève facilement, le joint doit être remplacé.
- Les astuces pour conserver la chaleur à l’intérieur
Les rideaux sont un excellent moyen de conserver la chaleur dans votre logement. Dès que la luminosité baisse, fermez aussi les volets. De même, les tapis permettent d’éviter les pertes de chaleur par le sol. Pour que les radiateurs travaillent uniquement à chauffer votre intérieur, il existe des films plastiques réfléchissants que vous pouvez dérouler et coller derrière votre radiateur. La chaleur diffusée vers le mur est ainsi redirigée vers votre pièce. Une feuille d’aluminium peut aussi être utilisée de cette manière
Source: Le Figaro
JUSTICE : TOUJOURS PLUS DE CONCILIATION
Toujours plus de conciliation
Publié le : 12/12/2016
La loi dite « justice du 21e siècle » renforce le rôle de la conciliation dans le règlement des litiges. Tout en restreignant l’accès direct au juge pour les petits litiges.
Justice débordée, justice trop lente, justice qui manque de moyens… les maux sont connus. Mais plutôt que de lui administrer un traitement de choc afin de la rendre plus efficace, les gouvernements successifs la soignent à coup de médicaments dont l’efficacité est loin d’être prouvée.
La dernière « prescription » date du 18 novembre 2016 avec la promulgation de « la loi de modernisation de la justice du 21e siècle ». Son article 4 restreint un peu plus encore l’accès direct au juge pour le règlement des petits litiges.
Il autorise en effet le juge à conditionner la saisine par déclaration au greffe du tribunal d’instance, la juridiction civile compétente pour les affaires de moins de 10 000 € (1), à une conciliation préalable, « à peine d’irrecevabilité ». En d’autres termes, si les parties n’ont pas tenté de régler leur conflit à l’amiable en passant par un conciliateur de justice (il est rattaché au tribunal d’instance, ndlr) le juge pourra ne pas donner suite à leur action.
Cet article 4 de la loi prévoit toutefois quelques exceptions. La saisine directe du juge d’instance pourra être possible lorsque l’une des deux parties sollicite auprès de lui « l’homologation d’un accord ». Elle est également envisageable « si l’une des parties justifie d’autres diligences (autre que le passage devant un conciliateur, ndlr) en vue de parvenir à une résolution amiable de leur litige ». Enfin, « l’absence de recours à la conciliation » peut être justifiée par « un motif légitime ».
La règle renforce encore le rôle de la médiation et de la conciliation dans notre paysage judiciaire. Une évolution somme toute prévisible. L’article 56 du code de procédure civile, réécrit par un décret du 11 mars 2015, avait posé les premiers jalons en imposant aux parties d’indiquer dans leur assignation à peine de nullité « les diligences entreprises en vue de parvenir à une résolution amiable du litige », sauf justification d’un « motif légitime ». Le texte ne précise cependant pas la forme que doivent prendre lesdites « diligences ».
L’objectif de ces mesures est clairement de désengorger les tribunaux, en privilégiant le règlement extra-contentieux de divers litiges, en particulier ceux de la vie courante. Elles viennent se greffer à d’autres qui vont dans le même sens.
Ainsi, en application d’une directive européenne du 21 mai 2013, les consommateurs confrontés à un problème lié à un produit ou un service peuvent recourir à la médiation afin de chercher une solution amiable avec le professionnel. Ce dernier étant tenu d’indiquer à leurs clients le nom du médiateur qu’il a désigné pour cette mission. Cette médiation consommateurs/entreprises est censée fonctionner depuis le 1er janvier 2016. En pratique, le système peine à trouver son public.
Plus récemment, ce sont les huissiers qui ont vu leurs prérogatives élargies. La loi du 6 août 2015 complétée par un décret du 9 mars 2016 institue une « procédure simplifiée de recouvrement des petites créances ». Depuis le 1er juin 2016, un huissier peut récupérer à la demande d’un créancier (ce dernier en assume les frais) une somme inférieure à 4 000 € en dehors de toute procédure ou décision judiciaire à la condition que le débiteur ait donné son accord.
Si sur le papier, toutes ces dispositions ambitionnent d’éloigner encore un peu plus le justiciable du juge, leur pertinence reste néanmoins à démontrer.
Notes
Les juridictions de proximité qui traitent des litiges jusqu’à 4 000 € auront vécues seulement quelques années. Leur suppression est programmée au 01/07/2017. Ce sont alors les tribunaux d’instance qui récupéreront les affaires qui relèvent de leur champ d’action.
GRIPPE AVIAIRE
Rebelote pour les canards
Publié le : 11/12/2016
Alors que les éleveurs de foie gras du Sud-Ouest se remettent à peine de l’épisode de grippe aviaire survenu l’hiver dernier, l’épidémie fait son retour. L’offre de foie gras de Noël devrait cependant être relativement épargnée.
Nouveau coup dur pour les producteurs de canards du Sud-Ouest. Malgré les mesures biosanitaires instaurées pour limiter la survenue de nouvelles épidémies, voilà le virus de la grippe aviaire de retour dans les élevages à quelques jours seulement de la date où la France aurait dû retrouver son statut de pays indemne. Après que les premiers cas ont été détectés fin novembre sur des canards sauvages dans le Pas-de-Calais, le virus s’est rapidement transmis à des élevages, notamment dans le Tarn. Début décembre, l’ensemble du territoire était donc placé en risque « élevé » par le ministère de l’Agriculture, déclenchant la mise en place de mesures de protection renforcée : confinement des bêtes, mise en place de filets.
En 2016, la production de foie gras du Sud-Ouest avait baissé de 25 % en raison de l’épisode de grippe aviaire de l’hiver 2015-2016. Les mesures sanitaires mises en place – dont un vide sanitaire de 4 mois dans les élevages – avaient entraîné une forte baisse du nombre de canards mis en production au cours de l’été : soit 9 millions de palmipèdes en moins.
Une crise sanitaire qui aura finalement eu peu d’impact sur l’offre au moment des fêtes, les foies gras vendus à la fin de l’année étant majoritairement issus de canards mis en élevage à la fin de l’été. Il faut en effet compter environ 105 jours (trois mois et demi) entre l’éclosion des œufs et l’abattage des canards gavés.
Pas d’incidence sur la santé humaine
Selon le Cifog (Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras) l’offre en cette fin d’année ne devrait pas être réduite de plus de 10 % grâce à plusieurs leviers de compensation. D’une part, la baisse de l’offre a été principalement répercutée cet été. D’autre part, les producteurs ont à disposition les foies gras destinés à l’export qui ne partiront pas en raison de l’embargo sanitaire décrété par de nombreux pays, dont le Japon et Singapour, gros consommateurs de foie gras. Rappelons que cette épidémie de grippe, dont le canard est le plus souvent un porteur sain, n’a pas d’incidence sur la santé humaine mais constitue un danger pour certaines espèces de volailles qui y sont particulièrement sensibles, comme le poulet ou la dinde.
La situation reste difficile pour les éleveurs et transformateurs du Sud-Ouest qui représentent plus de 70 % de la production nationale. La filière espère toutefois que les nouvelles règles d’hygiène mises en place au printemps 2016 (vide sanitaire dans les élevages, contrôle des transports…) permettront de limiter les conséquences de cette nouvelle épidémie
DÉCHETS MÉNAGERS……….
Le recyclage patine au prix fort
Publié le : 10/12/2016
En charge de la filière des déchets d’emballages, Éco-Emballages reste loin des objectifs fixés. Un taux de recyclage qui stagne à 68 % au lieu de 75 %, une prise en charge des coûts très inférieure aux 80 % prévus. Le nouveau cahier des charges qui vient d’être adopté lui est pourtant très favorable.
Dire que la loi Grenelle avait fixé pour 2012 un objectif de recyclage des emballages ménagers de 75 %… Pratiquement cinq ans plus tard, il stagne toujours à moins de 70 %. Sur le plan financier, le compte n’y est pas non plus. Alors qu’Éco-Emballages est censé prendre 80 % des coûts en charge, on était encore à moins de 50 % en 2015. La gestion de ces déchets d’emballages a en effet coûté 1,4 milliard au total, en étant financée à hauteur de 800 millions par les collectivités locales et donc par les impôts locaux des ménages, très loin du principe de la REP, la responsabilité élargie des producteurs. Un constat d’échec de la politique de tri constaté par l’UFC-Que Choisir dès 2015.
Amorce et le Cercle national du recyclage, les associations d’élus spécialistes des déchets, comptaient donc sur le nouveau cahier des charges de la filière, autrement dit à ce jour d’Éco-Emballages, pour redresser la barre. Ils pouvaient d’ailleurs espérer, la Commission consultative réunie en septembre dernier par le ministère ayant rejeté le projet de nouveau cahier des charges à une très large majorité. Les protestataires dénonçaient un mode de financement qui conduirait à une hausse des impôts locaux plutôt qu’à une meilleure prise en charge par les producteurs et leur éco-organisme.
Mais depuis la publication du cahier des charges début décembre, c’est la grande désillusion et la colère, le ministère de l’environnement et l’éco-organisme se sont entendus dans leur dos pour réduire fortement le soutien financier à la tonne triée au lieu de l’augmenter. « Éco-Emballages financerait actuellement à hauteur de 916 millions si le taux de recyclage était de 75 %, mais avec le nouveau cahier des charges sa part tombera à 712 millions maximum, dénonce Bertrand Bohain, le délégué général du Cercle national du recyclage. Le ministère a décidé de favoriser les metteurs en marché, on restera très loin de la prise en charge à 80 % des coûts. Atteindre ces 80 % n’est même pas une obligation pour l’éco-organisme, c’est juste un objectif sans aucune sanction financière. »
Quant à l’objectif de 75 % de recyclage qu’Éco-Emballages aurait dû atteindre en 2012, il est reporté à 2022 et pas du tout de façon contraignante non plus. Là encore, aucune sanction n’est prévue. Les ménages devront trier plus avec l’extension prévue des consignes de tri à tous les plastiques ou presque, mais ce sera en payant plus pour le recyclage de ces emballages en tant que contribuables locaux. Un comble !
LE PERE NOEL S’EST TROMPE : MODE D’EMPLOI
Le père Noël est passé, mais il a fait des déçus. Peut-on réclamer quelque chose ? Et si on a acheté le produit sur Internet ?
sommaire
Un cadeau qui ne vous plaît pas
Un cadeau jamais livré ou livré endommagé
Le père Noël n’est pas infaillible. À chacun ses petites ou grosses déceptions. Le robot du petit dernier refuse de fonctionner.
Pouvez-vous exiger une réparation auprès du magasin ? L’écharpe rose offerte par votre belle-mère ne s’accorde décidément pas avec votre nouveau manteau. Pouvez-vous l’échanger contre une autre couleur ou un autre article ? La tablette que vous aviez commandée en ligne pour votre père n’est jamais arrivé sous le sapin. A qui devez-vous réclamer ?
Autant de questions qui risquent de se poser au lendemain de Noël. Pas de panique. La réglementation prévoit des solutions dans la plupart des cas de figure. 60 Millions vous donne la marche à suivre dans ce dossier.
