RÉSILIATION ANNUELLE DE L’ASSURANCE EMPRUNTEUR
La résiliation annuelle, l’assurance d’un gain pour tous les consommateurs
Publié le : 28/09/2016
Alors que les députés vont examiner ce jeudi, dans le cadre du projet de loi « Sapin 2 », un amendement officialisant explicitement le droit à la résiliation annuelle pour l’assurance emprunteur des crédits immobiliers, l’UFC–Que Choisir les appelle à résister au lobbying des établissements bancaires et à adopter cette mesure favorable à tous les emprunteurs, y compris aux malades.
Le marché de l’assurance emprunteur : une concurrence entravée, des marges élevées
Malgré les avancées contenues dans les lois Lagarde et Hamon, la concurrence sur le marché de l’assurance emprunteur peine à se matérialiser. Si les consommateurs peuvent, en théorie, désormais souscrire une assurance différente de celle qui leur a été proposée par leur banque, ou en changer jusqu’à un an après sa souscription, les acteurs du marché ont multiplié les prétextes pour rendre ineffectifs ces droits (manœuvres dilatoires, non-compatibilité des garanties proposées). Faut-il à ce propos rappeler que ces pratiques ont abouti à une saisine de l’ACPR par l’UFC–Que Choisir ?
Ces entraves à la concurrence se traduisent dans les chiffres. La part de marché des assurances alternatives (c’est-à-dire autres que celles proposées par les banques) oscille entre 15 % et 20 %, soit une situation inchangée par rapport à 2009. De quoi entretenir les plantureuses marges du secteur, estimées par l’Inspection générale des finances à 50 % d’un chiffre d’affaires de 6,1 milliards d’euros.
Face à cette situation bloquée, une reformulation explicite dans la Loi du droit à la résiliation annuelle de l’assurance emprunteur est la solution pour faire sauter les verrous mis par les banques à l’exercice d’une vraie concurrence, et offrir un gain de pouvoir d’achat pour tous les emprunteurs (plusieurs milliers d’euros par assuré emprunteur).
La résiliation annuelle, un impératif pour rendre effectif le droit à l’oubli pour les anciens malades
Bénéfique pour la communauté des consommateurs, la résiliation annuelle le sera particulièrement pour les personnes malades. En effet, la possibilité de changer d’assurance en cours de crédit permettra à davantage d’emprunteurs de profiter du droit à l’oubli voté en début d’année dans la loi Santé. Celui-ci permet, pour les anciens malades de certaines pathologies comme le cancer, de ne plus avoir à déclarer à son assureur une maladie guérie, passé un certain délai. Pour un emprunteur qui devient éligible au droit à l’oubli en cours de prêt, la résiliation annuelle lui permettra de ne plus payer les surprimes liées à sa maladie passée (qui peuvent atteindre 300 % de la prime de base).
Par ailleurs, l’idée avancée que la mutualisation reculerait quand la concurrence avance ne résiste pas à l’analyse. Rappelons tout d’abord que tous les assureurs, y compris les banques, proposent des couvertures dont la prime varie en fonction de l’âge et de l’état de santé. En outre, les marges sur les personnes présentant un risque aggravé de santé sont elles aussi très élevées, estimées à 60 % par l’UFC – Que Choisir. Enfin, les assureurs alternatifs, qui couvrent 15 à 20 % du marché, représentent 43 % des dossiers d’emprunt de personnes malades, selon le cabinet d’actuaires BAO. Preuve que les nouveaux entrants ne rechignent pas à couvrir les risques de santé.
Décidée à rendre effective la concurrence sur le marché de l’assurance emprunteur au bénéfice de tous les consommateurs, l’UFC-Que Choisir, mobilisée de longue date sur le sujet, demande aux députés d’officialiser explicitement, dans le projet de loi « Sapin 2 », le droit des souscripteurs à la résiliation annuelle des assurances emprunteurs des crédits immobiliers
GOOGLE – LES LUCRATIVES ASTUCES
Les lucratives astuces du moteur de recherche
Publié le : 30/09/2016
Sur Internet, plus de 9 recherches sur 10 passent par Google en France. Mais n’allez pas croire que les résultats que le moteur propose sont forcément les plus pertinents : les meilleures places, en haut de page, le géant les commercialise. Et ces derniers temps, Google a tendance à faire la part belle aux annonces payantes avec des astuces graphiques. Conséquence : le référencement « naturel » (non commercial) descend inexorablement, sans que les internautes ne s’en aperçoivent.
Tout le monde utilise Google tous les jours, mais presque personne n’a conscience du business que cache la page de résultats d’une recherche. En apparence, et en théorie, cette page présente à l’internaute des liens vers les contenus les plus à même de répondre à sa requête. Cherchez « profondeur calamar géant », et en quelques clics vous visiterez les principaux sites documentés sur ce mollusque de 275 kg et 18 mètres de long qui vit à 500 mètres de profondeur. C’est rapide (Google a mis 0,54 secondes), magique, presque indispensable. Mais lorsque l’internaute quitte la sphère de la documentation pour procéder à une recherche plus commerciale, Google troque son habit de magicien pour un costume de businessman. Les revenus de l’entreprise proviennent quasi exclusivement de la vente d’espaces publicitaires : cette activité représente 90 % de son chiffre d’affaires (plus de 19 milliards de dollars au 2e trimestre 2016). Le programme « AdWords », qui ordonne les résultats sur les pages du moteur de recherche, représente à lui seul 72,25 % des revenus de Google. C’est dire s’il est stratégique.
Mots-clés : tu les achètes ou tu es invisible
Sur les pages de résultats qu’il propose à l’internaute, Google a donc tendance à accorder de plus en plus de place aux liens qui lui rapportent. D’autant qu’apparaître bien placé dans une page de résultats de Google est crucial pour les entreprises, les associations et tout autre acteur dont la présence sur le Web est vitale. En effet, les internautes cliquent généralement sur les premiers liens qui s’affichent. Le programme AdWords permet aux entreprises d’« acheter » des mots-clés pour sortir en bonne place, avant même les liens qui remontent naturellement dans le moteur de recherche parce qu’ils sont plus pertinents. Un système d’enchères complexe départage les annonceurs qui ont acheté les mêmes mots-clés (Google attribue à chacun une note de 1 à 10 appelée « score de qualité »). Que Choisir n’échappe pas au système : sans une solide stratégie d’achat de mots-clés, nos tests de produits par exemple resteraient probablement cachés dans les profondeurs d’Internet.
Du vert, du jaune, des interlignes
Ces derniers temps, les internautes attentifs ou sélectionnés par Google pour tester ses nouveaux modes d’affichage auront noté quelques évolutions. Il y a quelques années, les liens « subventionnés » étaient distinctement affichés sur fond jaune, dans un bloc intitulé « Annonces relatives à [la requête] ». Aujourd’hui, le fond jaune a disparu, et seul un petit surlignage vert (qui fut un temps orange) distingue les annonces des liens naturels. Difficile pour un internaute de les remarquer. Une récente étude de l’Ofcom (1), régulateur britannique des télécoms, montre d’ailleurs que la moitié des internautes ne font pas clairement la différence entre les liens naturels et les liens publicitaires sur Google. Pour donner plus de visibilité aux résultats payants, le moteur de recherche utilise une autre astuce graphique toute simple : il augmente l’interlignage entre les annonces. La capture d’écran ci-dessous est éloquente. L’écart physique des blocs rend les annonces payantes plus visibles, et les résultats naturels (pourtant plus légitimes, puisque leur contenu est pertinent) sont mécaniquement affichés plus bas. Google, vous l’utilisez sans doute tous les jours ; ne vous limitez pas aux premiers résultats !
LES ARNAQUES DU DÉPANNAGE A DOMICILE
Évitez les arnaques au dépannage
à domicile
Serrurier, plombier… quels sont les recours en cas d’escroquerie à domicile ?
En dehors de la saisine de la Répression des Fraudes vos recours sont souvent limité.
Le professionnel est en effet libre de pratiquer le tarif qu’il souhaite.
Résultat :
la meilleure arme reste la prévention. en cas de panne à domicile, autant que possible, une fois la situation sécurisée (gaz éteint par exemple), il faut prendre le temps de faire jouer la concurrence.
Plus facile à dire qu’à faire, surtout quand on a perdu
ses clés,non ?
La précipitation fait le bonheur des artisans peu scrupuleux, qui abusent de la situation. Mieux vaut donc attendre le passage d’un professionnel sérieux et loger si besoin chez un proche ou à l’hôtel.
Quels sont les bons réflexes à adopter ?
– Fuyez les numéros communiqués dans les boîtes aux lettres.
- Constituez-vous un carnet d’adresses d’artisans fiables. Contacter votre assureur, certains travaillent avec un réseau d’artisans triés sur le volet.
Et, autant que possible, demandez toujours la remise d’un devis (obligatoire dès 151€ TTC d’intervention ou sur simple demande). En cas d’urgence, en revanche, la remise du devis n’est pas obligatoire. Seul l’établissement d’un ordre de réparation est imposé si le montant de la réparation est supérieur à 150 €. Mais son contenu reste très léger. A vous, donc, de redoubler de vigilance et de vérifier sur le document que la nature de l’intervention est renseignée.
Une précaution qui vous permettra notamment de faire jouer votre droit de rétractation si le professionnel va au-delà de la prestation prévue.
Vous avez fait appel à un dépanneur en urgence ? Pour parer à tout abus, des précautions s’imposent… avant, pendant et après l’intervention.
Pendant l’intervention, soyez vigilant
Qui n’a jamais eu un souci de serrure, de plomberie ou d’électricité à un très mauvais moment – en rentrant d’une soirée en pleine nuit, à l’heure d’aller chercher son enfant à l’école ? Qui ne s’est jamais fait démarcher pour l’entretien de sa chaudière ou le ramonage de sa cheminée ?
Mais le dépannage à domicile a mauvaise réputation. Appelé en urgence, le serrurier débloque la porte en deux minutes, et assomme le client avec une facture de plusieurs centaines d’euros. Ce scénario est fréquent.
Une réglementation pour protéger le client des abus
Pourtant, un texte protège le consommateur de ces abus. Il s’agit de l’arrêté du 2 mars 1990, modifié en 1999, qui encadre les pratiques des serruriers mais également de nombreuses professions du bâtiment : dépannage, réparation, maçonnerie, climatisation, ramonage, couverture, installations sanitaires, plomberie, peinture, installations électriques, etc.
Sont aussi concernés les professionnels intervenant dans l’équipement de la maison (équipements électriques, électroniques, informatiques, antennes paraboliques, alarmes, petit électroménager, etc.).
Voici nos conseils pour éviter les problèmes, et pour les traiter quand ils surviennent malgré tout… Que le professionnel soit encore dans vos murs ou qu’il soit déjà parti.
Constituez-vous un carnet d’adresses
Première précaution à prendre : se renseigner sur la qualité des dépanneurs de son quartier, pour en repérer un ou deux en cas de besoin. Si le bouche-à-oreille ne donne pas de résultats, joignez la Fédération française du bâtiment (FFB) ou la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), les deux grosses fédérations professionnelles du secteur.
Les annuaires sont consultables en ligne sur www.ffbatiment.fr ou www.artisans-du-batiment.com. Ils ne sont pas un gage absolu de bonnes pratiques commerciales, mais sont un signe de sérieux pour les entreprises qui y figurent.
Plusieurs chambres des métiers et de l’artisanat ont entrepris une démarche plus fine, encore limitée à l’Île-de-France : avec la démarche Charte qualité, elles valorisent les entreprises ayant passé avec succès un audit annuel sur leur qualité de service. Les sociétés apparaissent alors sur l’annuaire disponible sur www.chartequalite-artisanat.com.
Votre assureur peut également vous renseigner. Ensuite, notez bien les coordonnées des professionnels repérés, qu’il faudra conserver à plusieurs endroits (tiroirs de cuisine et de bureau, portefeuille, sac, etc.)
Méfiez-vous des publicités déguisées
Certaines publicités glissées dans les boîtes aux lettres ont l’apparence de documents officiels, mais ce ne sont que des listes de numéros de téléphone, dont la plupart renvoient sur la même entreprise. Vous remarquerez parfois un message écrit en tout petit, et qui doit vous mettre la puce à l’oreille : « Ce document n’a aucun lien avec les services administratifs officiels. » C’est donc bien de la publicité.