N’oubliez pas votre ticket de caisse !
Un conseil préalable : vérifiez que vous êtes bien en possession du sésame indispensable pour pouvoir faire une réclamation, à savoir le ticket de caisse ou, dans le cas d’un achat en ligne, votre facture et votre bon de livraison. Si le cadeau vous a été offert, demandez à votre bienfaiteur de vous céder ce ticket, ou bien demandez-lui d’effectuer les démarches lui-même.
Muni de ce document et fort de vos droits, il vous restera à affronter la file d’attente du service après-vente du magasin, ou bien à contacter la hotline du vendeur en ligne. À ce propos, un petit rappel : l’appel au service après-vente ne doit pas être surtaxé (article L. 121-16 du code de la consommation). Ce numéro non surtaxé doit normalement être indiqué dans le contrat et dans le courrier que vous adresse le professionnel.
Un cadeau cassé ou défectueux
La garantie commerciale : de quoi s’agit-il ?
Le commerçant propose en général une garantie commerciale dont la durée et les conditions varient d’un commerçant à l’autre. En cas de dysfonctionnement, certains mettent un produit de remplacement à la disposition de leurs clients pendant la réparation, d’autres offrent de procéder à un échange standard les premiers mois.
La garantie peut également prévoit le remboursement des frais de déplacement, couvrir les pièces et/ou la main-d’œuvre, etc. Toutes les modalités de la prise en charge doivent être précisées dans un document écrit que vous remet le commerçant.
À LIRE >>> Appareil en panne ? Faites jouer les garanties !
La plupart du temps, la garantie est proposée par le distributeur (Auchan, Boulanger, Darty, Fnac…), qui en fait d’ailleurs un argument commercial. Mais il arrive qu’elle soit offerte directement par l’entreprise qui fabrique le produit : on parle de garantie “constructeur” ou “fabricant”. C’est généralement cette dernière qui est proposée pour les biens high-tech vendus sur Internet (ce qui permet aux sites de maintenir des prix bas).
La garantie commerciale est facile à mettre en œuvre : il suffit de vous rapprocher du service après-vente de l’enseigne où vous avez acheté le produit. Attention, la garantie “constructeur” ou “fabricant” vous impose de retourner l’appareil au fabricant. Les frais peuvent alors être à votre charge.
La garantie de conformité : que prévoit la réglementation ?
Les articles L. 217-4 et suivants du code de la consommation imposent aux commerçants d’appliquer une garantie de conformité. Cette garantie va vous permettre de défendre vos droits au remplacement ou à la réparation, voire le remboursement d’un appareil tombé en panne dans un délai de 2 ans après sa livraison.
Elle s’applique dans plusieurs cas de figure :
- lorsque le produit ne correspond pas à la description faite par le vendeur, ou figurant sur le bon de commande, la publicité ou l’étiquetage ;
- lorsque le produit n’est pas « propre à l’usage habituellement attendu d’un bien semblable », autrement dit, lorsqu’il ne fonctionne pas correctement.
Attention : cette garantie est plus difficile à mettre en œuvre que la garantie commerciale. Elle ne s’applique que pour les défauts qui existent au moment de l’acquisition. Toutefois, si le défaut apparaît au cours des deux ans suivant la délivrance du bien, il est alors présumé avoir existé au moment de l’achat (article L.217-7 du code de la consommation). Vous n’aurez donc pas besoin de prouver qu’il y avait un problème dès le départ.
Si vous faites jouer cette garantie légale, vous devrez d’abord choisir entre le remplacement et la réparation de votre produit. Toutefois, le vendeur peut refuser votre choix et avoir le dernier mot si la formule que vous avez choisie a un coût disproportionné par rapport à l’autre possibilité, compte tenu de la valeur du bien ou de l’importance du défaut.
Si ces deux solutions se montrent irréalisables (le modèle n’existe plus, ou l’option proposée présente pour vous un inconvénient important), ou si elles ne sont pas mises en œuvre dans le mois qui suit la réclamation, vous pouvez alors demander l’annulation de la vente et le remboursement de l’appareil, ou encore le garder et demander une diminution de son prix. Vous pouvez, en outre, réclamer des dommages et intérêts au vendeur, à condition bien sûr de pouvoir prouver le préjudice subi.
Les éventuels frais, dont les frais de retour, sont à la charge du vendeur. A noter : même si vous achetez sur Internet, c’est au vendeur d’appliquer cette garantie. Il ne peut donc pas vous renvoyer vers le fabricant…
Un cadeau qui ne vous plaît pas
Le cadeau a été acheté dans un magasin
Le vendeur n’est pas obligé de proposer un retour. Il ne s’agit pas d’un droit du consommateur et le commerçant applique sa propre politique. Certaines enseignes autorisent l’échange sous 15 jours, d’autres sous un mois, mais prévoient à chaque fois des impératifs : présenter le ticket de caisse et le produit dans son emballage, muni de ses étiquettes et non abîmé. Le magasin peut refuser de reprendre certains vêtements, par exemple les sous-vêtements.
Le vendeur laisse parfois le choix entre un échange ou un avoir du montant du produit à faire valoir sur un prochain achat dans une certaine limite de temps. Il est en revanche plus rare que l’enseigne accepte le remboursement pur et simple du produit.
À noter : s’il annonce dans sa boutique qu’il accepte les retours, le commerçant est obligé de respecter sa promesse.
Le cadeau a été acheté en ligne ou par correspondance
Grâce à l’article L.221-18 du code de la consommation, vous bénéficiez d’un droit de rétractation de 14 jours. Ce droit s’applique aussi aux produits soldés, d’occasion ou déstockés. Vous n’avez pas à justifier du motif du retour, ni à payer de pénalités. Attention : les éventuels frais de retour sont en général laissés à votre charge.
À LIRE >>> Sécuriser ses achats sur Internet
Le commerçant ne peut refuser de reprendre l’article, même si vous l’avez essayé ou testé, à condition évidemment que ce soit de manière raisonnable.
Cependant, le droit de rétractation ne s’applique pas à un certain nombre de produits ou prestations (article L.221-28 du code de la consommation), sauf si le professionnel vous l’accorde à titre commercial. Voici quelques exemples de produits ou services pour lesquels vous ne pourrez pas vous rétracter :
- les cassettes vidéo, DVD, CD audio et logiciels informatiques, lorsqu’ils ont été descellés par le consommateur ;
- les biens nettement personnalisés (bijou gravé à votre nom, canapé sur mesure…) ou susceptibles de se détériorer ou d’être périmés rapidement (fleurs ou denrées périssables, par exemple) ;
- les biens descellés et qui ne peuvent être renvoyés pour des raisons d’hygiène ou de protection de la santé (sous-vêtements, produits cosmétiques…) ;
- les prestations de services d’hébergement, de restauration, de loisirs qui doivent être fournis à une date ou selon une périodicité déterminée (billets de concert, voyages…) ;
- les services dont l’exécution a commencé, avec votre accord exprès, avant la fin du délai de 14 jours ;
- les journaux, périodiques ou magazines (sauf pour les contrats d’abonnement à ces publications) ;
- un contenu numérique non fourni sur un support matériel dont l’exécution a commencé après accord préalable exprès du consommateur et renoncement exprès à son droit de rétractation (exemple : téléchargement d’un logiciel, d’un livre numérique).
Comment procéder ?
Le délai de rétractation de 14 jours court à partir du lendemain de la livraison du bien ou pour les services, de l’acceptation de l’offre. Si ce délai arrive à échéance un samedi, un dimanche ou un jour férié, il est prolongé jusqu’au premier jour ouvrable (article L.221-19 du code de la consommation). Certains commerçants prévoient, à titre commercial, un délai plus long.
Pour exercer votre droit, il vous faut respecter les modalités données par le vendeur. En principe, on manifeste sa volonté de se rétracter en retournant le formulaire joint à l’achat, ou par lettre dépourvue d’ambiguïté ou via le formulaire éventuellement mis en ligne par le professionnel. Parfois, le professionnel admet que le retour du colis avec une explication vaille « rétractation ».
Concernant le renvoi du colis proprement dit, là encore suivez les consignes. Le vendeur demande souvent de joindre au produit un numéro ou un bon de retour qu’il vous fournira. Parfois même, il souhaite le retour dans l’emballage d’origine. Ne le laissez pas refuser le retour sous le seul prétexte que vous n’auriez pas suivi ses consignes. Une telle clause est jugée abusive. La Commission des clauses abusives a en effet épinglé certains marchands qui subordonnent le droit de rétractation « à des formalités excessives […] qui n’ont manifestement d’autre but que d’y faire obstacle » (recommandation CCA n° 07-02).
Comment serez-vous remboursé ?
Le remboursement doit intervenir au plus tard sous 14 jours à compter de la date à laquelle le vendeur a été informé de votre décision. Ce dernier a cependant le droit d’attendre de récupérer le produit ou de recevoir une preuve que vous avez bien expédié le colis (par exemple, récépissé de dépôt dans un point relais), en sachant que c’est le premier de ces faits qui déclenche le remboursement.
Il doit vous rembourser non seulement le prix du produit, mais aussi les frais de livraison initiaux, sauf surcoût lié à une éventuelle livraison express. En revanche, les frais de retour restent à votre charge, sauf si le professionnel ne vous a pas donné cette information au préalable, c’est-à-dire avant la commande, ou s’il a mentionné qu’il les prenait en charge.
Si vous avez réglé par chèque, vous serez remboursé par chèque ; si vous avez payé par carte bancaire, vous serez remboursé via un virement… sauf si vous avez donné votre accord au professionnel pour qu’il vous rembourse sous une autre forme qui ne vous coûtera pas de frais supplémentaires, par exemple en bons d’achat.
Un cadeau jamais livré ou livré endommagé
Le colis n’est pas livré dans les temps
La date ou le délai prévu est dépassé. Il vous faut alors mettre le vendeur en demeure de vous livrer dans un délai supplémentaire « raisonnable » que vous fixez, par exemple 8 jours à compter de la réception de la lettre de réclamation. Envoyez votre lettre en recommandé avec avis de réception (de préférence) ou par courriel (articles L.216-1 et suivants du code de la consommation).
Si la livraison n’est toujours pas exécutée, vous pourrez dénoncer le contrat de vente par une seconde lettre recommandée avec avis de réception (de préférence) ou par courriel (si ce moyen a été utilisé pour la mise en demeure). Dès réception du courrier, le contrat est considéré comme résolu et la commande annulée. Le professionnel doit vous rembourser au plus tard dans les 14 jours à compter de la réception par le professionnel de votre courrier de résolution.
À LIRE>>> Achats sur Internet : éviter les déboires de la livraison
Toutefois, vous pouvez résoudre immédiatement le contrat, sans passer par l’étape de la mise en demeure, si le vendeur refuse de vous livrer ou s’il vous informe de son impossibilité de livrer à la date convenue, ou bien si la date de livraison constituait pour vous une « condition essentielle du contrat ». Ce sera, par exemple, le cas si vous achetez une robe de mariée ou un jouet dans le cadre d’une opération de promotion pour Noël. Si vous réalisez un achat pour l’offrir à un anniversaire, signalez-le au moment de la commande ou dès que vous avez un n° de commande.