A ce titre, elles doivent donc comporter un certain nombre d’informations :
- le nom, l’adresse, la raison sociale, le numéro de téléphone de la société
- le numéro de registre du commerce et des sociétés (RCS) ou du répertoire des métiers
- tous les taux horaires toutes taxes comprises (TTC) ou les prix unitaires TTC pour chaque catégorie d’interventions
- le montant des frais de déplacement
- préciser si le devis est gratuit ou non.
De manière plus générale, ne vous fiez pas à ces cartes. Même chose pour les pubs moins sophistiquées (à l’apparence de petites cartes de visite, par exemple) et truffées de formules creuses : « tarif agréé », « exigence qualité », etc.
Renseignez-vous sur les tarifs
L’entreprise est tenue de vous fournir un devis au-delà de 150 € TTC de travaux estimés, mais vous êtes en droit d’en demander un quel que soit le montant.
Vous devez connaître les détails : le coût horaire de la main d’œuvre, celui des fournitures, les frais de déplacement. Si votre interlocuteur tique à la moindre question, ce n’est pas bon signe. Sauf urgence absolue, refusez toute intervention si vous n’avez pas de devis.
Vérifiez bien qui mandate l’ouvrier
Quand un professionnel s’annonce par courrier ou affiche (ramoneur, électricien…), vérifiez qu’il a été effectivement mandaté pour intervenir chez vous.
Joignez votre syndic ou votre bailleur. Assurez-vous par ailleurs que vous ne bénéficiez pas déjà d’un contrat de maintenance.
Pendant l’intervention, soyez vigilant
Ne donnez pas votre accord trop vite
Tout d’abord, avant d’effectuer quelque travail que ce soit, le dépanneur doit vous communiquer les renseignements suivants :
- les prix TTC des prestations forfaitaires proposées
- les frais de déplacement
- les modalités de décompte du temps de main-d’œuvre : à la demi-heure ou à l’heure ? Toute heure commencée est-elle due ?
- le taux horaire TTC de la main-d’œuvre
- l’indication si le devis est gratuit ou payant… ainsi que son tarif.
Ne suivez pas l’argument selon lequel l’assureur vous remboursera ! Certains contrats couvrent des travaux de dépannage, mais il faut contacter au préalable votre assureur habitation : il pose souvent ses conditions et prévoit des plafonds de prise en charge. Surtout, il peut vous fournir des coordonnées de professionnels agréés par ses soins.
Ensuite, étudiez le devis ou l’ordre de réparation (document dressant l’état initial des lieux ou de l’appareil, puis listant les réparations à effectuer).
Le devis doit comporter :
- la date de sa rédaction
- les nom, adresse et téléphone de l’entreprise
- le nom du client et le lieu d’exécution du travail
- le décompte détaillé de chacune des interventions envisagées, leur prix unitaire, le taux horaire de la main-d’œuvre, les quantités prévues (mètres carrés ou linéaires)…
- les frais de déplacement
- la somme globale TTC (avec indication du taux de TVA)
- la durée de validité de l’offre
- le caractère gratuit ou non du devis et, le cas échéant, le montant de celui-ci.
Ne donnez pas votre accord sans avoir une idée du coût total. Les travaux ne doivent pas commencer avant la signature du devis, qui peut être payant, par exemple quand vous refusez l’intervention. Assurez-vous en, et refusez de payer un forfait “recherche de panne”.
Soyez également vigilant sur le prix des pièces de rechange que vous propose le dépanneur. Certains en profitent pour surfacturer des pièces, par ailleurs disponibles à tarif tout à fait raisonnable dans le commerce.
Le devis, un préalable
La combine est très fréquente : les dépanneurs peu scrupuleux font signer le devis après intervention, comme si c’était une facture. Or le devis doit être présenté et signé avant le début des travaux.
Il doit être établi en double exemplaire (un pour vous, un pour le réparateur) et mentionner obligatoirement la phrase suivante, manuscrite, datée et signée par le consommateur : « Devis reçu avant l’exécution des travaux. »
Autre méthode fréquente : pousser le client à signer et à payer dès les premières minutes. Si vous acceptez, vous manquerez de moyens de contester les agissements de la société.
Surveillez la réparation
Même si vous n’y connaissez rien, contrôlez l’avancée des travaux. Exemple avec un serrurier : s’il vous propose d’emblée de changer la serrure ou s’apprête à défoncer le canon, arrêtez-le.
Un professionnel sérieux tente au moins le “coup de la radio” : en glissant une radiographie dans la fente, il peut pousser le pêne et ouvrir la porte sans dommage. Si la porte n’a pas été verrouillée, bien sûr. Sinon, le changement de cylindre ou de serrure est inévitable.
Si vous ne “sentez” pas le serrurier, faites-le partir et renoncez à l’ouverture immédiate. Un voisin ou un ami peut vous héberger une nuit et vous aurez le temps de réfléchir pour choisir une serrure dans votre budget… et un autre professionnel.
Dans tous les cas (problème de plomberie, d’électricité…), un diagnostic prend plus de trois secondes. Faites-vous expliquer et montrer l’origine du problème.
Donnez votre accord avant tout retrait et remplacement de pièce. Enfin, conservez chez vous le joint endommagé, le tuyau troué, le fusible changé, la prise de courant défectueuse… Il est préférable de garder la preuve en cas de litige.
Après, contestez les abus
Si le travail est mal fait
C’est plutôt simple de contre-attaquer quand la réparation ou l’intervention a été bâclée, que le problème persiste ou que des travaux non prévus au devis ont été réalisés. En théorie, le dépanneur est tenu de revenir gratuitement pour remplir sa mission jusqu’au bout (ou défaire ce qu’il a entrepris).
Si la facture est trop salée
La contestation est plus compliquée si vous estimez la facture trop élevée car les prix sont libres. Mais il y a matière à réclamer si vous n’avez pas été correctement informé sur les prix ou si les pièces ont été facturées comme neuves alors qu’elles avaient déjà servi. Vous pouvez négocier en envoyant à l’entreprise un courrier en recommandé.
La réglementation sur le démarchage à domicile peut vous aider dans deux cas : quand le professionnel est intervenu après du porte-à-porte, ou quand il vous propose autre chose que ce pour quoi vous lui avez demandé de venir (un chauffe-eau quand il est venu changer un tuyau, une serrure neuve quand votre porte a juste claqué…).
On doit alors vous remettre un contrat. Vous n’avez rien à payer avant la fin d’un délai de sept jours. Vous avez également 14 jours pour vous rétracter à la réception du bien.
En cas d’échec d’une démarche amiable, saisissez la Répression des fraudes ou portez plainte auprès du commissariat ou du procureur de la République.
Source: 60 millions de consommateurs
COMMENT RÉAGIR QUAND UN PROCHE DÉCLINE!!!!!
Différentes possibilités existent pour gérer les affaires d’un proche dont les facultés sont altérées.
Une des réponses, l’habilitation familiale, récemment créée.
Lorsqu’un parent n’arrive plus à gérer seul son budget, ses proches peuvent prendre le relais. Une procuration sur le compte bancaire et/ou les livrets permet alors de faire face aux dépenses courantes (loyers, eau, électricité, téléphone…). Mais, pour protéger les intérêts de la personne, il est bien sûr impossible d’effectuer seul des actes importants, comme par exemple la vente.de son domicile. Il faut au préalable obtenir l’‘accord du juge. Pour ce faire, jusqu’à présent, les familles devaient solliciter une mesure de sauvegarde de justice, de curatelle ou de tutelle.
UNE OPTION PLUS SOUPLE
Désormais, elles disposent d’une quatrième option, beaucoup plus souple, l’habilitation familiale. Entrée en vigueur le r »‘ janvier 2o16, elle permet de demander au juge l’autorisation d’effectuer certains actes ou tous les actes (habilitation générale) au nom de la personne. Les personnes qui peuvent demander à être habilitées sont les ascendants, descendants, frères et sœurs, partenaires d’un pacte civil de solidarité (pacs) ou concubin(e)s.
Articles 494-1 à4g4-12du code civil.
Réservé aux familles unies
Une demande d’habilitation nécessite l’établissement par un médecin spécialiste d’un certificat médical attestant que la personne est incapable de manifester sa volonté, et !’audition de la personne et de ses proches par !e juge. Ensuite, sauf donation, le juge n’a plus jamais besoin d’être consulté et aucun compte rendu annuel n’est imposé. Par ailleurs, la gestion n’est pas contrôlée.
Source : 60 Millions de consommateurs
Un mineur ne peut acheter seul un scooter.
Monsieur X vend son scooter sur Le Bon Coin, Un jeune le lui achète. Mais voilà, l’acquéreur n’a que 17 ans et demi et ses parents s’opposent à cette opération, qu’ils souhaitent voir annuler. l-affaire finit devant les tribunaux. La cour d’appel de Caen prononce l’annulation de la vente, au motif que l’achat d’un véhicule à moteur n’est pas un acte de la vie courante.
En effet, l’article 1124 du code civil interdit, en théorie, à un mineur non émancipé de contracter. En pratique, un mineur peut effectuer seul la plupart des actes de la vie courante : achat de livres, alimentation, vêtements.., Mais pas les autres actes, à savoir les opérations coûteuses et/ou incompatibles avec l’âge de l’enfant, telles que l’achat d’un scooter. Les parents peuvent alors en demander l’annulation à l’amiable ou, si nécessaire, devant les tribunaux.
Arrêt du 15 octobre 2015, deuxième chambre civile et commerciale, cour d’appel de Caen, RG n’ 14100044.
Source : 60 Millions de consommateurs
RENTRÉE: COMMENT FAIRE DES ÉCONOMIES
Après la détente des vacances, la plage et le soleil, il est temps de retrouver la réalité et de s’atteler aux courses de la rentrée. Fournitures scolaires, nourriture, vêtements neufs, coiffeur, renouvellement des abonnements et des assurances… la facture peut vite grimper ! S’il est trop tard pour échelonner vos achats
(en août ou pendant les soldes par exemple), profitez des promotions et bons plans de septembre pour vous équiper, sans y laisser votre chemise.
Une étude Empruntis, menée avec l’institut CSA, révèle que 1 Français sur 2 déclare avoir des difficultés pour boucler son budget rentrée, avant tout , en raison du paiement des impôts (21%) du coût de divers gros achats (12%), des vacances (9%) et des dépenses scolaires (l7%). Quant à l’ lNSEE, elle publiait l’an dernier une enquête qui révèle que le premier poste de dépense des ménages pour la rentrée concerne les articles d’habilement (60%) des dépenses moyennes d’une famille en fournitures partiraient en vêtements de sport, chaussures et maillots. Difficile dans ces conditions de ne pas succomber à la tentation d’un crédit à la consommation…
Poste par poste, découvrez comment faire des économies.
1/ Côté enfants
Selon l’association Familles de France, le coût de la rentrée scolaire en collège s’élevait l’année dernière à 190,42€, et c’est sans compter les activités extra- scolaires ! Comment réduire la facture.
Avant de dresser la liste (parfois effrayante) des vêtements et fournitures à acheter, d’une année sur l’autre, prenez le temps de faire un grand tri dans les affaires de vos enfants. Dressez un genre d’inventaire de tout ce que avez déjà et qui peut encore servir comme notamment les règles, stylos, compas ou vêtements à la bonne taille. Vous éviterez ainsi de racheter des articles en double et garderez ce budget pour les cahiers, crayons ou agenda qui ne peuvent être réutilisés d’une année sur l’autre.
Pensez aussi à acheter d’occasion dans les magasins spécialisés ; les bourses aux livres/vêtements ou sur internet.. De nombreuses associations proposent d’échanger ou d’acheter à prix cassé toutes sortes de fournitures en très bon état, voire neuves. Méfiez-vous cependant des livres scolaires qui peuvent ne plus être à jour et des dictionnaires d’une édition trop ancienne. Enfin, n’oubliez pas que vous pourrez revendre vos affaires dans ces mêmes bourses l’année suivante.
Comparez avant d’acheter.
Cela semble évident, mais dans le stress et la précipitation, vous pourriez être tenté de vous rendre dans le supermarché le plus proche et d’y effectuer tous vos achats d’un coup. Avant toute chose, rassemblez les prospectus qui se sont accumulés dans votre boîte aux lettres pendant les vacances. Les grandes enseignes vous envoient systématiquement, leurs promotions à la rentrée, c’est donc un excellent moyen de comparer à la maison. . Prenez la liste des fournitures scolaires établie par l’école et trouvez pour chaque article le magasin où il est le moins cher.
Limitez-vous à 3 adresses maximum pour ne pas perdre vos économies en essence si vous vous déplacez en voiture. Notez aussi que d’après l’enquête annuelle de l’association Familles de France, le panier moyen pour une rentrée s6 6ème est de 176,09 € dans un hypermarché, 202,07 € dans un supermarché et 206,33 € dans un magasin spécialisé. L’association estime par ailleurs qu’en achetant vos cahiers, colles ou stylos sur internet, vous économisez 5 à 10% du prix pratiqué en grande surface.
Faites des achats groupés
La consommation collective (qui privilégie l’échange ou la location des biens et de services entre particuliers) touche tous les domaines, y compris les fournitures scolaires. Certaines écoles ou associations de parents d’élèves proposent de grouper les commandes de plusieurs familles afin d’obtenir des tarifs préférentiels auprès d’un papetier local par exemple. Vous pouvez ainsi gagner 10 à 15% sur les prix sans rogner sur la qualité.
Autre possibilité : l’achat par lots. Souvent moins chers, les lots de 10 rouleaux de scotch, de 15 cahiers à spirale ou de 10.000 feuilles A4 sont peut-être un peu trop pour une seule famille, mais en vous regroupant avec d’autres parents, cela peut valoir la peine d’acheter de gros stocks
Un look à petit prix
Rentrée rime avec passage obligé chez le coiffeur. Pour économiser sur ce poste, trouvez une enseigne de coiffure low cost près de chez vous (Tchip, Un Look Pour Tous, Coiff&Co ou Self’ Coiff). Dans certains cas, sivous venez en famille, vous pouvez bénéficier d’une réduction. Pensez aussi aux écoles de coiffure qui cherchent toute l’année des modèles – y compris des enfants pour former leurs apprentis. La séance est gratuite ou à prix cassé, supervisée par un enseignant pour éviter les mauvaises surprises. Et n’oubliez pas les coiffeuses à domicile ! Sans loyer, elles peuvent se permettre de proposer des tarifs avantageux. Renseignez-vous au préalable et comparez avec votre salon de coiffure.
Quant aux vêtements de rentrée, difficile de faire l’impasse sur un nouveau manteau pour I ‘automne, une nouvelle paire de chaussures ou de baskets pour le sport. Si votre enfant ne peut pas se passer de marques, rendez-vous dans les solderies et magasins dégriffés où il trouvera son bonheur. Pour les autres, n’hésitez pas à faire vos courses sur internet, c’est là que l’on trouve les meilleures offres. Choisissez néanmoins des sites qui proposent la livraison et le retour gratuit pour faire essayer à vos enfants sans frais supplémentaires si cela ne va pas..
2/Côté parents
Essence, réparations, assurances… tous res tarifs augmentent et il
est pourtant impossible de s’en passer. Des astuces existent pour
payer le juste prix et limiter les dépenses.
Roulez moins cher !
Posséder un véhicule coûte cher; très cher même. En attendant de rouler à l’eau ou à l’énergie solaire, il faut donc trouver des moyens de réduire sa consommation d’essence ou de diesel tout en les payant moins cher.
En effet, la dernière enquête annuelle de l’Automobile Club Association révèle que chaque automobiliste dépense en moyenne entre 500 et 1.000 € par an en carburant ! Et ce, que sa voiture soit à essence, diesel ou hybride. Face à la hausse quasi constante des prix du carburant, et les lobbys pétroliers, il existe des solutions pour ne plus se faire plumer I D’abord, adoptez une conduite souple. Évitez les accélérations brutales qui sont très mauvaises pour Ie moteur et surtout pour la consommation. De la même manière, privilégiez le frein moteur c’est à dire la rétrogradation, plutôt que les coups de pédale intempestifs à l’approche d’un feu rouge par exemple.
Ensuite, entretenez votre véhicule pour que des pneus sous gonflés, un filtre mal nettoyé ou une fuite non détectée ne se transforment pas en gouffre financier. Et roulez léger: videz systématiquement votre coffre pour ne pas payer le transport de marchandises qui devraient se trouver à la cave.
Dernière astuce : sur le site www.prix-carburants.gouv.fr vous trouverez les prix pratiqués par toutes les stations-service en France, régulièrement mis à jour. Ainsi, avant d’aller faire le plein, rendez-vous sur le site, entrez votre département et voyez s’afficher du moins cher au plus cher le prix à la pompe de chaque carburant (gazole, SP95, SP95-E10, E85, GPLc, SP98..
Réparez au lieu de racheter
Une panne de lave-linge ? Un téléviseur LCD qui ne s’allume plus ? (ordinateur portable qui ne démarre pas ? Avant de vous débarrasser de votre appareil électroménager et d’engager de nouvelles dépenses pour le remplacer, plusieurs options s’offrent à vous. par habitude, par manque de motivation ou peur de la facture, nous avons oublié que Ie plus logique est de faire appel à un réparateur. Entre service après-vente, sous garantie ou non, et petits commerces de réparation qui fleurissent depuis la crise, il y a de quoi faire I Mais attention aux arnaques, I ‘opération doit rester rentable.
Faites jouer la concurrence entre assurances
On n’y pense pas toujours mais la concurrence est reine dans le secteur de l’assurance, chaque assureur fixant librement ses prix. La première astuce pour trouver une assurance pas chère (auto, logement…) est donc de jouer sur ce terrain-là. Concrètement, cela signifie qu’il est dans l’intérêt du consommateur de faire jouer la concurrence entre les assureurs avant de souscrire et pour ce faire, le moyen le plus simple aujourd’hui est de passer par un comparateur d’assurances. En effet, la simulation d’assurance sur internet vous offre l’avantage de comparer plusieurs offres afin de prendre connaissance de la réalité des prix du marché et de vous assurer que le niveau des garanties de chaque contrat correspond à vos besoins.
Pensez à modifier le contrat de votre assurance auto si vos conditions ont changé (déménagement dans un logement avec garage, véhicule vieillissant…). Ces changements peuvent entraîner une baisse de la prime d’assurance. Enfin, sachez que le forfait kilométrique proposé par certaines compagnies peut s’avérer très intéressant si et seulement si vous parcourez peu de kilomètres dans l’année. En effet, l’assurance au kilomètre consiste à déclarer à son assureur un certain nombre de kilomètres et à s’engager à ne pas dépasser ce seuil préfixé (7.000,9.000 ou 9.000 km…).
- Méfiez-vous des crédits conso
Pour faire face aux dépenses importantes et néanmoins ponctuelles de la rentrée, vous pourriez être tenté de souscrire à un emprunt ou crédit à la consommation. Essayez de ne pas y avoir recours car vous devez évidemment rembourser le montant de I ‘emprunt, majoré de frais parfois astronomiques. Si vous ne pouvez pas vous en sortir sans un crédit, suivez nos conseils :
– gardez des marges de manœuvre budgétaire : regardez votre reste à vivre et estimez votre capacité de remboursement pour éviter les difficultés de paiement. Privilégiez un crédit à échéances modulables qui permet de faciliter la gestion de son crédit; – souscrivez pour un projet précis ou être bien conscient, en cas de souscription pour pallier un problème passager de trésorerie, qu’il s’agit d’une solution ponctuelle ;
– faites jouer la concurrence et interrogez simultanément votre banque et un comparateur en crédits. Comparez différentes offres car les taux varient selon l’objet à financer, la durée de remboursement et le montant emprunté. Comparez le taux TAEG et le coût global du crédit qui intègre
Ie coût de l’assurance. Faites le tour des banques: un même emprunteur peut obtenir des propositions très différentes selon les établissements ;
– Jouez sur la durée et le montant pour obtenir le meilleur taux:
plus la durée est courte et le montant est important, plus Ie taux est bas. . . mais les mensualités sont importantes. Attention aux taux d’appel proposés uniquement sur des périodes courtes et avec des montants mensuels élevés.
SOURCE: STOP ARNAQUES Aout / Septembre 2016
QUELQUES TERMES BANCAIRES A CONNAITRE
EMPRUNT. Mieux vaut arriver bien préparé à un entretien avec son banquier. Voici quelques termes à connaître.
Ils ont la fâcheuse habitude de nous noyer dans des termes compliqués, de dégainer des tableaux de chiffres que seuls les initiés maîtrisent et de nous donner, après cinq minutes d’entretien, l’impression d’être ignorant. Eux, ce sont les banquiers. Pour ne pas être perdu dans ce jargon avant de négocier ou recalculer votre prêt immobilier, voici un petit lexique indispensable pour faire mouche — et surtout gagner de l’argent — lors de votre rendez-vous.
Le prêt sur deux lignes
C’est la possibilité d’emprunter un montant avec deux lignes de crédit plutôt qu’une seule. Et puisque les taux sont plus bas lorsque la durée du prêt est plus courte, cette façon d’emprunter est souvent tout bénef ! « Les banquiers proposent rarement cette solution automatiquement, confie Sandrine Allonier, la directrice des relations banques de Vousfinancer.com. Ils la gardent comme une botte secrète au cas où leur client demanderait un taux encore plus bas. » Dans le jargon, on l’appelle aussi le « prêt gigogne ». Dans la pratique, certaines banques arrêtent de proposer des prêts sur deux lignes, car ils coûtent cher en gestion. Attention toutefois à faire vos calculs : car si le prêt sur deux lignes vous fait économiser de l’argent, vous payerez deux fois les frais de dossier.
Le prêt transférable
C’est le meilleur conseil du moment ! Et l’un des arguments chocs des banquiers pour vous faire signer en cas d’hésitation. La transférabilité vous permet, en effet, de conserver votre crédit en cas de revente pour financer votre nouvelle acquisition. En clair : si vous achetez un deux-pièces aujourd’hui avec un taux de 1,50 % sur vingt ans, vous pourrez profiter de votre taux avantageux de 2016 si vous revendez dans cinq ans.
« C’est une sorte d’assurance contre la remontée des taux, précise Sandrine Allonier. En revanche, il faut acheter un bien dans les six mois qui suivent la revente. Et cela reste à la libre acceptation du banquier. » C’est-à-dire ? Les mauvais élèves — régulièrement à découvert, avec des retards de paiement… — risquent au dernier moment un refus de leur conseiller. Déjà, le Crédit du Nord, la Société générale ou encore LCL ne pratiquent plus le prêt transférable, trop cher pour les banques sur le long terme. Mais BNP, Axa, la Banque postale, le Crédit agricole ou la Caisse d’épargne le proposent encore.
Le prêt modulable
C’est la possibilité de faire évoluer sa mensualité à la hausse ou à la baisse, voire d’obtenir un report de paiement. Désormais, presque toutes les banques le proposent gratuitement. La différence entre les établissements se fait sur le montant et la durée de la modularité.
Certains établissements acceptent de modifier vos mensualités de 10 %, d’autres de 30 %. Et certains refusent le report. Quoi qu’il en soit, en cas de coup dur — période de chômage, divorce… — la modularité du prêt peut vous sortir la tête de l’eau.
Les IRA
Ou indemnités de remboursement anticipé (IRA), pour le commun des mortels. En cas d’héritage ou de revente de votre bien, vous pouvez rembourser votre prêt. Mais comme la banque va perdre de l’argent sur les intérêts que vous deviez lui verser pendant la durée de votre crédit, elle va vous demander des IRA. Il est important d’en parler avant pour connaître le montant de ces frais. Certaines banques peuvent en effet vous en exonérer.
« La meilleure condition pour un bon entretien, c’est la bonne humeur ! »
Pour que votre négociation avec votre banquier se déroule bien, gare aux faux pas ! Les conseils de Céline, 30 ans, banquière.
Règle n°1. Se renseigner avant le rendez-vous. « On gagne beaucoup de temps si le client a regardé ce qui se fait en termes de taux, d’assurances… », concède Frédéric, 35 ans, banquier dans un grand établissement français. L’idéal est, par exemple, d’aller sur Internet pour faire une rapide simulation afin de voir à quel taux vous pouvez prétendre.»
Règle n°2. Hiérarchiser vos priorités. Le mieux est de regarder ce qui est le plus important pour vous, ce sur quoi vous êtes prêt à discuter et ce qui est non négociable. « Personnellement, un client qui débarque en imposant de nombreuses conditions risque surtout de me braquer, confie Frédéric. Si le client exige trop de choses — pas d’IRA, un prêt transférable, des assurances habitation et emprunteur extérieures… — je suis tenté de lui dire d’aller voir ailleurs.»