Le colis arrive endommagé
Dès la réception du colis, veillez à l’état du colis. S’il est endommagé, refusez-le en indiquant vos motifs sur le bon de livraison ou, à défaut, sur la facture. Effectuez les mêmes démarches si vous vous apercevez des dégâts seulement à l’ouverture du colis.
Si le colis est remis par La Poste contre signature, vous pouvez signaler le mauvais état de l’emballage au moment de la distribution en cochant la case prévue à cet effet. Cela peut être utile pour la constitution d’un dossier en cas de litige.
À LIRE>>> Livraison à domicile : pourquoi tant de problèmes ?
Même si vous n’avez pas effectué ces démarches, le vendeur reste responsable de plein droit (article L.221-15 du code de la consommation). Vous pouvez donc lui réclamer la livraison d’un nouveau produit ou son remboursement, à charge pour lui de se retourner contre le transporteur le cas échéant. Vous n’aurez aucun frais à payer, ni pour le retour du colis, ni pour le renvoi d’un nouveau produit.
Le vendeur n’a plus ce produit en stock
Le vendeur vous informera de l’impossibilité de livrer à la date convenue. Vous pourrez alors demander le remboursement (voir ci-dessus).
Le vendeur affirme avoir expédié le produit
Si vous ne voyez rien venir, soit la commande s’est égarée, soit il s’agit d’un retard de la part de La Poste ou du transporteur. Le vendeur doit prouver qu’il a bien effectué l’expédition, notamment en effectuant les démarches nécessaires auprès du distributeur.
De votre côté, vous pouvez déposer une contestation auprès de votre bureau de poste ou du transporteur. En tout état de cause, vous pouvez vous retourner contre le vendeur au titre de sa responsabilité de plein droit. Il devra alors vous faire parvenir une deuxième fois l’article commandé ou vous rembourser des sommes versées.
Cas particulier : vous avez choisi votre propre transporteur
Si, dans le cas d’un achat en magasin, vous avez choisi votre propre transporteur plutôt que de recourir à celui proposé par le vendeur, vous assumerez les risques à partir du moment où la marchandise est confiée au transporteur.
En cas de problème, vous devrez vous charger des démarches auprès du transporteur (article L.216-5 du code de la consommation). Si vous êtes absent lors de la remise du colis ou si le livreur ne vous laisse pas la possibilité d’en vérifier le contenu, vous disposerez de 10 jours (jours fériés non compris) suivant la livraison pour lui faire part de vos réserves par lettre recommandée avec avis de réception (article L.224-65 du code de la consommation)
Source: 60 millions
PIC DE POLLUTION
Les conseils pour se protéger
Publié le : 09/12/2016
La pollution chronique a un impact sur la santé, c’est reconnu. Mais en période de pic, comme en ce moment en région parisienne et dans la vallée du Rhône, des précautions particulières s’imposent.
Le pic de pollution aux particules fines en hiver, c’est comme les pollens au printemps : difficile de les éviter. Face à l’épisode actuel qui dure, et s’est étendu ces derniers jours aux agglomérations du Nord, de la vallée du Rhône et du Sud, voici quelques conseils pratiques pour se préserver, dans la mesure du possible.
Ce qu’il faut éviter de faire
Paradoxalement, l’idéal est de stopper les activités physiques qui, en temps normal, contribuent à la bonne santé : marcher d’un bon pas dans la rue, faire un footing, jouer dans les squares, etc. Bref, tout ce qui oblige les poumons à ventiler davantage est à éviter. Même le sport en salle est concerné, la pollution n’épargnant pas les espaces intérieurs. Les entraînements sportifs et les compétitions doivent être reportés.
Pour se déplacer, le vélo est peut-être une excellente alternative à la voiture car il contribue à ne pas aggraver la pollution, mais comme il accélère la respiration, il accroît aussi l’inhalation de particules fines par l’organisme. Pour conjuguer civisme et santé, mieux vaut donc privilégier les transports en commun, gratuits, que prendre un vélo en libre-service… Un comble !
Les personnes fragiles
Les précautions s’adressent particulièrement aux personnes fragiles. C’est-à-dire les bébés et les enfants, dont les poumons ne sont pas encore matures ; les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires ; les allergiques, asthmatiques et insuffisants respiratoires. Une consultation médicale s’impose si les symptômes cardiaques ou respiratoires s’aggravent.
Les conséquences possibles
Le pic de pollution est susceptible d’entraîner toux, maux de gorge, congestion nasale, démangeaison des yeux. Sans fièvre, ces symptômes ne nécessitent pas d’avis médical, des lavages au sérum physiologique suffisent le plus souvent. L’irritation peut cependant faciliter l’action des virus respiratoires hivernaux. Pour les personnes malades, la pollution peut entraîner une crise d’asthme ou l’accélération du rythme cardiaque. Si le traitement habituel ne suffit pas, il faut voir un médecin. L’impact des pics de pollution sur les consultations aux urgences et sur la mortalité est mal connu.
Faut-il arrêter d’aérer ?
Officiellement non. Il est recommandé de continuer à ouvrir ses fenêtres quelques minutes par jour pour aérer et évacuer les polluants intérieurs. Ceux qui vivent près des grands axes routiers ont intérêt à le faire quand la circulation est moins dense.
SCANDALE VOLSKWAGEN
Un certificat de remise en conformité suffit
Publié le : 09/12/2016
Volkswagen a débuté la remise en conformité de ses moteurs Diesel touchés par le scandale du logiciel truqué. Une opération menée par un garage de la marque qui donne lieu à la remise d’un simple certificat.
Pour remettre ses moteurs en conformité, Volkswagen vient de diligenter l’opération de rappel baptisée EA189 et qui concerne les moteurs éponymes d’une cylindrée de 1,6 et 2,0 litres. Après l’intervention, l’automobiliste se voit remettre un certificat de remise en conformité. Une opération qui ne demande aucune signature de la part de l’automobiliste. Il faut le savoir car certains réparateurs distraits ou mal informés ont soumis à leurs clients une décharge (voir ci-dessous) qui ne leur était pas destinée, comme c’est arrivé à Michel, un habitant de la Moselle (57). En effet, la décharge en question ne doit être présentée que lorsque le moteur a subi une modification technique. Par exemple, si le propriétaire de la voiture a fait monter une « puce électronique » pour augmenter la puissance de son moteur ou qu’il a retiré le filtre à particules, comme cela se pratique parfois.
Le constructeur confirme d’ailleurs qu’une « préparation électronique sera rendue inopérante par la mise à jour du logiciel du calculateur moteur résultant de l’action de service EA189. C’est pourquoi dans le cas d’une modification, ni autorisée par le constructeur, ni homologuée, il est demandé au client de signer une décharge de responsabilité ». Baptisée EA189 no 2, cette dernière ne doit donc pas être signée par un automobiliste n’ayant pas apporté de modifications à son moteur. Pour preuve, Michel, qui n’avait pas voulu signer cette décharge et a repoussé l’intervention sur son véhicule, a repris contact avec son concessionnaire qui lui a avoué qu’il semblerait « effectivement que les consignes ne soient pas correctement passées ». Il faudra donc être vigilant et se faire remettre le bon document, un simple certificat de remise en conformité.
La lettre de décharge de responsabilité de Volkswagen
COMMENT VOYAGENT LES PLUS DE 55 ANS ?
On sait les seniors grands consommateurs de voyages.
Une récente étude vient nous en dire plus sur
les habitudes. Où vont-ils ? Avec quels moyens ?
Anticipent-ils leurs vacances ? Comment s’informent-ils ?
On vous dévoile tout !
L’institut Censuswide a mené une étude en novembre 2016 pour le compte du site Trainline, leader européen indépendant de la vente de billets de train. 8258 Européens ont ainsi été interrogés dont 2022 Français. Et il apparaît nettement que nos compatriotes de plus de 55 ans sont de gros consommateurs de voyage. Ils sont plus nombreux que les 45-54 ans à aller deux fois (13,4% contre 12,9%) et trois fois (5,1% contre 4,6%) par an à l’étranger. En ce qui concerne l’hexagone, ils devancent toutes les autres tranches d’âge en étant les premiers à voyager quatre à six fois par an en France (23,1%).
Paris et la Côte atlantique au top
Si l’on interroge les Français de plus de 55 ans sur les lieux qu’ils ont visités l’année dernière en France, Paris arrrive en tête (25,30%). Suivent la Côte atlantique (22%) et la Côte d’Azur (15,4%). Pour 2017, ils prévoient d’aller sur la Côte atlantique (18,5%), à Paris (15,4%), et de faire les marchés de Noël (13,2%). En ce qui concerne les dépenses, ils ont majoritairement un budget de 501 € à 1000 € (38,8%). Ce sont les premiers à dépenser plus de 1000 € pour un séjour dans l’Hexagone (15,7%), suivis des 45-54 ans (10%).
L’attrait de l’Espagne et de l’Italie
Les Français de plus de 55 ans apprécient particulièrement les destinations du sud de l’Europe. Ceux qui sont partis à l’étranger dans les 12 derniers mois ont ainsi visité : l’Espagne (34,4%), puis l’Italie (16,3%) et le Portugal (12,7%). Sur place, ils ne visitent pas les mêmes villes que leurs cadets, favorisant moins les capitales. Ainsi, ils préfèrent Munich (42,9%) à Berlin (7,1%) lorsqu’ils vont en Allemagne, et Florence (36,1%) à Rome (30,6%) pour l’Italie. L’année prochaine, le podium reste intact puisqu’ils prévoient d’aller en Espagne (27,1%), en Italie (24,4%), puis au Portugal (16,3%). A l’étranger, leur budget s’échelonne de 1000€ à 2500 € (53,4%), cependant un quart (24,4%) ne souhaite pas dépenser plus de 1000 €.
Réservation à l’avance
On pense souvent que les Français de plus de 55 ans réservent longtemps à l’avance… En effet ! Pour partir à l’étranger, plus de la moitié des seniors interrogés déclare réserver 3 à 6 mois à l’avance (55,2%), et moins d’un quart (24,40%) réserve 1 à 2 mois à l’avance. Ils restent également prévoyants pour les voyages en France en réservant 3 à 6 mois à l’avance (26,2%), mais s’accordent un peu plus de flexibilité que pour l’étranger en réservant aussi 1 à 2 mois à l’avance (24,5%).
Internet et l’entourage
Les Français de 55 ans et plus vivent avec leur époque et réservent leurs voyages majoritairement en ligne (70,2%). Loin derrière, la réservation par téléphone arrive tout de même en deuxième position (27,2%), et celle en personne auprès d’une agence de voyage ou d’un guichet se place en troisième position (18,3%). Il est d’ailleurs intéressant de noter que sur la réservation en personne auprès d’une agence de voyage est plus sollicitée par les 25-34 ans (21,1%) que les 55 ans et plus (18,3%). Pour trouver et choisir la bonne destination, les seniors écoutent d’abord les recommandations de leur entourage (40,3%), puis s’inspirent également des journaux et magazines (27,4%). On ne peut que les y encourager !
Source: Pleine Vie
CAVIAR LIDL
Un produit de luxe qui manque de lustre
Publié le : 07/12/2016
Haro sur le caviar ! L’enseigne Lidl qui revendique « une démarche de démocratisation des produits de luxe », met en vente du caviar à moins de 10 € la boîte de 15 grammes. Goûté par Que Choisir, ce mets de luxe mis à la portée de tous ne tient hélas pas ses promesses.
Après le foie gras et les grands crus, l’enseigne allemande qui cherche à se démarquer de son image de discounter s’attaque à l’or noir : le caviar. Mercredi 7 décembre, Lidl a lancé dans ses 1 500 magasins français une opération largement relayée par les médias en vendant des œufs d’esturgeon au prix imbattable de 9,99 € la boîte de 15 grammes. Soit environ 660 € le kilo pour un produit dont le prix de vente ne descend habituellement pas en dessous des 1 000 € le kilo et peut même avoisiner les 10 000 € pour les mythiques œufs de beluga, l’esturgeon originaire de la mer caspienne dont la pêche est interdite depuis 2008 mais dont l’élevage perdure en Bulgarie.
Si l’évocation du caviar invite au voyage, de manière plus pragmatique, la production est aujourd’hui issue quasi exclusivement de l’élevage, la réserve sauvage d’esturgeons ayant été mise en péril par la surpêche. À l’inverse, l’essor du caviar d’élevage est spectaculaire : sa production a bondi d’environ 500 kg au début des années 2000 à environ 140 tonnes aujourd’hui.
Lidl se fournit chez le leader du marché mondial
Pour sa part, Lidl s’est approvisionné auprès du fournisseur italien Agroittica, leader mondial du secteur qui produit à lui seul 25 tonnes de caviar par an, soit plus que tous les acteurs français du caviar réunis. Un groupe spécialisé dans l’œuf d’esturgeon blanc de l’espèce Acipenser transmontanus dont la maturité sexuelle est de seulement 7 ans, contre 14 ans pour l’esturgeon sauvage.
Selon Michel Biero, directeur des achats de Lidl France interrogé par BFM, il s’agit « d’une démarche de démocratisation des produits de luxe. Nous voulons que tout le monde y ait accès, pas seulement une élite parisienne. »
Si l’opération ne manque pas de panache, le produit, hélas, ne peut pas en dire autant. Ce mercredi matin, Que Choisir s’est rendu dans un magasin Lidl pour acheter trois boîtes du caviar vendu sous la marque Deluxe. À la dégustation, le produit s’est révélé décevant. Sur les trois boîtes achetées, deux produits présentent un aspect peu engageant : les œufs s’avèrent laiteux et manquent de brillance. L’odeur, peu prononcée, est légèrement cartonnée et pâtit de notes iodées et poissonneuses. Enfin, en bouche, la texture est pâteuse et les grains manquent de fermeté et de croquant. Quant au goût peu aromatique et court en bouche, il manque cruellement de finesse. Seul le troisième lot présente des œufs plus fermes et un goût plus franc. Mais il manque également de finesse et l’on est loin du « goût frais, fruité et crémeux » décrit par l’emballage.
L’or noir de Lidl ne brille donc pas par sa qualité. À ce prix, qui n’est tout de même pas négligeable, mieux vaut s’orienter vers des œufs de saumon, un beau produit pour les gourmets avertis.
Dans la petite boîte de 15 grammes, des œufs à l’aspect laiteux manquant de brillance
PUNAISES DE LIT : QUE FAIRE EN CAS D’ATTAQUE ??????
De la simple piqûre à l’urticaire, la punaise de lit peut vite devenir un cauchemar. Traitement, désinsectisation… Nos conseils pour s’en débarrasser.
Pas plus grandes que des miettes de pain, elles se glissent dans votre lit et s’y reproduisent, sans bruit, à un rythme impressionnant… Les punaises de lit sont depuis plusieurs années les premiers envahisseurs contre lesquels interviennent les sociétés de désinsectisation.
Cimex lectularius et Cimex hemipterus sortent de leur cachette quand elles ont faim. Elles parcourent alors les quelques mètres qui les séparent des humains présents et en puisent le sang dont elles ont besoin.
À quoi ressemble la punaise de lit ?
Sa taille varie entre 4 et 7 mm quand elle est adulte. De couleur brun-rouge, elle est plate et ne possède pas d’ailes. Elle peut vivre plus d’un an sans se nourrir. Elle se fait très discrète et vous ne la verrez jamais au grand jour : telle un vampire, elle sort la nuit pour venir puiser le sang de sa victime.
Sa présence peut susciter l’angoisse, voire des insomnies. Mais la punaise de lit n’est pas dangereuse pour la santé et ne véhicule aucune maladie.
Tous les humains ne réagissent pas de la même manière aux attaques des punaises. Chez certaines personnes, les piqûres sont tout à fait indolores et invisibles. Chez d’autres, elles peuvent provoquer des allergies se manifestant par des boutons, à la manière des piqûres de moustique, ou par de l’urticaire.
Comment se prémunir des punaises ?
La propagation des punaises de lit est facilitée par nos nombreux déplacements. La plupart du temps, on les rapporte dans nos bagages après un voyage : attention aux hôtels, mais aussi aux trains couchettes. Certaines grandes villes sont particulièrement touchées par ce parasite, comme New York ou Montréal.
L’idéal, quand on voyage, est de ne pas laisser sa valise sur le lit ou à proximité, et de laisser ses vêtements bien enfermés dans ses bagages pour ne les sortir qu’au fur et à mesure.
Matelas infestés
En cas de doute (piqûres non identifiées, hygiène douteuse des lieux…), emballez toutes vos affaires dans des sacs plastique. Une fois rentré chez vous, passez tous vos vêtements à la machine et nettoyez votre valise à fond. Quoi qu’il en soit, évitez toujours de poser votre valise sur votre lit ou sur le canapé.
La punaise de lit peut aussi s’immiscer chez vous via un meuble – ou tout autre objet – récupéré dans la rue ou dans un vide-greniers. Plus rare, mais possible : la punaise profite d’un déménagement ou de la livraison d’un meuble ou d’un matelas pour débarquer chez vous ; les camions peuvent en effet avoir transporté auparavant des matelas infestés.
Comment savoir si j’ai des punaises de lit chez moi ?
C’est d’abord l’apparition de boutons qui peut mettre la puce à l’oreille. Les punaises, elles, sont difficiles à repérer. Il faut une loupe et une lampe de poche, car elles se logent souvent dans des recoins improbables : étiquette du matelas, ourlets d’un rideau, vis ou lattes du lit, livres, tableaux… mais toujours à proximité de leur garde-manger, à savoir le lit ou le canapé. On les repère parfois aux traces de sang qu’elles peuvent laisser sur les draps ou à leurs déjections, de petites taches noires.
En cas de doute sur la réelle présence de punaises dans votre logement, vous pouvez faire appel à un chien détecteur de punaises, un service très développé aux États-Unis. Dressé spécialement pour repérer l’odeur de l’insecte, le chien permet de découvrir l’endroit exact où se cachent les bêtes, ce qui permet de limiter l’étendue du traitement d’éradication et son coût. Voyez comment il procède :
Quelques sociétés proposent ce type de service en France : Dogscan, Eco-flair, Bugexpert… Comptez entre 100 et 300 € selon la surface du logement. Dans le cas d’une copropriété, il peut être intéressant de partager les frais en prenant un forfait.
Comment éradiquer les punaises ?
Pour détruire les foyers de punaises de lit, il existe des actions non chimiques auxquelles vous pouvez recourir si vous réagissez dès les premiers signes de l’infestation, c’est-à-dire avant que le nombre d’insectes soit trop élevé.
L’aspiration. Passez minutieusement l’aspirateur sur tout le matelas et dans tous les recoins possibles du lit et autour du lit. N’oubliez pas les rideaux, les plinthes, l’arrière des tableaux, etc. Une fois l’opération terminée, jetez immédiatement le sac de l’aspirateur.
Le nettoyage vapeur à 120 °C. La punaise ne résiste pas à la chaleur. Le nettoyage du matelas, des moquettes, des rideaux, des canapés, des meubles avec un nettoyeur vapeur peut aider à l’éradiquer.
Le lavage du linge à 60 °C ou plus. Procédez avec méthode : transportez tout le linge de lit et tous les vêtements rangés à proximité du lit dans de grands sacs poubelles bien fermés. Videz ces sacs directement dans le lave-linge, puis jetez les sacs. Même technique avec les couettes et oreillers, que vous porterez peut-être à la laverie.
La congélation à -20 °C pendant 72 heures. La punaise succombe au grand froid. L’une des solutions peut consister à mettre tous les textiles et petits objets infestés dans le congélateur pendant trois jours.
Mais ces opérations ne sont souvent pas suffisantes, surtout si l’infestation est déjà avancée. Il vous faudra alors recourir à la désinsectisation. Attention, cette opération ne doit pas se faire n’importe comment, ni avec n’importe quel produit !
Renoncez aux insecticides vendus en supermarché, notamment aux produits de fumigation. Ils s’avèrent souvent inefficaces et peuvent au contraire rendre la punaise plus résistante aux substances chimiques. Sans compter le risque que vous courez ou faites courir à votre entourage et à vos animaux domestiques en utilisant des produits toxiques difficiles à maîtriser.
À LIRE >>> Ces insecticides qui tuent les chats
L’idéal est de faire appel à un professionnel qui diffuse des insecticides en spray. Il devra intervenir au moins deux fois. En effet, un seul passage ne suffit pas, car les œufs de la bête sont insensibles au traitement. Il faut donc faire un second passage dans les deux à trois semaines qui suivent la première intervention, afin d’éradiquer les punaises nées entre-temps.
La désinsectisation, combien ça coûte ?
L’opération de désinsectisation peut être coûteuse. Comptez entre 150 et 300 € en moyenne la prestation. Il est important de ne pas faire appel au premier professionnel venu.
À LIRE >>> Évitez les arnaques au dépannage à domicile
Ayez le réflexe de consulter le site de la Chambre syndicale des industries de désinfection, désinsectisation et dératisation (CS3D). La CS3D recense des professionnels réputés sérieux, qui doivent posséder un certificat délivré pour cinq ans par le ministère de l’Écologie (Certibiocide).
Quelques (trop rares) professionnels sont aussi répertoriés sur le site de l’organisation européenne Cepa, la fédération qui a développé la norme européenne NF EN 16 636 pour la gestion des nuisibles.
Si vous êtes locataire de votre logement, ce sera à vous de payer les produits, tandis que la main-d’œuvre pour l’intervention reste à la charge de votre bailleur. Cela est précisé par le décret n° 87-713 du 26 août 1987 relatif aux charges locatives dites « récupérables ».