Règle n°3. Eviter surtout de devenir Monsieur Je-sais-tout, qui n’écoute pas les conseils et explications. « Certaines personnes croient connaître les choses, mais on se rend compte parfois qu’elles ne comprennent pas tout et cela peut créer des quiproquos, précise Céline, banquière âgée de 30 ans. Il faut quand même que le client nous écoute un minimum. »
Règle n°4. Garder le sourire. Un client qui se braque risque d’agacer son conseiller. « On a plus envie d’aider quelqu’un de sympathique qu’une personne mal aimable ou qui se referme », conclut Céline. Un banquier est un être humain normal, il ne faut pas l’oublier. Et la meilleure condition pour un bon entretien, cela reste la bonne humeur. »
Source: Le parisien
SFR LOURDEMENT CONDAMNE
SFR lourdement condamné
pour de nombreuses clauses abusives
Publié le : 23/05/2016
L’UFC-Que Choisir se félicite de la condamnation, à son initiative, de SFR pour 22 clauses abusives et/ou illicites par le Tribunal de Grande Instance de Paris, le 17 mai dernier (jugement susceptible d’appel). L’opérateur est condamné à 30 000 euros au titre des dommages et intérêts et à la publication du jugement sur la page d’accueil de son site internet. Au vu du nombre et de la portée des clauses déclarées inopposables aux consommateurs par le tribunal, cette victoire, après 4 années de procédure, est particulièrement appréciable.
En effet, les 22 clauses déclarées abusives et/ou illicites par le Tribunal, présentes dans différents contrats de SFR, soulignent que SFR, comme l’ensemble des opérateurs, ne saurait s’exonérer unilatéralement de ses obligations légales et réglementaires s’agissant de la qualité et de la continuité de service, ainsi que du droit de résiliation de ses abonnés.
C’est sans rougir que SFR entendait s’autoriser 10% d’échec des appels, des transmissions de SMS ou de données sur son réseau, sans que sa responsabilité ne puisse être mise en cause. Le Tribunal a considéré ce taux d’indisponibilité non conforme aux obligations imposées par le régulateur (l’ARCEP) et inopposable aux abonnés. Idem pour la clause selon laquelle SFR refusait de s’engager sur des débits minimum alors que c’est une obligation légale. Aussi, le jugement rappelle que c’est en totale contradiction avec sa responsabilité de plein droit, que SFR entendait exclure sa responsabilité en cas de dysfonctionnement ou panne de ses serveurs qui ne seraient pas « de son fait ».
Le TGI de Paris a également épinglé les petits arrangements de SFR avec les règles en matière de continuité du service. La clause par laquelle SFR laissait croire à ses utilisateurs que l’interruption de son service n’ouvre droit qu’à une indemnisation dérisoire a été déclarée abusive dès lors que l’abonné est en droit de demander la réparation totale de son préjudice. Au surplus, le jugement a également épinglé la clause par laquelle SFR entendait limiter le droit d’agir du consommateur, en restreignant à un mois, à compter du défaut ou de l’interruption du service, le délai durant lequel l’abonné pouvait faire sa demande d’indemnisation. Dans la même veine, le Tribunal a déclaré illicite la clause prévoyant une interruption du service supérieure à 4 heures en cas de portabilité du numéro, rappelant que les opérateurs se doivent de tenir un délai plus court.
Enfin, la justice a rappelé formellement à l’opérateur que l’on ne doit pas jouer avec le droit de résiliation des abonnés. Les clauses prévoyant l’impossibilité de résilier sans frais en cas d’augmentation des tarifs ou d’impossibilité d’accès aux services complémentaires et/ou optionnels ont été retoquées.
Alors que la qualité de service de SFR a été récemment épinglée par l’association et que les plaintes de consommateurs se multiplient, cette décision revêt une importance toute particulière
INVESTISSEMENT DANS LE VIN
Enquête en cours sur Patriwine
Publié le : 25/09/2016
La Direction départementale de la protection des populations de Gironde examine plusieurs plaintes de consommateurs ayant investi dans le vin par l’intermédiaire de la société Patriwine. Le dirigeant, Franck Noguès, admet que la situation est difficile.
Après quelques années d’euphorie, l’investissement dans le vin connaît un lendemain de fête douloureux. Le groupe Héraclès (Chateauonline et 1855.com) a été récemment liquidé. Le fonds luxembourgeois Elite-Advisers Nobles Crus a vu ses activités suspendues en 2013 par la Commission de surveillance du secteur financier du Grand-Duché. Patrimoine Grands Crus/investir-dans-le-vin.com ne donne plus de signe d’activité depuis fin 2015.
C’est maintenant au tour de Patriwine de susciter l’inquiétude. La DDPP33 (l’administration départementale des fraudes de Gironde) est en train de centraliser des plaintes de consommateurs mécontents. Les perspectives de rendement avancées par Patriwine ne sont pas du tout au rendez-vous.
« J’ai confié 26 000 € à Patriwine en 2012, raconte Pascal B. Au bout de quelques mois, la société m’a annoncé que mes grands crus étaient descendus à 23 000 €. Un placement ne gagne pas à tous les coups. Je leur ai demandé de revendre. Pas de retour. Non sans mal, j’ai récupéré mes bouteilles, que j’ai fait expertiser. Il y en a pour 10 000 €, tout au plus ! Patriwine m’a vendu à 1 300 € des bouteilles de Château Lafite Rothschild qui valent 550 €, ainsi que des Clos Fourtet 2008 à 70 €, facilement disponibles à 45 €. »
À la date du 22 septembre, le site Patriwine parle encore de perspectives de rendement à long terme très intéressantes. Il mentionne que le Liv-ex, ou London International Vintners Exchange, est « passé de 100 à 258 sur 9 ans, soit une progression supérieure à 11 % par an, bien supérieure à celle des indices boursiers ». Il y en a fait cinq indices : Liv-ex 50, Liv-ex 100, Liv-ex Bordeaux 500, Liv-ex 1 000 et Liv-ex Investables. Ils ont tous progressé fortement entre 2006 et 2011, avant d’entamer une phase de stagnation ou de baisse. Fin août 2016, sur 5 ans, le Liv-ex 50 recule de 23 % et le Liv-ex 100 de 19 %.
Censé représenter un portefeuille d’investissement type sur 200 grands crus, le Liv-ex Investables, auquel fait référence Patriwine, perd 13 %(1).
Selon l’expert en vin Claude Maratier, « 11 % par an de rentabilité, ce n’est pas la tendance à long terme. Les grands crus de Bordeaux prennent 4 % en moyenne par an, ce qui en fait déjà un très bon placement. À condition d’acheter au bon prix, évidemment ».
« Nous n’avons pas la contrepartie en caisse »
Interrogé, Franck Noguès, dirigeant de Patriwine, admet que la société est en difficulté. « Notre site n’est pas à jour. La progression de 11 % par an ne tient plus. Le marché est à la baisse. Nous en avons discuté avec la DDPP33. Depuis sa création, Patriwine a acheté pour 20 millions d’euros de vin environ, répartis entre quelque 2 000 clients. Nous n’avons pas la contrepartie en caisse. Nous ne sommes pas en mesure, actuellement, de reprendre leurs vins aux investisseurs à leur valeur initiale. » Patriwine se refuse à chiffrer la moins-value latente. La société s’efforce de revendre ses propres stocks, issus de rachats aux clients. La société n’a pas publié ses comptes 2015, mais son dirigeant admet des pertes importantes. Franck Noguès, en revanche, dément formellement des prix d’entrée surévalués et toute spéculation illicite. Sur les forums, des internautes accusent Patriwine d’encaisser l’argent des investisseurs au moment de la signature, et d’attendre les demandes de sortie pour acheter effectivement les bouteilles. « C’est de la calomnie, nous sommes prêts à montrer nos stocks. »
Notes
(1) L’indice est calculé en livres sterling, mais le taux de change livre/euro, qui varie beaucoup, était identique en 2011 et en 2016, à 1 % près
ABATTOIRS – LES PROPOSITIONS DU PARLEMENT
Le Parlement présente ses propositions
Publié le : 23/09/2016
La commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage, créée en avril à la suite des vidéos de maltraitance diffusées par l’association L214, a présenté 65 propositions pour améliorer les pratiques, renforcer la formation, moderniser les équipements et surtout assurer plus de transparence autour de ces lieux que les élus décrivent comme de véritables « boîtes noires ».
Créés au XIXe siècle pour soustraire au regard des citoyens la mise à mort des animaux d’élevage, les abattoirs sont des lieux qui nous échappent et nous choquent les rares fois où nous les observons par la lorgnette de vidéos d’associations de défense des animaux.
Pour mieux connaître ces établissements, il aura fallu aux parlementaires pas moins de 6 mois et 38 séances pour auditionner une centaine d’acteurs gravitant dans ou autour des abattoirs (éleveurs, ouvriers et vétérinaires en abattoirs, représentants des cultes…). Le tout agrémenté de plusieurs visites inopinées dans des établissements qualifiés de véritables « bunkers » ou « boîtes noires » où « la police nous a parfois fait barrage pour tenter d’empêcher notre venue », précise Olivier Falorni, président de la commission, avant de dévoiler les grandes lignes du rapport.
Le contrôle vidéo plébiscité par les parlementaires
Premier constat des parlementaires : « le manque criant d’investissement dans certains établissements qui entraîne forcément des dysfonctionnements », détaille Jean-Yves Caullet, député rapporteur de la commission. Pour rappel, l’inspection générale menée par le ministère de l’Agriculture en avril 2016 avait montré qu’un tiers des 563 abattoirs français (hors volaille) étaient en non-conformité.
Afin de faciliter une mise aux normes, les parlementaires proposent d’abaisser à 100 000 € (contre 1 million actuellement) le seuil de dépense éligible à l’appel à projet « reconquête de la compétitivité des outils d’abattage » dans le cadre du programme d’investissements d’avenir. Autres propositions : l’augmentation du nombre de vétérinaires dans les abattoirs, et l’obligation pour les établissements de plus de 50 salariés qu’un agent vétérinaire soit présent en permanence au poste d’abattage. Enfin, la commission souhaite la promulgation d’une loi rendant obligatoire l’installation de caméras dans toutes les zones des abattoirs où des animaux vivants sont manipulés. « Afin de faciliter le contrôle du bien-être et non le flicage du personnel », selon Jean-Yves Caullet, qui précise toutefois que ces images seraient visibles par les services d’État, par la justice si nécessaire, mais aussi par les responsables d’établissement. Reste donc à définir comment limiter leur usage à la seule prévention des maltraitances, sans dérive productiviste (surveillance des cadences, etc.), tout en veillant au respect de la protection des données personnelles. Une question soulevée dès la sortie du rapport par l’eurodéputé PS Éric Andrieu qui, dans une lettre ouverte à la presse, rappelle que dans le cadre de la nouvelle législation européenne sur la protection des données personnelles, « seules les personnes habilitées dans le cadre de leurs fonctions peuvent visionner les images enregistrées, et la conservation de ces images ne saurait excéder 1 mois ».
« L’abattage rituel est inhérent au libre exercice du culte »
Autre point sensible évoqué par le rapport, l’abattage rituel qui, en France, bénéficie d’une dérogation à l’obligation d’étourdissement (article R.214-74 du code rural). Autrement dit, les animaux tués selon les rites casher ou hallal sont saignés sans être insensibilisés auparavant. « Une situation qui ne nous satisfait pas », commente Olivier Falorni, qui rappelle toutefois que cette dérogation ne peut être abolie en raison de la liberté constitutionnelle de pratiquer sa religion. Et de rappeler l’exemple de la Pologne qui, après avoir interdit l’abattage rituel en 2013, a dû lever cette interdiction en 2014, la Cour de justice européenne ayant jugé cette mesure inconstitutionnelle. Afin de contourner le problème, les parlementaires proposent de préciser dans le code rural que deux autres méthodes sont possibles en cas d’abattage rituel : l’étourdissement post-jugulation (quelques secondes après la saignée, qui peut durer plusieurs minutes), et l’étourdissement réversible. Des méthodes acceptées dans d’autres pays, à l’instar de la Nouvelle-Zélande, où l’abattage rituel doit impliquer un étourdissement réversible. L’inscription de ce choix devrait donner la possibilité aux cultes d’évoluer face à des consommateurs pratiquants eux aussi de plus en plus sensibles au bien-être animal, estime la commission, qui espère voir ces mesures « applicables » et « opérationnelles » rapidement adoptées par le ministère de l’Agriculture.