Si vous rencontrez des difficultés financières, n’hésitez pas à faire appel à votre municipalité. Beaucoup de communes possèdent des services spécialisés pour lutter contre les invasions de parasites. Par exemple, à Paris, le Service parisien de santé environnementale (SPSE) intervient gratuitement ou à tarifs réduits au profit d’associations d’aide aux personnes en difficulté ou de Parisiens en situation de précarité. Votre demande doit être accompagnée d’un justificatif de prise en charge par le centre d’action sociale ou d’une attestation établie par un travailleur social justifiant d’une impossibilité de faire appel au secteur privé
Source: 60 millions
TELEVISEURS
Les dix commandements de l’acheteur averti
Publié le : 07/12/2016
Les ventes de téléviseurs se sont bien tenues cette année. Si les circonstances (Euro de foot, passage à la TNT-HD…) ont eu une influence certaine sur ces bons résultats, les innovations techniques régulièrement apportées par les industriels ont également beaucoup compté. Rappel des fondamentaux à avoir en tête pour un choix éclairé pour ceux qui vont offrir ou s’offrir un téléviseur pour Noël.
2016 devrait être un bon cru pour les fabricants de téléviseurs. « On va atteindre les 6,5 millions de pièces vendues », indique Guillaume Rault, directeur de la division TV/audio-vidéo/box de Samsung. De bons résultats dopés par des événements marquants, dont le passage à la TNT-HD et l’Euro de foot, notamment. Pour le premier de ces deux rendez-vous, les foyers ont plutôt privilégié les écrans de petite taille. Pour le second, ce furent surtout les téléviseurs de grande taille. Et tous ces appareils continuent d’évoluer. En 2017, industriels et distributeurs devraient mettre l’accent sur la télé connectée, la Smart TV, qui se développe. Elle permet notamment de pouvoir surfer sur le Web, se connecter directement à diverses applications, d’accéder à des services exclusifs proposés par le fabricant… Face à toutes ces fonctions, les consommateurs peuvent avoir la tête qui tourne. Alors, il est bon de leur rappeler quelques fondamentaux, pour un achat serein et raisonné !
Les prix tu compareras
Comme le montrent les résultats de notre test comparatif de téléviseurs régulièrement mis à jour, la qualité ne rime pas avec prix les plus élevés. Si dans les magasins, le prix d’un même modèle est souvent proche, il en va différemment sur Internet. De bonnes affaires peuvent être possibles, surtout si la référence est en fin de vie.
La distance optimale tu connaîtras
Elle change sensiblement selon la taille de l’écran. De fait, la superficie de la pièce dans laquelle il sera installé est déterminante. La distance optimale est ainsi de 2,2 à 2,5 fois la diagonale de l’écran pour les téléviseurs de 102 à 140 cm (40 à 55 pouces).
Par l’UHD tu ne seras pas impressionné
Surtout dans les grandes dimensions, l’ultra haute définition (UHD), également appelée 4K, se généralise. Les fabricants vantent une définition quatre fois supérieure à la HD, la haute définition (8,3 mégapixels contre 2,07). Mais en réalité, les images tournées dans ce mode demeurent rares. La conséquence ? Le téléviseur UHD est contraint d’extrapoler des sources diffusées en HD ou en mode standard, ce qui peut se traduire par une… dégradation de la qualité de l’image restituée. L’UHD est encore loin d’être une réalité concrète. Mais voilà que les industriels lancent déjà des écrans « super UHD » (sous l’appellation S-UHD, chez Samsung, par exemple) ! Du rêve à prix élevé.
La 3D ou l’écran incurvé, tu oublieras
Elle avait été lancée en grande pompe et devait être la télévision du futur. Las, la télévision en relief, ou 3D, a été un flop retentissant, faute de contenus. Cette fonction disparaît d’un nombre croissant de téléviseurs. Quant à l’écran incurvé, il s’agit surtout d’une astuce marketing pour animer le marché. L’effet enveloppant de l’image promis par les fabricants étant à peine perceptible selon nos experts !
La connectique tu examineras
Elle mérite que l’on y prête attention. Trois prises HDMI (de 2 à 4 selon les modèles) seront confortables. Il convient en outre d’opter pour des téléviseurs dotés de deux ports USB (on y branche un disque dur, un appareil photo…). La prise casque se fait plus rare. Elle a pourtant son importance : les personnes malentendantes qui veulent écouter la télé avec un casque devront d’ailleurs s’assurer qu’il existe un réglage indépendant du volume.
La Smart TV tu découvriras
Les téléspectateurs commencent à se familiariser avec elle. Le portail du fabricant permet de naviguer sur Internet, d’accéder à de la VOD (vidéo à la demande) ou de charger des applications. Des services qui peuvent faire double emploi avec ceux accessibles depuis la box de son opérateur TV/Internet.
Sur le service après-vente, tu te renseigneras
Une panne de télé peut virer au cauchemar. Réparation hors de prix, refus de garantie, fabricant et distributeur qui se renvoient la balle, délais excessifs… les critiques sont nombreuses. Particulièrement visé, le SAV (service après-vente) de Samsung. À prendre en compte au moment de choisir.
Le discours des vendeurs, tu écouteras d’une oreille
distraite
La technologie des téléviseurs évolue régulièrement, ils sont de plus en plus équipés. À l’arrivée, les vendeurs sont tentés d’en faire trop en surévaluant certaines fonctions… de même que les besoins de l’acheteur. Ils oublient que pour la majorité de leurs clients, un téléviseur sert d’abord à regarder la télévision !
L’image du téléviseur tu régleras
Le téléviseur est livré avec un réglage usine qui n’est pas forcément le plus optimal. Par conséquent, une fois chez soi, il ne faut pas hésiter à se rendre dans le menu et à modifier le contraste, la luminosité ou les couleurs afin d’obtenir la plus belle image ; celle qui sied le plus à vos yeux.
Le téléviseur tu ne laisseras pas en veille
Bien sûr, la consommation des téléviseurs en fonctionnement a bien baissé ces dernières années. Elle est de plus très faible en veille. Mais si l’on additionne tous les appareils qui restent dans cette position, cela finit par faire beaucoup d’énergie inutilement gaspillée. Reste que les téléviseurs ne sont pas systématiquement dotés d’un bouton marche-arrêt
VENTES DES CALENDRIERS: ATTENTION AUX ARNAQUES
La saison de la vente des calendriers a commencé mais attention, tout le monde n’est pas habilité à les vendre et certains malfaiteurs en profitent pour commettre des cambriolages.
Attention aux malfaiteurs, les forces de l’ordre mettent en garde contre les arnaques. Sur leur page Facebook, la gendarmerie de Haute-Garonne prodigue des conseils face aux différentes arnaques concernant la vente des calendriers. Certaines personnes profitent de la saison pour commercialiser de faux calendriers afin de rentrer chez des riverains et les cambrioler.
Les autorités recommandent de ne pas ouvrir la porte à n’importe qui et de faire attention qu’il s’agisse bien du facteur habituel par exemple. Vous pouvez demander sa carte professionnelle en cas de doute, l’uniforme ne constitue pas une preuve. Si des doutes persistent, il ne faut pas hésiter à signaler toute présence suspecte à la gendarmerie. Ou contacter la mairie pour savoir si des démarchages sont en cours.
Une réglementation au cas par cas
La vente des calendriers en porte à porte n’est pas réglementée mais les villes peuvent les interdire. Ce qui est le cas de la Mairie de Paris pour les agents municipaux. Cela comprend les éboueurs, les égoutiers et toutes les sociétés privées assurant la collecte des déchets sur Paris. La Mairie invite les Parisiens à «éconduire les agents, ou personnes usurpant ce titre, qui se présenteraient à leur domicile pour demande des étrennes». Elle se base sur un avis préfectoral du 2 décembre 1955 qui est toujours en vigueur.
Seuls les facteurs peuvent présenter leurs calendriers sans autorisation spécifique de leurs services ou de la Mairie. Ils achètent eux-mêmes les calendriers à des imprimeries. Chaque facteur fait son «petit business» .
Quant aux pompiers ils ne vendent pas leurs calendriers mais ils les proposent comme une «offrande». Le don n’est pas obligatoire mais il est déductible des impôts à partir de 10 euros. Les pompiers délivrent alors un reçu fiscal. La police ne vend pas de calendrier et il en est de même pour les agents des eaux, d’électricité ou de gaz.
Source: Le Figaro
RETRAITE DE BASE: VERSEMENT UNIQUE A PARTIR DU 1er JUILLET 2017
Salariés, agriculteurs, indépendants : ils auront droit
au versement unique de la retraite de base,
mais seulement à partir du 1er juillet 2017.
Marisol Touraine, ministre de la Santé et des Affaires sociales, a annoncé le report au 1er juillet du versement unique de la retraite de base.
La nouvelle date doit être validée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017.
C’est quoi ?
Le versement d’une retraite de base unique aux assurés « polypensionnés » est reporté de six mois.
Selon Marisol Touraine, ministre de la Santé et des Affaires sociales, ce report est nécessaire pour « garantir la sécurité des procédures et la qualité de service qui sera offerte aux usagers ».
Pour qui ?
Le nouveau dispositif veut simplifier la vie des assurés qui relèvent de plusieurs régimes alignés de base :
– régime général (l’Assurance retraite),
– régime des salariés agricoles (la MSA),
– régime social des indépendants (le RSI).
Il est prévu par la loi du 20 janvier 2014.
Comment ?
Le changement doit se matérialiser par :
– un seul interlocuteur au moment du départ à la retraite,
– une carrière comptabilisée dans son ensemble au sein des régimes alignés,
– un seul calcul de la retraite,
– une seule pension de retraite de base servie.
En général, c’est le dernier régime d’affiliation de l’assuré qui calculera et versera la pension de base unique.
APPLE I PHONE – MÉFIEZ VOUS DES FAUX CHARGEURS
Publié le : 06/12/2016
Une étude américaine révèle que 99 % des chargeurs d’iPhone de contrefaçon sont dangereux. Nos conseils pour les repérer.
Les conclusions des ingénieurs de l’UL font froid dans le dos. Récemment, cette entreprise de sécurité américaine s’est procuré 400 chargeurs d’iPhone de contrefaçon dans 8 pays différents (Canada, États-Unis, Chine, Thaïlande, etc., mais pas en France) pour tester leur sécurité. Résultat : 397 d’entre eux, soit 99 %, ont échoué. « Une partie de notre équipement de test a été endommagé rien qu’en activant l’alimentation électrique, peut-on lire dans l’étude. 22 échantillons ont été endommagés dès leur mise sous tension ou pendant le test de courant de fuite, 12 d’entre eux présentent des risques d’électrocution. » Gardant en tête qu’UL est une entreprise privée, américaine (comme Apple), qui de surcroît certifie les produits sur différents marchés avant leur commercialisation, ces résultats restent préoccupants. Ils permettent notamment de comprendre pourquoi certains chargeurs sont vendus 5 € sur Internet quand il faut débourser 50 € chez Apple (25 € pour le câble USB, 25 € pour l’adaptateur secteur). Derrière leur apparente simplicité, les chargeurs sont en effet des accessoires de haute technicité. Transformer du haut voltage (100 à 240 V) en un voltage assez bas pour recharger un smartphone n’est pas une opération anodine. Les matériaux utilisés et l’isolation des composants internes sont essentiels. Or, les fabricants de chargeurs à bas coût ne s’en soucient guère.