L’expérimentation des abattoirs mobiles encouragée
Enfin, les parlementaires se disent prêts, à travers la proposition 26, à « soutenir à titre expérimental la mise en service de quelques abattoirs mobiles ». La commission avait notamment auditionné en juillet Franck Ribière, producteur et scénariste du documentaire « Steak (R)évolution », qui souhaite importer en France le concept de l’entreprise suédoise Hälsingestintan. En 2015, sa désormais très médiatisée fondatrice Britt-Marie Stegs lançait le premier abattoir mobile de bovins en Europe. L’objectif de l’accord est une implantation du concept en France au cours de l’année 2017.
Fournisseurs d’accès à Internet
Vos questions, nos réponses
Publié le : 26/07/2016
Souscrire un abonnement, résoudre un litige, changer de FAI, choisir une offre ADSL, fibre optique ou câble, procédure en cas de déménagement… voici tout ce que vous devez savoir sur votre fournisseur d’accès à Internet.
SOMMAIRE
Comprendre les offres
Qu’est-ce que le dégroupage ?
Il s’agit d’une procédure qui consiste pour l’opérateur à relier la ligne d’un abonné à son propre réseau. Pour savoir si vous pouvez bénéficier d’une offre « dégroupée », il suffit de vous renseigner sur le site Internet des opérateurs. Si votre ligne n’est pas dégroupée chez un FAI, vous ne pourrez pas bénéficier de ses offres les plus intéressantes.
Quelle est la différence entre l’ADSL, le VDSL et la fibre ?
L’ADSL et le VDSL sont deux technologies qui empruntent la ligne téléphonique classique pour faire passer les données Internet, le flux de télé et le téléphone (la VoIP). La première permet d’atteindre des débits allant jusqu’à 25 mégabits/s et la seconde jusqu’à 100 mégabits/s. Selon les équipements installés par le FAI au niveau de votre central téléphonique (ou répartiteur), vous bénéficierez de l’une ou de l’autre. Attention : ces données ne sont que théoriques. Plus vous habitez loin du central téléphonique, plus le débit réel sera faible. Si votre immeuble est fibré, optez pour la fibre optique qui offre de bien meilleures performances et des débits beaucoup plus élevés. Attention toutefois : chez certains opérateurs, la fibre s’arrête au pied de l’immeuble et la connexion se poursuit par le biais d’un câble coaxial qui a tendance à limiter les performances.
Comment connaître le débit auquel je peux réellement prétendre ?
Il faut vous renseigner auprès de chaque FAI, notamment en indiquant votre numéro de téléphone sur son site Internet. Certains sites permettent de comparer d’un coup d’œil les offres de tous les FAI (Ariase.com, Degrouptest.com…). Sachez que depuis le 13 décembre 2013, les FAI doivent communiquer sur le débit IP et non plus sur le débit ATM (trop éloigné de la réalité) et indiquer dans leurs publicités les débits réels constatés en affichant la mention « Débit descendant atteignable en général entre x Mb/s et y Mb/s ». Depuis le 1er juillet 2014, ils doivent aussi préciser avant la souscription le débit réel dont bénéficiera le client en fonction des caractéristiques de sa ligne avec la mention « Votre débit descendant sera compris entre x et y Mb/s ».
Comment savoir si je pourrai recevoir la télévision ?
L’accès au service télé des FAI dépend du débit réel et donc, dans le cas d’une connexion ADSL, de la distance qui sépare le logement du central téléphonique. Plus vous êtes loin, plus vous risquez de ne pas recevoir les chaînes de télé. Pour en avoir le cœur net, faites un test d’éligibilité. Chez certains FAI, le service est en option. Chez eux, vous paierez donc moins cher si vous ne pouvez pas en bénéficier.
Comment se passe la souscription d’un abonnement auprès d’un FAI ?
Que le client souscrive sur Internet, par téléphone ou en magasin, une confirmation écrite n’est pas indispensable (même si elle est recommandée) dès lors que le client a été correctement informé des conditions de l’offre. En revanche, en cas de démarchage téléphonique, le professionnel est tenu d’adresser un contrat au client (article L.121-20 du code de la consommation). Celui-ci n’est engagé qu’après en avoir retourné le contrat signé ou donné son consentement par voie électronique. En cas de souscription à distance, il dispose d’un délai de rétractation de 14 jours à compter de l’activation de la ligne ou de la réception de la box, sauf en cas de demande de mise en service immédiate. Attention, tous les FAI ne respectent pas cette disposition. En général, le matériel (box, décodeur, etc.) est réceptionné dans les jours qui suivent et la ligne activée dans un délai pouvant atteindre 2 semaines.
J’ai souscrit deux abonnements en même temps en pensant rester chez l’opérateur qui m’aurait connecté en premier. Ai-je bien fait ?
Non, car la procédure de dégroupage est telle que les deux demandes seront prises en compte. Au final, votre ligne sera donc attribuée au deuxième FAI et vous risquez d’être abonné auprès des deux opérateurs.
Résoudre un litige
Alors que je n’avais rien demandé, un opérateur m’a abonné à ses services. Comment réagir ?
Il s’agit de dégroupage sauvage ou d’« écrasement à tort ». Demandez à votre FAI habituel de se réapproprier votre ligne. La procédure est gratuite mais peut prendre jusqu’à 7 jours ouvrés. Vous pourrez aussi bénéficier d’une indemnisation forfaitaire. Si vous la jugez insuffisante, vous pourrez porter réclamation directement auprès de l’opérateur « écraseur ». Attention, si votre ligne classique est toujours active (dégroupage partiel), vous devrez contacter d’un côté votre opérateur de téléphonie (généralement Orange) pour rétablir la ligne téléphonique et de l’autre l’opérateur alternatif pour rétablir la connexion Internet. Notre lettre type consacrée à l’écrasement de ligne abusif peut vous aider à résoudre ce problème.
Ma connexion ne fonctionne plus depuis plusieurs jours. Que faire ?
Tout d’abord, débranchez puis rebranchez la box et le décodeur. Dans certains cas, cette manipulation peut suffire à relancer la connexion. Vous pouvez aussi trouver de l’aide sur les forums dédiés, sur le site Internet du FAI et bien sûr auprès de l’assistance technique. Si, au final, celle-ci ne parvient pas à résoudre le problème, faites parvenir à votre FAI une mise en demeure invoquant son obligation de résultat ainsi que sa responsabilité contractuelle (article 1147 du code civil) avec une injonction de remise en état dans les plus brefs délais. Vous pouvez enfin solliciter l’aide de l’association locale UFC-Que Choisir la plus proche de votre domicile et, en dernier recours, saisir le médiateur des télécoms (www.mediateur-telecom.fr) ou le juge. Ce dernier pourra, selon votre souhait, imposer au FAI de rétablir le service ou prononcer la résiliation de l’abonnement sans frais. La procédure est simple et ne nécessite pas le recours à un avocat. Il pourra aussi condamner le FAI à vous verser des dommages et intérêts (abonnement, frais de téléphone, d’envoi, préjudice moral…). Si l’interruption dure trop longtemps, il est possible de demander à sa banque de suspendre les prélèvements, mais dans ce cas, vous prenez le risque de voir votre accès à Internet suspendu et votre dette augmenter. Dans tous les cas, conservez un maximum de preuves de votre bonne foi (courriers, copies d’écran, factures, accusés de réception…).
Le débit n’est pas aussi élevé que ce que l’on m’avait promis. Puis-je contester ?
Chaque FAI étant soumis à une obligation de résultat, faites-lui parvenir un courrier recommandé le mettant en demeure de rétablir rapidement (précisez le délai) une connexion conforme à ses engagements. Joignez-y des documents établissant le débit promis lors de la souscription (contrat, publicité…) ainsi que le débit réel constaté (vous pouvez pour cela faire des copies d’écran de tests de débit disponibles sur Internet). Vous pouvez aussi vous aider de notre lettre type en cas de débit trop faible.
Le montant de ma facture ne correspond pas à ce qui était prévu. Comment réagir ?
Tout opérateur qui réclame un paiement est tenu d’établir que la somme est due. Néanmoins, dès lors que vous contestez cette facturation, c’est à vous qu’il revient d’apporter la preuve de votre bonne foi. Si, après avoir vérifié que vous n’avez pas souscrit d’option ou procédé à des achats en ligne (voir ci-dessous), vous estimez être dans votre droit, vous pouvez exiger le remboursement des sommes prélevées. Vous pouvez pour cela vous appuyer sur notre lettre type en cas de problème de facturation.
J’ai découvert sur ma facture des dépenses liées à Internet+ ou Contact+. De quoi s’agit-il ?
Il s’agit de systèmes de paiement qui permettent de réaliser des achats de petit montant en ligne sans carte bancaire, le montant étant ensuite reporté sur la facture du FAI. Internet+ autorise des achats jusqu’à 30 €, à l’unité ou sur abonnement. Il est accessible aux clients Orange, SFR, Bouygues, Free et Alice. Contact+, lui, permet une facturation en fonction du temps passé sur des pages Internet ou auprès de services (assistance, etc.). Il est réservé aux clients d’Orange. Le problème, c’est que ces services sont souvent activés par défaut et ne nécessitent parfois aucune authentification. Il est donc possible qu’un membre de votre famille ait procédé à ces achats, sans avoir forcément conscience de leur caractère payant. Si vous estimez avoir été lésé, retournez-vous vers l’éditeur du service. Votre opérateur peut vous donner ses coordonnées. Dans tous les cas, prenez garde à ne pas faciliter l’accès à ces modes de paiement à un tiers (évitez par exemple d’enregistrer le mot de passe de votre compte client). Vous pouvez aussi demander à votre FAI de bloquer l’accès à ces services. Vous trouverez plus d’informations sur le site www.infoconso-multimedia.fr.
Changer de FAI
Comment faire pour changer d’opérateur ?
Depuis le 1er octobre 2015, la portabilité du numéro fixe est calquée sur celle du numéro mobile. Pour changer de FAI tout en conservant son numéro de téléphone maison, il faut donc se procurer un relevé d’identité opérateur (RIO) en composant le 3179 depuis la ligne concernée (appel gratuit) avant de souscrire un nouvel abonnement auprès du FAI de son choix. Quelques jours plus tard, la ligne basculera chez le nouvel opérateur. Vous n’aurez alors qu’à remplacer le matériel de l’ancien opérateur par celui que vous aura fait parvenir le nouveau FAI. Pas besoin d’envoyer de courrier de résiliation. Le nouvel opérateur doit s’en charger à votre place. N’oubliez pas de retourner le matériel à l’ancien FAI (en colis suivi) et pensez à mettre fin aux services annexes que vous ne souhaitez pas conserver (abonnement à Canal Plus ou à BeIN Sport, par exemple). Vous devrez par ailleurs régler les éventuels frais de résiliation voire des pénalités en cas de résiliation avant la fin de la période d’engagement. Toutefois, il est possible de résilier sans frais son abonnement si le FAI n’a pas respecté ses obligations, a augmenté ses tarifs ou en cas de motif légitime (déménagement, mutation, perte d’emploi…). Enfin, sachez que si l’ancien FAI ne peut pas facturer la portabilité, le nouveau, lui, est en droit de faire payer la conservation du numéro.
Je déménage. Comment faire pour transférer mon abonnement dans mon nouveau logement ?
Chaque FAI a mis en place sa propre procédure qu’il convient de respecter scrupuleusement. Vous pourrez conserver votre numéro de téléphonie fixe à condition de rester dans la même zone de numérotation élémentaire (excepté pour les numéros en 09).
Mon FAI propose une nouvelle offre plus intéressante que la mienne. Puis-je demander à en profiter ?
Un FAI n’est pas tenu de faire profiter ses anciens abonnés d’une nouvelle offre ou d’une promotion. Toutefois, cela ne coûte rien de contacter le service client afin de savoir s’il peut, à titre commercial, accéder à votre demande.
Comparateur de FAI
Accédez à notre comparateur de FAI afin d’obtenir une vue exhaustive des offres des différents opérateurs, de leurs tarifs et des différents frais
Comparatif Substances toxiques dans les cosmétiques
Les produits ou services sont classés par défaut selon l’appréciation globale obtenue lors de nos tests, à partir d’un protocole établi par nos experts. La sélection de produits ou services est représentative du marché, bien que non-exhaustive. L’UFC-Que Choisir ne perçoit aucune rémunération en raison du référencement des offres de biens ou services comparés.