Fuyez les chargeurs roses, bleus, jaunes !
Quelques signes permettent de repérer ces chargeurs de mauvaise qualité. Évitez d’abord les chargeurs de couleur. Apple ne produit ni ne certifie aucun chargeur rose, bleu ou jaune pour ses iPhone. Inspectez le texte imprimé sur le chargeur. Les fautes de frappe (« Abble » au lieu d’« Apple »…) et les mentions fantasques (« Designed by iProtect in china model » au lieu de l’habituel « Designed by Apple in California ») sont des signes qui ne trompent pas. Le packaging en est un autre. Évitez les chargeurs vendus sous blister ou dans des sachets plastiques. Les chargeurs certifiés Apple sont généralement présentés dans de jolies petites boîtes en carton. Et surtout, attention au prix ! Un chargeur mérite un petit investissement. Mais rien ne vous empêche d’opter pour un modèle fabriqué par un accessoiriste connu, ou dont le service client est facilement joignable (Belkin, Mophie ou Energizer par exemple). Eux proposent des chargeurs à 20 ou 25 €, un budget plus raisonnable que celui exigé par Apple. Car en vendant le sien 50 €, Apple charge les smartphones mais aussi, sans doute un peu… la mule.
Qualité des matériaux et mentions écrites permettent de reconnaître des chargeurs de contrefaçon.
TRAVAUX D’ÉCONOMIES D’ÉNERGIE : ATTENTION AUX PIÈGES DU CRÉDIT D’IMPÔT
Dans un récent rapport, la Cour des comptes souligne la complexité du
crédit d’impôt pour la rénovation énergétique. Il débouche sur de nombreux redressements fiscaux
- A qui s’adresse le crédit d’impôt pour la transition
énergétique ( CITE)
Le CITE finance 30% du montant des travaux énergétiques éligibles, dans la limite de 8000 euros pour une personne célibataire et de 16.000 euros pour un couple, sur une période de cinq ans. La liste des équipements qui donnent droit au crédit d’impôt est détaillée sur le site du ministère. Ces travaux ne peuvent être réalisés que pour votre résidence principale. Attention, donc, en cas de déménagement, comme le souligne l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, il ne faut pas payer vos travaux avant d’avoir déménagé dans votre nouvelle résidence principale.
» La rénovation énergétique est-elle désormais plus facile à financer?
- Attention aux fluctuations de la réglementation
Depuis la création du CITE et 2005, celui-ci n’a cessé d’être modifié. Un récent rapport de la Cour des comptes note que le changement incessant des règles du jeu rend très complexe l’utilisation de ce crédit d’impôt pour les particuliers. «Le fait que les normes aient évolué rapidement, parfois d’une année à l’autre pour certains produits, a pu avoir pour conséquence qu’un équipement commandé en année N-1, installé et payé en année N, ne soit plus éligible» au crédit d’impôt, déplore le rapport de la Cour. Ce fut le cas des panneaux photovoltaïques ou encore des systèmes de récupération des eaux pluviales, exclus du champ des équipements éligibles en 2014.
- La date qui fait foi est celle du règlement
Il est à retenir que la date qui fait foi, pour l’obtention du crédit d’impôt, est celle à laquelle l’équipement qui donne lieu à réduction d’impôt a été payé. Et non la date à laquelle il a été commandé ou encore installé. Un point à garder à l’esprit, notamment lorsque les travaux sont réalisés dans le cadre d’une copropriété. Là encore, l’UFC-Que Choisir met en garde les consommateurs, puisqu’il peut s’écouler des mois entre le moment où les travaux sont votés en assemblée générale et celui où l’appel de fonds est envoyé.
- Des particularités d’application auxquelles il faut être attentif
Dans son rapport, le Cour des comptes souligne que les règles d’application du crédit d’impôt sont parfois kafkaïennes. Elle cite l’exemple du poêle à bois traditionnel alsacien, dont seul l’ossature, mais pas la décoration en carreaux de faïence, est éligible au crédit d’impôt. La facture doit dans ce cas impérativement dissocier le coût des deux, sans quoi le fisc ne prend en compte que 50% de la valeur du poêle. Un point qui donne par ailleurs fréquemment lieu à litige avec l’administration: la pose d’une chaudière centrale en remplacement de radiateurs électriques est éligible au crédit d’impôt… mais pas les radiateurs.
- Méfiez-vous des entreprises «qui vendent du crédit d’impôt»
Les agents du fisc soulignent que lorsque le crédit d’impôt est utilisé à tort, la bonne foi des contribuables est rarement en cause. Ils pointent en revanche du doigt, outre la complexité de la réglementation, «l’attitude de certaines entreprises, qui vendre du crédit d’impôt». Certaines gonflent en effet sur leurs factures le prix des équipements installés. Or le fisc connaît généralement leur prix, et ne se laisse pas avoir… Depuis le 1er janvier, les entreprises en charge de l’installation doivent par ailleurs avoir été certifiées RGE, pour «reconnu garant de l’environnement». A noter cependant que seul le prix des équipements peuvent être déduit de l’impôt, et non le coût de leur pose
Source: Le Figaro
RENAULT ZOE
Nouvelle batterie pour plus d’autonomie
Publié le : 05/12/2016
La voiture électrique la plus vendue aux particuliers reçoit une nouvelle batterie qui double son autonomie. De quoi rendre la Zoé plus polyvalente et rassurer les utilisateurs.
Difficile de parler de « nouvelle Renault Zoé » car il n’y a aucun changement en profondeur sur la mouture 2016 par rapport à celle de 2013, mis à part de nouveaux coloris et l’apparition d’une nouvelle version Edition One dotée d’une sonorisation réalisée par Bose. Aucune modification esthétique n’est même à signaler. Le seul et unique changement, certes très important, concerne la batterie (baptisée ZE40) qui porte désormais l’autonomie à 403 km.
L’intérieur de la Zoé n’évolue ni en style ni en qualité.
Toutefois, à l’instar des valeurs de consommation données par les constructeurs et dont on connaît l’écart avec la réalité – nos nombreux articles sur le sujet et le récent scandale Volkswagen en témoignent – l’autonomie annoncée n’est pas celle constatée en réalité. Le constructeur lui-même précise qu’il s’agit d’une valeur NEDC, c’est-à-dire mesurée selon le protocole en vigueur, d’ailleurs lui-même obsolète et qui devrait bientôt être remplacé par un cycle incluant des mesures en roulant (cycle RED). Et d’avouer qu’il vaut mieux miser sur une autonomie de 300 km.
La nouvelle batterie ZE40.
De notre côté, nous avons relevé, via l’ordinateur de bord, une autonomie globale d’environ 270 km lors de notre prise en main. Mais cela dépend bien évidement du type de parcours et de la façon de conduire. Par exemple, sur notre premier parcours de 180 km, nous avions bien un reliquat de 90 km. Ce trajet était composé de routes de campagne avec beaucoup de traversées de villages, donc des portions souvent limitées à 50 km/h. Une configuration qui permet de bénéficier de nombreuses recharges via les freinages successifs obligatoires. Dommage que Renault n’ait pas intégré un dispositif variable de récupération d’énergie au freinage, comme on le trouve par exemple sur la Volkswagen e-Up. Cette fonction permet en effet de bénéficier d’un frein moteur plus ou moins important qui fait aussi varier le niveau de recharge des batteries et évite parfois l’utilisation des freins traditionnels.
Notre second roulage, qui comprenait une soixantaine de kilomètres d’autoroute, s’est soldé par une distance globale de seulement 230 km. Une chute toutefois assez logique puisque plus on roule vite, plus on consomme. Précisons également que nos séances de roulage ont été réalisées sous la pluie, avec l’éclairage, le chauffage et parfois même les sièges chauffants. En clair, selon l’usage qui est fait de la Zoé, il faudra prévoir une distance maxi de 300 km si l’on roule exclusivement en ville et de 200 km pour des parcours mixtes sur voies rapides.
Pour ce qui est du comportement routier, la Zoé version 2016 ne change en rien et les quelque 25 kg supplémentaires ne sont pas perceptibles. Les pneus à faible résistance au roulement sont toutefois un peu à la peine sur les routes très sinueuses et s’avèrent bruyants.
Quant aux propriétaires actuels d’une Zoé, Renault proposera au printemps 2017 de remplacer leur batterie par le nouveau modèle afin d’accroître leur mobilité. Un échange fixé à 3 500 € (le prix n’est pas encore définitif). Une somme substantielle mais le gain en autonomie est tout de même significatif.
Choisissez le bon moteur
Sous le capot de la Zoé, on trouve deux types de moteurs électriques différents : le Q90 ou le R90 (également décliné en R75, la version de 75 ch). Le premier provient de l’équipementier Continental et est monté depuis la commercialisation de la Zoé en 2013. Le second a été développé par Renault lui-même et n’est proposé que depuis le printemps 2015. Et c’est bien ce dernier qui s’avère le plus intéressant à l’achat, même s’il est un peu plus cher (500 €), car il est plus performant et se recharge plus rapidement (voir le tableau ci-dessous). Le moteur R90 apporte en effet aujourd’hui 33 km d’autonomie supplémentaires (selon le cycle NEDC) pour atteindre les 403 km contre 370 km, soit quasiment 10 % de plus. Attention donc au moment de signer le bon de commande à bien détailler lequel des deux vous achetez.
Les caractéristiques techniques des différentes versions de la Zoé.
La Renault Zoé en résumé
Avec son autonomie accrue, la Zoé repousse un peu l’angoisse de la panne sèche et devient plus polyvalente. Il est alors possible de sortir de la ville pour partir en week-end. Proposée à partir de 23 600 €, elle n’a toutefois pas de concurrentes directes en termes de taille mais les autres voitures électriques disponibles disposent généralement d’une autonomie moindre et sont souvent plus chères. La Volkswagen e-Up, mini-citadine permettant de parcourir 160 km, est en effet proposée à 27 600 €, la Hyundai Ioniq, une compacte, s’affiche à partir de 32 850 € pour 280 km d’autonomie et la sportive Tesla Model S est proposée à partir de 75 900 € pour une autonomie de 408 km. À noter que la version haut de gamme de Tesla, la P100D à 146 900 €, permet de parcourir en théorie 613 km en mode électrique.
Les +
- Agrément d’utilisation
- Confort
- Tenue de route
Les –
- Bruits aérodynamiques et de roulement
- Qualité des matériaux perfectible
HOMEOPHATIE
Efficacité remise en cause aux États-Unis
Publié le : 04/12/2016
La Federal Trade Commission, l’organe gouvernemental chargé de la protection des consommateurs aux États-Unis, va imposer aux fabricants de mentionner que leurs produits homéopathiques n’ont pas d’efficacité prouvée.