A-derma
Gel lavant douceur Bébé Primalba, bébé Toilette tout-petit – Produit acheté en mars 2016
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Phenoxyethanol | Non |
Arthrodont
Protect, gel dentifrice fluoré, acide glycyrrhétinique, fluorinol Dentifrice – Produit acheté en mars 2016
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Sodium Lauryl Sulfate, Sodium Propylparaben | Oui |
Avène
TriXéra+ selectiose, baume émollient visage et corps Hydratant corporel – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane, Phenoxyethanol | Non |
Axe
Dry Provocation, 48h anti-transpirant spray Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Bioderma
Atoderm Crème Hydratant corporel – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane, Phenoxyethanol | Non |
Biolane
Shampooing douceur, usage fréquent pour toute la famille Shampooing – Produit acheté en mars 2016
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Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Non |
Carrefour
Lingettes intimes x 20, fraîcheur au quotidien Toilette intime – Produit acheté en mars 2016
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Sodium Lauryl Sulfate, Butylparaben, Propylparaben, Sodium Propylparaben | Non |
Colgate
Défi zéro Carie avec neutraliseur d’acides de sucre Dentifrice – Produit acheté en mars 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
Colgate
Max white for men menthe explosive Dentifrice – Produit acheté en mars 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Non |
Colgate
Max White one, menthe sensation Dentifrice – Produit acheté en mars 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
Corine de Farme
Lingettes fraîcheur, nettoient, rafraîchissent, tous types de peaux Toilette intime – Produit acheté en mars 2016
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Methylisothiazolinone | Non |
Dove
Go fresh 48H format compressé parfum grenade et verveine citronnée Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Ducray
Argéal, shampooing traitant sébo-absorbant, usage fréquent pour cheveux gras Shampooing – Produit acheté en mars 2016
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Methylisothiazolinone, Sodium Lauryl Sulfate | Non |
Emoform
Dents sensibles, au fluor Dentifrice – Produit acheté en mars 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Non |
Femfresh
Déodorant fraîcheur intime Soin hygiène intime – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane | Non |
Femfresh
Soin d’intimité, 10 lingettes intimes, rafraîchissantes et hydratantes Toilette intime – Produit acheté en mars 2016
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Butylparaben, Propylparaben | Non |
Garancia
Abracadabaume Perfect Illusion Crème anti-rides – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane | Non |
Garnier Ultra Doux
Shampooing purifiant sans silicone à l’argile douce et cédrat Shampooing – Produit acheté en mars 2016
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Ammonium Lauryl Sulfate | Oui |
Head&Shoulders
Shampooing antipelliculaire, classic Shampooing – Produit acheté en mars 2016
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Sodium Lauryl Sulfate, Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Intima
Gel apaisant de toilette intime, confort extrême Toilette intime – Produit acheté en mars 2016
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Methylisothiazolinone | Non |
Klorane
Bébé, nutrition crème au cold cream, peaux sèches, très sèches (sans paraben, sans alcool) Hydratant corporel tout-petits – Produit acheté en mars 2016
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Phenoxyethanol | Non |
Klorane
Cible Homme baume après-rasage Après-rasage – Produit acheté en mars 2016
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Propylparaben | Non |
Klorane
Lait corporel hydratant, peaux sèches et sensibles Hydratant corporel – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane | Non |
Klorane
Shampooing à la pivoine apaisant et anti irritant, cuirs chevelus irrités, démangeaisons Shampooing – Produit acheté en mars 2016
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Methylisothiazolinone | Non |
Klorane
Shampooing à la quinine et aux vitamines B Shampooing – Produit acheté en mars 2016
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Methylisothiazolinone, Propylparaben | Non |
L’Oréal
BB anti-cernes universel Nude magique BB concealer BB crème – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane, Ethylhexyl Methoxycinnamate | Non |
L’Oréal
Crayon confort longue durée, Color riche Le Khôl Eye-liner – Produit acheté en mars 2016
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Propylparaben | Non |
L’Oréal
Elsève Color-Vive, shampooing soin Shampooing – Produit acheté en mars 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
L’Oréal
Elsève Fibralogy, shampooing créateur de matière Shampooing – Produit acheté en mars 2016
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Sodium Lauryl Sulfate, Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
L’Oréal
Men Expert, pure power, gel nettoyant au charbon multi-purifiant Nettoyant visage – Produit acheté en mars 2016
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Methylisothiazolinone | Oui |
La Roche-Posay
Anthelios dermo-pediatrics 50+, lait, peau sensible de l’enfant Crème solaire enfant – Produit acheté en mars 2016
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Phenoxyethanol | Non |
Laino
Crème pour les mains sèches à gercées cire d’abeille Crème mains – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane, Methylisothiazolinone | Non |
Le Petit Marseillais
Douceur & réparation au lait d’amande douce & graine de lin, cheveux longs, pointes fragiles Shampooing – Produit acheté en mars 2016
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Ammonium Lauryl Sulfate | Non |
Le Petit Marseillais
Shampooing force et éclat cheveux normaux, aux extraits de pomme & feuilles d’olivier Shampooing – Produit acheté en mars 2016
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Ammonium Lauryl Sulfate | Non |
Le Petit Olivier
Crème corps hydratante, huile d’olive, peaux sèches et sensibles Hydratant corporel – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane | Non |
Le Petit Olivier
Démêlant soin sans rinçage aux huiles d’olive karité argan Soin capillaire – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane, Methylisothiazolinone | Oui |
Lovea (Laboratoires Biocos)
Nature, Lait corps tonifiant papaye Hydratant corporel – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Mixa
Intensif peaux sèches, lait corps antidessèchement Hydratant corporel – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane, Propylparaben | Oui |
Monoprix
Lait démaquillant douceur, hydrate et adoucit Démaquillant – Produit acheté en mars 2016
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Methylisothiazolinone | Non |
Narta
Anti-transpirant Homme nord extrême Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Nuxe
Rêve de miel Baume lèvres ultra-nourrissant Soin des lèvres – Produit acheté en mars 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Oral-B
3D White luxe perfection Dentifrice – Produit acheté en mars 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
Oral-B
Pro-expert, premium, protection des gencives Dentifrice – Produit acheté en mars 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Non |
Parogencyl
Sensibilité gencives Dentifrice – Produit acheté en mars 2016
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Sodium Lauryl Sulfate, Propylparaben | Oui |
Saforelle
Bébé gel lavant doux, hypoallergénique, sans savon, à la bardane Toilette intime enfant – Produit acheté en mars 2016
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Methylisothiazolinone | Non |
Saforelle
Crème apaisante, soin intime et corporel, usage quotidien Soin hygiène intime – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane, Propylparaben | Oui |
Saforelle
Lingettes intimes fraîcheur & douceur à tout moment, à la bardane Toilette intime – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Saugella
Girl, émulsion lavante douce pour l’hygiène intime Toilette intime enfant – Produit acheté en mars 2016
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Phenoxyethanol | Non |
Schwarzkopf
Got2b coup de tête gel fibre décoiffant Gel coiffant – Produit acheté en mars 2016
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Methylisothiazolinone | Oui |
Signal
Interdentaire, Intégral 8 actions Dentifrice – Produit acheté en mars 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
SVR
Chronolys crème, besoin d’hydratation et d’énergie Crème visage – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane | Non |
SVR
Xérial 10, lait corps Hydratant corporel – Produit acheté en mars 2016
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Cyclopentasiloxane | Non |
Activilong
Junior, spray magique ultra-lissant, amande douce Lissant capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane, Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Activilong
Junior, système défrisant conditionneur sans soude Lissant capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Propylparaben, Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Adidas
Anti-transpirant 48h, Climacool Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Adidas
Fresh Cool & Dry 48h anti-transpirant spray Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Axe
Dry Dark Temptation, 48h anti-transpirant spray Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Baumes de Provence
Lait corps nourissant, miel & jasmin Hydratant corporel – Produit acheté en janvier 2016
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Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Bébé Cadum
Baume hydratant apaisant, bonne nuit Hydratant corporel tout-petits – Produit acheté en janvier 2016
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Phenoxyethanol | Non |
Biancoril
Dentifrice protection caries Dentifrice – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate, Sodium Propylparaben | Oui |
bien-être
Eau de lavande naturelle 70° Eau de Cologne – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Biolane
Biolane, lait de toilette douceur Lait de toilette – Produit acheté en janvier 2016 mais reformulé en septembre 2015 : suppression de l’ingrédient pointé ici. Les deux versions sont encore en vente. Scrutez les étiquettes.
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Methylisothiazolinone | Oui |
Biolane
Lingettes pocket visage et mains Lingettes tout-petits – Produit acheté en janvier 2016. Le fabricant nous a signalé la suppression de l’ingrédient indésirable. Vérification en cours par nos soins.
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Methylisothiazolinone | Non |
Biolane
Solution micellaire, nettoyant sans rinçage, peaux sèches et sensibles Lotion de toilette – Produit acheté en janvier 2016. Le fabricant nous a signalé la suppression de l’ingrédient indésirable. Vérification en cours par nos soins.
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Methylisothiazolinone | Non |
Biotherm
Aquasource BB cream BB crème – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Non |
Biotherm
Eau pure, eau de toilette vaporisateur Eau de toilette ou de parfum – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Bourjois
BB bronzing cream 8 en 1 BB crème – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Bourjois
Beauty’ full volume mascara Mascara – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Non |
Bourjois
Déshabillez moi!, gel douche aphrodisiaque, extrait de gingembre Gel douche – Produit acheté en janvier 2016
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Methylisothiazolinone | Oui |
Bourjois
Glamour Lovely, eau de parfum Eau de toilette ou de parfum – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Brut
Après-rasage Original Après-rasage – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Caramel et huile d’argan
Cheveux secs, L’ensoleiilé, masque nutrition sans rinçage Soin capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Carré homme (marque repère, Leclerc)
Baume après-rasage hydratant Après-rasage – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane, Propylparaben, Methylisothiazolinone | Non |
Carrefour
Dentifrice 4 en 1 Dentifrice – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate, Sodium Propylparaben | Non |
Carrefour kids
Bubble gum, 3-6 ans, dentifrice Tom & Jerry Dentifrice – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate, Sodium Propylparaben | Non |
Carrefour kids
Scooby-doo!, solution dentaire Bain de bouche – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
Caudalie
Polyphenol [C15] fluide anti rides protecteur FPS20 Crème anti-rides – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Chemins d’Orient
Bain moussant, parfum fleur d’oranger Bain moussant – Produit acheté en janvier 2016
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Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Clair (marque repère, Leclerc)
Lingettes rince-doigts fraîcheur cirtron Lingettes rince-doigts – Produit acheté en janvier 2016
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Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Clarins
Gelée Fondante Démaquillante à l’huile de marula Démaquillant – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate, Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Clinique
Age defense, BB cream, SPF 30 BB crème – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Non |
Colgate
Dentifrice au fluor, Total effet visible Dentifrice – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate, Triclosan | Oui |
Colgate
Dentifrice pour enfants au fluor, 1-6 ans Dentifrice – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
Corine de Farme
Crème change, peaux sensibles Crème pour le change – Produit acheté en janvier 2016
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Methylisothiazolinone, Methylchloroisothiazolinone | Non |
Corine de Farme
Crème douche surgras Gel douche – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Non |
Corine de Farme
Eau de toilette Marvel Ultimate Spider-man Eau de toilette ou de parfum – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Non |
Cottage
La fleur d’oranger, douche lait sensuelle Gel douche – Produit acheté en janvier 2016
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Methylisothiazolinone, Methylchloroisothiazolinone | Oui |
Cottage
Le caramel, douche lait gourmande Gel douche – Produit acheté en janvier 2016
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Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Crème of Nature
With argan oil, oil moisturizer Soin capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Propylparaben | Oui |
Dark & Lovely