« Il n’y a pas de preuve scientifique que ce produit marche ». « Les allégations à propos de ce produit reposent seulement sur les théories de l’homéopathie du XVIIIe siècle, rejetées par la plupart des experts de la médecine moderne ». Voilà les deux avertissements que la Federal Trade Commission (FTC) exige de voir soit en magasin, soit sur les emballages des spécialités homéopathiques, selon un communiqué mis en ligne le 15 novembre 2016.
Cette décision porte un coup sévère à l’homéopathie aux États-Unis, soumise à un régime dérogatoire mais sur la sellette depuis quelques années. Jusqu’à présent, la FTC et la Food and Drug Administration (FDA) ont laissé les préparations homéopathiques se prévaloir de la qualité de médicament, sans exiger les études coûteuses attestant de leurs effets positifs et cernant leurs éventuels effets indésirables.
À l’avenir, les allégations laissant entendre que tel ou tel produit homéopathique soigne l’insomnie ou les états grippaux ne seront pas interdites (seule la FDA a le pouvoir de le faire), mais la FTC exige qu’elles s’accompagnent de mentions appelant à ne pas les prendre au sérieux. Au motif que « les allégations d’effets thérapeutiques n’ont pas la base raisonnable exigée par les lois de la FTC et sont par conséquent probablement trompeuses ».
700 millions d’euros annuels remboursés par l’assurance
maladie en France
En France, patrie du leader mondial du secteur (Boiron avec notamment l’Oscillococcinum), l’assurance maladie continue à prendre en charge l’homéopathie sur ordonnance, à hauteur de 30 %. Beaucoup de mutuelles assument le reste à charge. L’homéopathie pèserait 0,4 % des dépenses de santé remboursées par la Sécurité sociale, ce qui représente tout de même plus de 700 millions d’euros par an.
« La commission de la transparence de la Haute Autorité de santé a proposé plusieurs fois aux gouvernements successifs de dérembourser intégralement l’homéopathie », relève l’économiste de la santé Jean de Kervasdoué. « Elle n’a jamais été entendue. Une pensée machiavélique d’énarques est que la prescription de produits homéopathiques se substitue à celles d’autres médicaments plus chers. C’est une idée qui ne repose sur aucune évaluation sérieuse, à ma connaissance ».
Contacté, le laboratoire Boiron fait valoir que la FDA ne s’est pas encore prononcée et que la FTC n’a pas fixé de date d’entrée en vigueur pour les nouvelles règles d’affichage. Les discussions se poursuivraient avec l’American Association of Homeopathic Pharmacists. Ces discussions ont démarré il y a plus d’un an. Manifestement, les preuves d’efficacité avancées par les fabricants de produits homéopathiques n’ont pas convaincu les autorités américaines. Concernant une divergence présumée avec la FDA, la FTC précise sa position dans le document qu’elle a mis en ligne (p. 23). Sa décision « n’entre pas en conflit avec les prérogatives de régulateur de la FDA », car elle laisse les fabricants libres de recommander leur spécialité pour des soins quelconques, même sans preuve médicale. Ils doivent juste mentionner clairement les limites de l’homéopathie. Et sans délai, car la FTC ne promulgue pas une nouvelle règle. Elle fait un rappel à l’ordre.
Attention aux produits homéopathiques pour nourrisson
vendus en ligne
La FDA enquête sur un lien éventuel entre des décès de nourrissons (une dizaine, à ce jour) et l’emploi d’anneaux à mordiller, de gels homéopathiques contre les douleurs dentaires et de gouttes pour les oreilles. Il y a eu une première alerte en 2010, puis une seconde en septembre 2016, concernant des produits de marque Hyland’s et des marques de distributeurs de la chaîne de magasins CVS. Les produits en question contiendraient de la belladone, une plante toxique. Le dossier est énigmatique. En 2010, la FDA avait fait analyser des gels dentaires homéopathiques. Sans surprise, s’agissant de produits homéopathiques, ils ne contenaient plus de belladone en quantité détectable. Reste l’hypothèse d’un autre composant toxique, ou d’un lot mal préparé. Hyland’s a démenti tout risque, mais a suspendu provisoirement la distribution des produits incriminés aux États-Unis. Concernant CVS, le retrait a été lancé le 24 novembre par Raritan, sous-traitant de la marque Homeolab.
Attention, certains sites de vente en ligne proposent aux consommateurs français les produits homéopathiques pour enfants des marques incriminées. C’est le cas de biovea.com, formesante.com et de labosante.com, entre autres. Ils sont en droit de le faire, puisque les autorités sanitaires françaises n’ont prononcé aucune suspension. Dans le doute, néanmoins, il ne faut surtout pas acheter ces produits. Leur revendication d’efficacité, comme celle de tous les produits homéopathiques, ne repose sur aucune base solide. Il n’y a aucune raison de tolérer un risque, même extrêmement faible.
TARIFS, TRAIN, AUTO…..: CE QUI CHANGE EN DECEMBRE 2016
Prix du gaz, retards de trains, fourrière… :
les principaux changements à retenir pour
décembre 2016.
Plusieurs nouveaux dispositifs s’appliquent à partir du 1er décembre 2016.
1/ Prix du gaz
Au 1er décembre 2016, les tarifs réglementés de vente du gaz d’Engie augmentent en moyenne de 2,5 % (hors taxes) par rapport aux tarifs de novembre.
Les tarifs avaient déjà subi une hausse de 1,5 % au mois de novembre.
La hausse varie selon l’usage du gaz :
– + 0,9 % pour ceux qui utilisent le gaz uniquement pour la cuisson,
– + 1,6 % pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude,
– + 2,6 % pour les foyers qui utilisent le gaz pour leur chauffage.
2/ Retards de trains
A partir du 1er décembre, la SNCF dédommage mieux les retards subis par les voyageurs.
Quelle que soit la cause du retard, le dédommagement intervient à partir de 30 minutes de retard d’un TGV ou d’un Intercités.
Le montant de l’indemnisation ne change pas, à partir de 25 % du prix du billet (en bons d’achat) pour un retard de 30 minutes, jusqu’à 75 % pour plus de 3 heures.
A partir du 1er décembre, les demandes de remboursement se font en ligne. Les enveloppes de remboursement (distribuées à la sortie des trains) sont supprimées.
3/ Sortie de fourrière
A compter du 1er décembre 2016, pour sortir un véhicule de la fourrière, le propriétaire (ou le conducteur) devra présenter :
– une attestation d’assurance,
– et un permis de conduire (décret du 30 septembre 2016).
4/ Élections
Pour pouvoir voter en 2017, les inscriptions sur les listes électorales doivent être effectuées avant le 31 décembre 2016 (par courrier ou directement en mairie).
La même date limite s’applique pour un changement d’adresse ou de situation (mariage…).
Source: Pleine vie
AUTOMOBILE : 5 NOUVELLES RÈGLES A CONNAITRE
Conduite sans permis ou sans assurance, pollution… : de nouvelles règles s’imposent aux automobilistes.
Amende systématique, confiscation du véhicule, émissions polluantes…, les contraintes sont modifiées pour les conducteurs, notamment en application de la loi du 18 novembre 2016.
1/ Conduite sans permis
La conduite sans permis est désormais punie d’une amende de 800 €, sans passage obligé devant un tribunal.
Le montant de l’amende est minoré (640 €) en cas de paiement dans les 15 jours. La somme est majorée (1 600 €) au-delà de 45 jours.
En cas de récidive, l’auteur passe devant le tribunal et risque jusqu’à un an de prison et 15 000 € d’amende.
2/ Conduite avec un faux permis
Les sanctions sont renforcées en cas de conduite avec un faux permis de conduire ou un permis falsifié.
La condamnation peut aller jusqu’à 5 ans de prison (au lieu de 3 ans) et 75 000 € d’amende (au lieu de 45 000 €).
3/ Conduite sans assurance
La conduite sans assurance est désormais punie d’une amende de 500 €, sans passage obligé devant un tribunal.
Le montant de l’amende est minoré (400 €) en cas de paiement dans les 15 jours. La somme est majorée (1 000 €) au-delà de 45 jours.
4/ Conduite en excès de vitesse
Pour tout excès de vitesse de plus de 50 km/h, le véhicule peut désormais être immobilisé et mis à la fourrière. Auparavant, cela ne s’appliquait qu’en cas de récidive.
5/ Conduite dans Paris
A partir du 15 janvier 2017, la pastille écolo sera obligatoire. Les automobilistes devront disposer d’un certificat « Crit’Air » pour circuler dans Paris, du lundi au vendredi de 8 heures à 20 heures.
La pastille écolo classe les véhicules en six catégories, selon les émissions de polluants. Les véhicules les plus polluants ne pourront plus circuler aux heures de limitation (en particulier ceux immatriculés avant le 1er janvier 1997).
Le certificat Crit’Air est disponible sur certificat-air.gouv (indiquer le numéro d’immatriculation), pour un coût de 4,18 €.
La vignette est obligatoire pour tous les automobilistes, parisiens ou non.
Source: Pleine Vie
DÉPASSEMENTS D’HONORAIRES
Le plafonnement se fait sentir
Publié le : 03/12/2016
Depuis le 1er janvier 2016, les complémentaires santé ne peuvent plus prendre en charge la totalité des dépassements pratiqués par certains médecins. Les assurés commencent à en subir les conséquences.
Notre enquête, parue en octobre, faisait déjà état des interrogations de patients sur le recul de la prise en charge des dépassements d’honoraires par leurs mutuelles. Elles sont confirmées par Mercer, entreprise de courtage en assurance et prestataire pour les complémentaires santé. « Depuis début 2016, nous avons reçu une vague d’appels sur nos plateaux », a souligné lors d’une conférence de presse Vincent Harel, directeur adjoint santé et prévoyance chez Mercer. Les assurés se plaignent de n’avoir pas été remboursés de leurs frais de santé aussi bien qu’ils l’étaient par le passé. L’explication est à chercher du côté d’une nouvelle réglementation imposée par le gouvernement, qui empêche depuis le 1er janvier 2016 les complémentaires santé de couvrir complètement les dépassements d’honoraires des médecins de secteur 2 qui n’ont pas adhéré au dispositif de modération des dépassements d’honoraires de l’assurance maladie, le contrat d’accès aux soins (CAS). Petit à petit, tous les contrats vont devoir respecter ce critère, la fin de la transition étant fixée au 1er janvier 2018.
L’objectif de départ, louable, était d’inciter les médecins pratiquant de forts dépassements, notamment dans les grandes villes, à tempérer leurs exigences tarifaires. Mais pour y parvenir, le gouvernement a choisi de jouer sur les patients, espérant qu’une baisse de leurs remboursements complémentaires les orienteraient, par la force des choses, vers des médecins moins chers, ou conduirait les médecins trop chers à baisser leurs honoraires.
Pour le moment, ce mécanisme ne fonctionne pas vraiment. Du côté des médecins, seulement 27 % de ceux enregistrés en secteur 2 ont consenti à signer un CAS. Et parmi eux, les chirurgiens sont particulièrement réticents : à peine 15 % sont adhérents au CAS. Ce qui conduit des patients opérés par exemple en orthopédie ou pour une reconstruction du sein après un cancer à payer d’importantes sommes de leur poche.
Les assurés, eux, auraient un peu modifié leurs comportements : une petite partie d’entre eux ont choisi un médecin moins cher – sans toutefois qu’on puisse savoir si c’est bien pour des raisons d’argent qu’ils l’ont fait. La marge de manœuvre des patients est ténue, car l’offre de soins s’amenuisant et les déserts médicaux s’étendant, ils n’ont pas toujours la possibilité de changer de praticien, même si celui-ci pratique des tarifs élevés.
TGV et INTER-CITES
Tous les retards de plus de 30 minutes
désormais indemnisés
source: UFC QUE CHOISIR FEDE
Publié le : 03/12/2016
Les conditions de dédommagement de la SNCF en cas de retard ont évolué. Désormais, tous les retards de plus de 30 minutes sont concernés, quelle que soit leur cause. Auparavant, seuls les retards imputables à la compagnie ferroviaire étaient pris en charge.
Feuilles mortes, sangliers sur les voies, actes de malveillance… Depuis le 1er décembre, ces aléas donnent enfin le droit à un dédommagement pour les voyageurs de la SNCF, s’ils occasionnent un retard de plus de 30 minutes.
C’est une évolution bienvenue. Jusqu’à présent, seuls étaient indemnisés les retards imputables à la compagnie ferroviaire. Désormais, tous les motifs sont concernés. Une évolution loin d’être anodine : selon les calculs de la SNCF, cette avancée pourrait servir « à 50 % de voyageurs en plus ». Les incidents météorologiques et les actes de malveillance, qui étaient auparavant exclus, représentent à eux seuls un tiers des retards.
Désormais, en TGV et en Inter-cités, tout retard entre 30 minutes et 1 h donne le droit à un remboursement en bons d’achat (valables 1 an) de 25 % du prix du billet. Entre 1 h et 2 h, le remboursement est toujours de 25 %, mais peut être accordé en bons d’achat ou par virement bancaire. Entre 2 h et 3 h, l’indemnité se monte à 50 %. Elle passe à 75 % au-delà de 3 h.
Pour les trains Ouigo ou iDTGV, l’indemnité est de 25 % du prix du billet à partir de 1 h de retard et de 50 % au-delà de 2 h.
En indemnisant tous les retards, la SNCF se met enfin en règle vis-à-vis de Bruxelles. Une réglementation européenne de 2009 prévoit en effet un dédommagement pour tout type de motif. Chaque pays membre avait le droit de demander des délais jusqu’en 2019, ce que la France avait fait jusqu’en 2014. La compagnie française va toutefois plus loin, en proposant une indemnisation à partir de 30 minutes, alors que le texte européen ne l’impose qu’à partir d’une heure de retard. En outre, celui-ci la plafonne à 50 % à partir de 3 h de retard, alors que la SNCF monte à 75 %.
En outre, il est désormais plus simple d’obtenir ce dédommagement. L’usager peut faire sa demande en ligne, sur le site g30.sncf.com. Le bon d’achat, reçu « en 48 h » selon la SNCF, est utilisable « sur tous les canaux » (et non plus seulement en agence physique) et en plusieurs fois.
La SNCF veut faire oublier son retard
source: 60 millions
Tous les retards de train sont désormais indemnisés, même si la SNCF n’en est pas responsable. Un progrès imposé par un règlement européen.
« La garantie ponctualité gratuite la plus avantageuse d’Europe », fanfaronne la SNCF qui présente sa « nouvelle » garantie ponctualité.
Certes, l’entreprise ferroviaire indemnise tous ses clients TGV et Intercités dès 30 minutes de retard alors que la réglementation ne le lui impose qu’à partir d’une heure. Mais il n’y a rien de nouveau pour le voyageur, puisque ce dispositif existe déjà depuis plusieurs années.
À LIRE >>> La saison des retards de TGV est arrivée
La vraie nouveauté, c’est que cette indemnisation concerne depuis le 1er décembre tous les retards, quelle qu’en soit la raison. Autrement dit, la SNCF remboursera – partiellement – ses clients même si elle n’est pas responsable, par exemple en cas d’intempéries, d’obstacles sur la voie, d’actes de malveillance… Ces causes « extérieures » représentent tout de même un tiers de l’ensemble des retards.
Application de la loi avec deux ans de retard
Il s’agit d’un réel progrès pour le voyageur. Dommage que la SNCF ait tant tardé à se conformer au règlement européen du 23 octobre 2007 entré en vigueur en… décembre 2009.
La société ferroviaire avait bénéficié d’une dérogation jusqu’en 2014 mais, depuis, elle aurait normalement dû appliquer cette disposition et rembourser tout retard de train sans distinction.
D’autant qu’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne du 26 septembre 2013 confirmait bien que le règlement européen « n’exonère pas les entreprises ferroviaires de leur obligation d’indemnisation relative au prix du billet lorsque le retard est imputable à un cas de force majeure ».
Autrement dit, depuis deux ans, la SNCF était dans l’illégalité en ne compensant pas les retards liés à des causes extérieures. Un fait que la campagne de communication passe évidemment sous silence.
Une grille d’indemnisation généreuse mais identique
La grille d’indemnisation que la SNCF présente dans le cadre de sa « nouvelle garantie » est certes plus généreuse que ce que prévoit le règlement européen, mais reste identique à celle qui était déjà en place, à savoir :
- 25 % du prix du billet entre 30 minutes et 1h59 de retard ;
- 50 % du prix du billet entre 2 heures et 2h59 de retard ;
- 75 % à partir de 3 heures de retard.
Les voyageurs des trains IDTGV et Ouigo bénéficient quant à eux d’une indemnisation moins élevée car se calquant strictement sur le droit européen : 25 % du prix du billet pour les retards de 1 h à 1h59, puis 50 % pour deux heures de retard et plus.
Tous les retards sur ces trains seront également pris en charge quel qu’en soit le motif. Les clients peuvent faire leur demande de compensation directement sur les sites Internet de ces filiales de la SNCF.
Un site pour demander sa compensation
Les voyageurs TGV et Intercités ont, eux aussi, désormais la possibilité de faire leur demande via un site dédié ou l’application SNCF, et ce dès l’arrivée en gare. Auparavant, cette possibilité n’était ouverte qu’aux e-billets et qu’à partir du lendemain 14 h. Le client recevra dans les 48 h suivant un bon d’achat « digital », plus concrètement un code valable un an et qu’il pourra utiliser pour acheter un nouveau billet en ligne ou au guichet.
À lire>>> À la SNCF, le changement, c’est payant
Outre ce système de bon d’achat, il faut bien rappeler que, pour les retards de plus d’une heure, il est toujours possible de choisir un virement à la place du bon d’achat. Là encore, il s’agit d’une obligation européenne. Dommage que la SNCF ait omis de rappeler cette option dans son communiqué de presse.
COOK – KEY de THERMOMIX ( VIDÉO)
Prise en main
Publié le : 02/12/2016
Pour transformer son célèbre Thermomix TM5 en un appareil connecté, Vorwerk commercialise depuis peu le Cook-Key, un accessoire à clipser sur le robot cuiseur. Vendu 129 € (99 € pendant la période de lancement), le Cook-Key permet de relier le Thermomix au site Internet du fabricant (Cookidoo.fr) pour pouvoir télécharger des recettes et les suivre sur l’écran de son appareil. Prise en main de cette clé connectée pour déterminer s’il s’agit d’un simple gadget ou d’un outil qui apporte une véritable valeur ajoutée aux utilisateurs.
MIGRATIONS DES EMBALLAGES DANS LES ALIMENTS
Des distributeurs prennent les devants
Publié le : 02/12/2016
Alors que le gouvernement tarde à prendre position, des acteurs majeurs de la distribution se sont engagés à ne plus utiliser d’emballages contenant des encres minérales potentiellement toxiques pour leurs produits alimentaires de marques distributeurs.
L’affaire avait fait couler beaucoup d’encre en avril 2016. Contaminées par des encres minérales présentes dans leur emballage, des lentilles corail de la marque Auchan avaient été pointées du doigt par l’association Foodwatch avant d’être ôtées des rayons par le distributeur. Un retrait qui ramenait dans le débat public la question des huiles minérales d’hydrocarbures aromatiques (MOAH). Des substances que l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) estime « potentiellement cancérogènes et mutagènes ». Et également soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens.
Dès 2011, l’UFC-Que Choisir alertait sur la dangerosité de ces substances surtout présentes dans les encres des emballages à base de papier recyclé et susceptibles de contaminer les aliments. Aujourd’hui, si le gouvernement et Bruxelles tardent à prendre des mesures pour interdire l’utilisation de ces encres alimentaires, les distributeurs ont décidé de prendre les devants, conscients que ces huiles entachaient leur image. En effet, les paquets de lentilles Auchan sont loin d’être les seuls produits concernés, tous les produits secs (riz, pâtes, couscous, corn flakes, cacao en poudre…) qui présentent une surface de contact importante avec l’emballage et une durée de conservation longue étant particulièrement exposés.
Des changements attendus pour 2017-2018
Premier distributeur à avoir pris position sur le sujet, Leclerc annonçait début novembre via le blog de son président Michel Edouard Leclerc travailler en collaboration avec l’association Foodwatch à l’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour Scamark, l’emballeur de ses marques propres (Marque Repère, Nos régions ont du talent, BioVillage et €co+). Les emballages à risque devront être modifiés d’ici le 1er semestre 2017. Plusieurs solutions technologiques sont envisageables : utiliser des barrières fonctionnelles dans les emballages carton, remplacer le carton recyclé par du carton vierge ou utiliser des encres à faible taux de migration. Le distributeur s’engage également à ne plus commercialiser de produits de marques nationales présentant un risque à compter de la campagne de négociation commerciale 2017-2018 qui court habituellement d’octobre à février de l’année suivante.
Tout comme Leclerc, les distributeurs Carrefour, Lidl, Intermarché, Système U et Casino se sont également engagés à prendre des mesures contre la migration des huiles minérales d’hydrocarbures aromatiques dans leurs emballages de marques distributeurs. Sans s’engager pour l’heure concernant les autres marques disponibles dans leurs rayons.
Du côté des fabricants, quelques-uns ont franchi le pas, comme la firme Mars Petcare & Food, qui produit notamment le riz Uncle Ben’s. Mais c’est loin d’être le cas de l’ensemble de la filière. Seul un engagement clair du gouvernement et de Bruxelles via l’édification de normes réglementaires permettrait d’effacer une bonne fois pour toutes ces encres de l’ensemble de nos aliments. Lors de nos analyses en 2011, nous en avions retrouvé aussi bien dans de la semoule de couscous, des pâtes alimentaires, du riz ou de la chapelure.