Braids’n Weaves, hair refresher + anti-odour Soin capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Methylisothiazolinone | Oui |
Dark & Lovely
Olive oil, oil moisturizer Soin capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Methylisothiazolinone | Oui |
Dentamyl (marque repère, Leclerc)
Junior goût fraise, dentifrice gel, 7-13 ans Dentifrice – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Non |
Déodorant
Déodorant compressé, douceur lait & coton Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Derm Hydralin
Soins dermatologique lavant sans savon, peaux sensibles et irritées Gel douche – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Propylparaben | Oui |
Diadermine
Hydratant matifiant, soin de jour pH 7 Crème visage – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Propylparaben | Non |
Disney
Lait de tendresse Hydratant corporel – Produit acheté en janvier 2016
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Propylparaben, butylparaben | Non |
Dove
Derma Spa, vitalité régénérée Hydratant corporel – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Dove
Original, anti-transpirant spray Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Ducray
Ictyane, crème SPF 20, protectrice hydratante, visage, peaux sèches Crème visage – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate, Cyclopentasiloxane | Oui |
Eau Jeune
Senteurs fraîches, eau de toilette vaporisateur Eau de toilette ou de parfum – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Elmex
Anti-caries professional, dentifrice anti-caries haute efficacité pour des dents plus fortes, junior 6-12 ans Dentifrice – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
Erborian
BB crème au ginseng BB crème – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Eucerin
Sun LEB protection crème-gel 25 Crème solaire – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Non |
Eugène Color
Les raffinées, brillance intense, 37 châtain paprika Coloration capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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p-Phenylenediamine, Ethylhexyl Methoxycinnamate, Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Non |
Eugène Color
Les rayonnantes, cheveux matures, châtain très clair 6 Coloration capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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p-Phenylenediamine, N,N-bis(2-Hydroxyethyl)-p-Phenylenediamine Sulfate, Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Eugène Perma
Kéranove Oléo Color, 7*34 blond miel gourmand Coloration capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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p-Phenylenediamine, Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Non |
Eugène Perma
Kéranove Oléo Color, 7*35 marron noisette étincelant Coloration capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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p-Phenylenediamine, Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Non |
Femfresh
Soin d’intimité, 10 lingettes intimes, rafraîchissantes et hydratantes Toilette intime – Produit acheté en janvier 2016
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Butylparaben, Propylparaben | Non |
Fess’net
Lingettes papier toilette humidifiée, peaux sensibles Lingettes tout-petits – Produit acheté en janvier 2016
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Phenoxyethanol | Non |
Franck Provost
Couleur permanente au pinceau, couverture parfaite 3.3 Coloration capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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N,N-bis(2-Hydroxyethyl)-p-Phenylenediamine Sulfate | Oui |
Frizz Ease
Extra-Fort sérum 6 effets Soin capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane, Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Garnier
100% ultra color, blond ultra clair 123 Coloration capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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p-Phenylenediamine | Oui |
Garnier
BB crème, La classique BB crème – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Garnier
Belle color, 83 blond clair Coloration capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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p-Phenylenediamine | Oui |
Garnier
Belle color, ultra reflets, 4.26 cacao épicé riche Coloration capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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p-Phenylenediamine, Methylisothiazolinone | Oui |
Garnier Ambre solaire
FPS 6, huile bronzante Crème solaire – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane, Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Garnier Ultra Doux
Ciment spécial pointes, trésor reconstituant à la propolis Soin capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Gemey Maybelline
Dream bronze BB, SPF 25, claire BB crème – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane, Ethylhexyl Methoxycinnamate | Non |
Gemey Maybelline
Dream go matte!, 10-in-1 BB Cream-Powder BB crème – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Non |
Gemey Maybelline
Dream Wonder Nude, fond de teint fluide poudré Fond de teint – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Non |
Gemey Maybelline
Instant anti-âge, l’effaceur Fond de teint – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane, Ethylhexyl Methoxycinnamate | Non |
Gemey Maybelline
New baby skin, Instant fatigue blur Crème visage – Produit acheté en janvier 2016
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Methylisothiazolinone | Non |
Gemey Maybelline
Tenue &strong pro, vernis professionnel Vernis à ongles – Produit acheté en janvier 2016
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Benzophenone-1 | Non |
H pour homme
Titanium, après-rasage à l’allantoïne Après-rasage – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Hair mayonnaise
Organic root stimulator Soin capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate, Propylparaben, Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Head&Shoulders
Shampooing antipelliculaire, lisse & soyeux Shampooing – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate, Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Intima
Lingettes individuelles, hygiène intime Toilette intime – Produit acheté en janvier 2016
|
Methylisothiazolinone | Non |
Intimy
Fleur de coton, gel lubrifiant, hydrate et respecte les muqueuses sensibles Lubrifiant intime – Produit acheté en janvier 2016
|
Propylparaben | Non |
John Frieda
Continuous control Laque pour cheveux – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Kéra Science
Luxurious huile capillaire Soin capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane, Cyclotetrasiloxane | Oui |
L’Oréal
BB Sublimist, BB crème 6en1 perfectrice instantanée, teinte claire BB crème – Produit acheté en janvier 2016
|
Ethylhexyl Methoxycinnamate | Non |
L’Oréal
Color riche vernis gel, 873 Vernis à ongles – Produit acheté en janvier 2016
|
Benzophenone-1 | Non |
L’Oréal
Elnett satin, cheveux secs ou abîmés Laque pour cheveux – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
L’Oréal
Excellence crème, crème colorante triple soin, 7 blond Coloration capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Hydroxypropyl Bis(N-Hydroxyethyl-p-Phenylenediamine) HCl, p-Phenylenediamine | Non |
L’Oréal
Men Expert, Hydra energetic, gel purifiant Nettoyant visage – Produit acheté en janvier 2016
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Propylparaben, butylparaben | Oui |
L’Oréal
Men Expert, Stop rides, soin hydratant anti-rides d’expression Crème anti-rides – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate, propylparaben, butylparaben | Oui |
L’Oréal
Nude magique, eau de teint Fond de teint – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Non |
L’Oréal
Préférence récital, couleur précieuse haute-ténacité, V Floride blond doré Coloration capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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p-Phenylenediamine, Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
L’Oréal
Progress homme, gel de repigmentation Coloration capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Triclosan | Oui |
L’Oréal
Studio pro, Smooth it, crème ultra lissante Lissant capillaire – Produit acheté en janvier 2016
|
Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
L’Oréal
Sublime bronze, lait fondant autobronzant Autobronzant – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Labello
Hydro Care, SPF 15 Stick lèvres – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Labello
Protect +, soin des lèvres, FPS 115 Stick lèvres – Produit acheté en janvier 2016
|
Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Laboratoires mercurochrome
Soin quotidien, crème mains Crème mains – Produit acheté en janvier 2016
|
Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Non |
Le Petit Marseillais
Avec du lait et de l’abricot, douche & bain extra doux Gel douche – Produit acheté en janvier 2016
|
Ammonium Lauryl Sulfate | Non |
Le Petit Marseillais
Douche baume de soin, nutrition intense, beurre d’argan, cire d’abeille & huile de pétales de roses Gel douche – Produit acheté en janvier 2016
|
Ammonium Lauryl Sulfate, Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
Le Petit Marseillais
Douche baume de soin, nutrition intense, beurre de coco, cire d’abeille, huile de karité Gel douche – Produit acheté en janvier 2016
|
Ammonium Lauryl Sulfate, Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
Le Petit Marseillais
Douche huile de soin, nutrition, huile d’argan & fleur d’oranger Gel douche – Produit acheté en janvier 2016
|
Ammonium Lauryl Sulfate | Oui |
Le Petit Marseillais
Lait d’amande douce, douche crème extra douce Gel douche – Produit acheté en janvier 2016
|
Ammonium Lauryl Sulfate, Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
Le Petit Marseillais
Le Pur savon liquide Savon liquide main – Produit acheté en janvier 2016
|
Methylisothiazolinone | Oui |
Le Petit Marseillais
Pur savon liquide, fabrication à l’ancienne Savon liquide main – Produit acheté en janvier 2016
|
Methylisothiazolinone | Oui |
Le Petit Marseillais
Savon liquide du cuisinier, à l’huile essentielle de citron Gel douche – Produit acheté en janvier 2016
|
Methylisothiazolinone | Oui |
Le Petit Marseillais
Shampooing abricot extra doux, cheveux normaux Shampooing – Produit acheté en janvier 2016
|
Ammonium Lauryl Sulfate | Oui |
Le Petit Marseillais
Shampooing brillance et volume, vinaigre aux 3 fleurs & pamplemousse rose, cheveux ternes, fins Shampooing – Produit acheté en janvier 2016
|
Ammonium Lauryl Sulfate | Oui |
Le Petit Marseillais
Shampooing éclat couleur à l’huile de Carthame & extrait de Myrtille Shampooing – Produit acheté en janvier 2016
|
Ammonium Lauryl Sulfate | Oui |
Le Petit Marseillais
Shampooing Nutrition intense aux huiles de karité & argan, cheveux très secs, frisés Shampooing – Produit acheté en janvier 2016
|
Ammonium Lauryl Sulfate | Oui |
Le Petit Olivier
Crème corps ultra nourissante, peaux sèches et sensibles Hydratant corporel – Produit acheté en janvier 2016. Le fabricant nous a signalé la suppression du BHA. Vérification en cours par nos soins.
|
Cyclopentasiloxane, BHA | Oui |
Le Petit Olivier
Crème douche extra douce groseille Gel douche – Produit acheté en janvier 2016 mais reformulé en 2015 : suppression des deux ingrédients pointés ici. Les deux versions sont encore en vente : scrutez l’étiquette.
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Methylisothiazolinone, Methylchloroisothiazolinone | Oui |
Le Petit Olivier
Shampooing soin aux huiles d’olive, karité, argan Shampooing – Produit acheté en janvier 2016
|
Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Linéance
Caféi Sculpt, concentré amincissant, effaceur cellulite inscrustée Crème amincissante – Produit acheté en janvier 2016
|
Cyclopentasiloxane | Oui |
Linéance
Profiler nuit, amincissant chrono actif, anti-cellulite tenace Crème amincissante – Produit acheté en janvier 2016
|
Cyclopentasiloxane | Oui |
Linéance
Ventre Sculpt, amincissant raffermissant, ventre/taille hanches Crème amincissante – Produit acheté en janvier 2016
|
Cyclopentasiloxane | Oui |
Lovea (Laboratoires Biocos)
Protection 30 haute, spray hydratant, Monoï de Tahiti Crème solaire – Produit acheté en janvier 2016
|
Ethylhexyl Methoxycinnamate, Methylisothiazolinone | Oui |
Ma Provence
Shampoing pour enfants Shampooing – Produit acheté en janvier 2016
|
Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
Marie Rose
Anti-poux & lentes, shampooing Shampooing – Produit acheté en janvier 2016
|
Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Non |
Maya
Bain mousse extra doux Bain moussant – Produit acheté en janvier 2016
|
Methylisothiazolinone | Non |
Mennen
Après-rasage Skin bracer Après-rasage – Produit acheté en janvier 2016
|
Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Mixa
Bébé à l’eau nettoyante, 72 lingettes ultra-fraîches Lingettes tout-petits – Produit acheté en janvier 2016
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Phenoxyethanol | Non |
Mixa
Bébé, crème pour le change double action Crème pour le change – Produit acheté en janvier 2016
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Phenoxyethanol | Non |
Mixa
Bébé, lait de toilette très doux Lait de toilette – Produit acheté en janvier 2016
|
Phenoxyethanol | Non |
Mixa
Intensif peaux sèches, lait corps apaisant nourrissant, peaux sensibles Hydratant corporel – Produit acheté en janvier 2016
|
Cyclopentasiloxane, Propylparaben | Oui |
Monoprix
Laque fixation forte tenue longue durée Laque pour cheveux – Produit acheté en janvier 2016
|
Cyclopentasiloxane | Non |
Monsavon
Déodorant Pierre d’alun, lait & amande douce, spray Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en janvier 2016
|
Cyclopentasiloxane | Non |
Mont St Michel
Fraîcheur intense, eau de Cologne haute tradition Eau de Cologne – Produit acheté en janvier 2016
|
Benzophenone-1 | Oui |
Mots d’enfants (marque repère, Leclerc)
Lait de toilette extra-doux, peaux délicates Lait de toilette – Produit acheté en janvier 2016
|
Methylisothiazolinone | Non |
Narta
Homme, anti-transpirant efficacité 48h, sans alcool Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en janvier 2016
|
Propylparaben | Oui |
Nectar of nature
Gel douche gourmand à la grenade et aux pépins de framboise Gel douche – Produit acheté en janvier 2016
|
Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Nectar of nature
Gel douche revigorant à l’abricot et à l’orange Gel douche – Produit acheté en janvier 2016
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Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Non |
Nivea
Baby Pure & Sensitive, lingettes Lingettes tout-petits – Produit acheté en janvier 2016
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Phenoxyethanol, Methylisothiazolinone | Non |
Nivea
Baby Soft & Cream, lingettes Lingettes tout-petits – Produit acheté en janvier 2016
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Phenoxyethanol, Methylisothiazolinone | Non |
Nivea
Baby, Fresh & Pure Lingettes tout-petits – Produit acheté en janvier 2016
|
Methylisothiazolinone | Non |
Nivea
Baby, pure & sensitive, lait de toilette nourissant, spécial peaux sèches ou sensibles, nourissons et bébés Lait de toilette – Produit acheté en janvier 2016
|
Phenoxyethanol | Non |
Nivea
Baby, Toddies Papier toilette imprégné – Produit acheté en janvier 2016
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Methylisothiazolinone | Non |
Nivea
Sun, crème protectrice visage, anti-âge, 30 haute Crème solaire – Produit acheté en janvier 2016
|
Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Nuxe
Sun, SPF 20, spray lacté visage et corps moyenne protection Crème solaire – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Oral-B
3D White luxe, accélérateur de blancheur Dentifrice – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
Oral-B
Pro-expert multi-protection, bain de bouche Bain de bouche – Produit acheté en janvier 2016
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Propylparaben | Oui |
Ors
Olive Oil, incredibly rich oil moisturizing hair lotion Soin capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Propylparaben, Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Palmer’s
Crème de soin concentrée visage et main Crème visage et mains – Produit acheté en janvier 2016
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Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Palmer’s
Lotion anti vergetures, Q10 plus Anti-vergetures – Produit acheté en janvier 2016
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Methylisothiazolinone | Oui |
Pampers
Fresh clean, 64 lingettes Lingettes tout-petits – Produit acheté en janvier 2016
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Phenoxyethanol | Oui |
Pampers
Kandoo Papier toilette imprégné – Produit acheté en janvier 2016
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Phenoxyethanol | Oui |
Pampers
Kandoo sensitive Papier toilette imprégné – Produit acheté en janvier 2016
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Phenoxyethanol | Oui |
Pampers
New baby senstitive, 50 lingettes Lingettes tout-petits – Produit acheté en janvier 2016
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Phenoxyethanol | Oui |
Payot
Huile fondante démaquillante Démaquillant – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Petit Dentamyl (marque repère, Leclerc)
Dentifrice dès 2 ans, goût fraise Dentifrice – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate, Sodium Propylparaben | Non |
Physélia
Intimate, gel apaisant irritations intimes au calendula Toilette intime – Produit acheté en janvier 2016
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Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Non |
Physélia
Intimate, gel protecteur toilette intime à la cranberry bio Toilette intime – Produit acheté en janvier 2016
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Methylisothiazolinone, Methylchloroisothiazolinone | Non |
Physélia
Intimate, gel quotidien toilette intimes, extrait de nénuphar bio Toilette intime – Produit acheté en janvier 2016
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Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Non |
Playboy
London, skintouch, 24h deodorant body spray Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Playboy
New York, skintouch, 24h deodorant body spray Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Playboy
VIP, eau de toilette, pour lui Eau de toilette ou de parfum – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate, Benzophenone-3 | Oui |
Poupina
40 lingettes visage mains, nettoyantes et rafraîchissantes Lingettes tout-petits – Produit acheté en janvier 2016
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Propylparaben | Non |
Poupina
Lait de toilette 2 en 1, extrait d’aloe vera bio Lait de toilette – Produit acheté en janvier 2016
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Phenoxyethanol, Methylisothiazolinone | Oui |
Prestige de France
Crème colorante 13 blond doré Coloration capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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p-Phenylenediamine | Oui |
Prim’age
Lingettes douceur Lingettes tout-petits – Produit acheté en janvier 2016
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Phenoxyethanol | Non |
Pro-Kids
Gel dentifrice bubble-gum Dentifrice – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Oui |
Renova
Get fresh, get clean Papier toilette imprégné – Produit acheté en janvier 2016
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Phenoxyethanol, Methylisothiazolinone | Non |
Rexona
Men motion sense cobalt dry 48h, compressé Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Rexona
Men motion sense, Coton ultra dry 48h, compressé Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Oui |
Rimmel
Salon pro Kate Vernis à ongles – Produit acheté en janvier 2016
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Benzophenone-1 | Non |
Rimmel
Stay matte primer, base de teint matifiante Base de teint – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Non |
Roc
Hydra+ Crème hydratante confort 24h Crème visage – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane, Propylparaben | Non |
Roc
Keops Déodorant à bille Déodorant ou anti-transpirant – Produit acheté en janvier 2016
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Propylparaben | Non |
Roc
Pro-define, fluide anti-relâchement raffermissant Crème anti-rides – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane, Propylparaben | Oui |
Rogé Cavaillès
Intime, lingettes spécial sécheresse, muqueuses sèches Toilette intime – Produit acheté en janvier 2016
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Triclosan | Non |
Rogé Cavaillès
Intime, soin toilette intime, protection active, muqueuses sensibles Toilette intime – Produit acheté en janvier 2016
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Triclosan | Non |
Saforelle
Miss, soin intime et corporel Toilette intime enfant – Produit acheté en janvier 2016
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Methylisothiazolinone | Non |
Saforelle
Soin lavant ultra hydratant, spécial sécheresse Toilette intime – Produit acheté en janvier 2016
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Methylisothiazolinone | Non |
Sanogyl
Soin bain de bouche antibactérien Bain de bouche – Produit acheté en janvier 2016
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Triclosan | Oui |
Saugella
Dermoliquide, lingettes intimes à la sauge, fraîcheur et protection Toilette intime – Produit acheté en janvier 2016
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Ammonium Lauryl Sulfate | Oui |
Scholl
Crème anti-crevasses talons, pieds très secs et abîmés Crème pieds – Produit acheté en janvier 2016
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Butylparaben, Propylparaben, BHA | Non |
Sensodyne
Bain de bouche, protection longue durée, contre la sensibilité Bain de bouche – Produit acheté en janvier 2016
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Propylparaben | Non |
Signal
Complet, Integral 8 actions Dentifrice – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Non |
Signal
Dentifrice 2-6 ans, goût fruité Dentifrice – Produit acheté en janvier 2016
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Sodium Lauryl Sulfate | Non |
Sisley
All day All year, soin essentiel de jour anti-âge Crème anti-rides – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Soft & Beautiful
Just for me! No-Lye conditioning crème relaxer Lissant capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Propylparaben, Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
U
Tout petits, lingettes débarbouillantes à l’huile d’amande douce et bisabolol Lingettes tout-petits – Produit acheté en janvier 2016. Le fabricant nous a signalé la suppression de l’ingrédient indésirable. Vérification en cours par nos soins.
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Methylisothiazolinone | Oui |
Vallée des roses…
Bain moussant, parfum rose Bain moussant – Produit acheté en janvier 2016
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Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Oui |
Vanderbilt
Minuit à New York Eau de toilette ou de parfum – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Varens & Co
N°44, eau de parfum, Ulric de Varens Eau de toilette ou de parfum – Produit acheté en janvier 2016
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Ethylhexyl Methoxycinnamate | Oui |
Velform New Today
Snail cream, crème à la protéine d’escargot, crème de soin pour la peau Crème visage – Produit acheté en janvier 2016
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Propylparaben, Triclosan | Non |
Vichy
Action intégrale vergetures Anti-vergetures – Produit acheté en janvier 2016
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Cyclopentasiloxane | Non |
Vitanove (marque repère, Leclerc)
Lissant après-shampoing Soin capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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Methylchloroisothiazolinone, Methylisothiazolinone | Non |
Vitanove (marque repère, Leclerc)
Pascal Coste coiffeur créateur, coloration permanente aux huiles végétales 4.5 châtain acajou Coloration capillaire – Produit acheté en janvier 2016
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p-Phenylenediamine | Oui |
Vivelle Dop
Gel coiffant, Béton Gel coiffant – Produit acheté en janvier 2016
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Methylisothiazolinone | Oui |
Protect+, 48h, Fresh control, fraîcheur extrême, compressé
Signes de qualité
Dans le Gard les produits suivants sont classés AOC/AOP :
- oignons doux des Cévennes,
- olives de Nîmes,
- huile d’olive de Nîmes,
- pélardons
- taureaux de Camargue
et sont classés IGP :
- riz de Camargue,
- volailles du Languedoc.
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Toutefois, il est parfois difficile de s’y retrouver. Voici un petit lexique des principaux signes nationaux ou européens :
Documents listés dans l’article :
Moteur Volkswagen
Et maintenant la surconsommation d’huile
Publié le : 15/09/2016
Après les révélations concernant la tricherie sur la pollution de ses moteurs Diesel, Volkswagen doit affronter une crise de fiabilité sur des moteurs essence bien trop gourmands en huile.
David P. aime les belles autos. Fin 2012, il s’est fait plaisir en faisant l’acquisition d’une Audi TT 1.8 TFSI (essence) de 160 chevaux. Ce coupé a tout pour plaire, à l’exception de son voyant rouge de niveau d’huile qui s’allume souvent?! Ce signal d’alarme exige une action immédiate, faute de quoi le moteur risque de graves dommages. Consciencieux, David complète donc son niveau d’huile. Pourtant, à peine quelques centaines de kilomètres plus tard, le voyant se rallume à nouveau, ce qui oblige à embarquer en permanence un bidon de lubrifiant. Une habitude que les automobilistes modernes ont perdue. La belle TT n’affiche que 65?000?km au compteur et a toujours fait l’objet d’un suivi technique scrupuleux dans le réseau officiel Audi. À 15?000, 30?000, 45?000?et 60?000 km, son carnet d’entretien est exemplaire. David finit par demander un diagnostic à un garage Volkswagen (du même groupe qu’Audi) parisien. Le devis de remise en état se chiffre en milliers d’euros?! L’opération annoncée requiert l’entier démontage du moteur pour en remplacer le cœur?: les pistons, leurs segments et les chemises. Stupéfait, notre consommateur mène l’enquête sur Internet et découvre que l’anomalie qui touche son auto est loin d’être un cas isolé.
De nombreux cas signalés
Beaucoup de forums pointent la surconsommation d’huile de ces moteurs Volkswagen à essence. En France, plusieurs sites spécialisés dans l’auto s’en font l’écho. Aux Pays-Bas, des usagers se sont regroupés pour négocier en position de force avec le groupe Volkswagen (VW). Aux États-Unis, une «?class action?» (action de groupe de droit américain) a été diligentée en 2012 au sujet de l’appétit anormal en lubrifiant de certains modèles Audi à essence. Volkswagen a reconnu ce défaut majeur. La maison mère a proposé une compensation financière aux particuliers concernés et pris en charge les coûts de réparation, y compris rétroactivement lorsque les propriétaires des véhicules avaient déjà payé la réfection du moteur. Pour finir de rassurer l’opinion consumériste nord-américaine, le constructeur a étendu la garantie de ces Audi à huit ans?! En Europe, les véhicules concernés sont potentiellement très nombreux (voir encadré), à tel point que le constructeur a émis une note technique (Technical product information, TPI en jargon VW) confidentielle relative à ce défaut. Elle est destinée aux garagistes mais Que Choisir y a eu accès. Et l’affaire pourrait se révéler très ennuyeuse pour le groupe automobile. Car outre Audi et Volkswagen, Seat et Skoda sont aussi concernées. Quatre marques «?sœurs?» qui partagent l’essentiel de leurs composants, à commencer par les châssis et les motorisations, bien entendu.
Les expertises sont accablantes
Décidé à ne pas assumer seul la réparation de son moteur 1.8 TFSI, David s’est rapproché du syndicat des experts automobiles indépendants, le SEI (www.experts-auto-independants.com). Bernard Tourrette, président de l’instance et consultant régulier de l’UFC-Que Choisir, a procédé lui-même à l’examen de la TT. Son rapport d’expertise est éloquent?: «?Nous avons procédé à un test de consommation d’huile selon la méthodologie du constructeur. Le bilan est sans appel?: une consommation de 1,18?l de lubrifiant aux 1?000 kilomètres?!?» Bien sûr, l’expert précise que l’inspection approfondie du véhicule ne révèle aucune fuite externe (joints ou rondelle de bouchon de vidange défaillants, fissure de carter, etc.) qui pourrait justifier une telle voracité. Après un examen du turbo, l’expertise s’est poursuivie à l’intérieur des cylindres à l’aide d’un endoscope. Sans surprise. «?Mes constatations, écrit l’homme de l’art, mettent en évidence la présence d’huile dans deux cylindres, ce qui signale un défaut d’étanchéité des segments.?» Petite explication pour les profanes?: les segments sont de gros ressorts qui entourent chacun des pistons et assurent l’étanchéité entre le bas moteur (qui barbote dans l’huile) et la chambre de combustion où le mélange air-carburant explose. Lorsqu’ils sont très usés, ou défectueux, les segments laissent «?monter?» le lubrifiant, qui est alors brûlé avec plusieurs conséquences néfastes?: l’huile encrasse la culasse (soupapes, chambre de combustion), ainsi que les dispositifs antipollution (vannes EGR, catalyseur) et cette combustion émet des fumées bleues à l’odeur reconnaissable, notamment lors des phases de décélération. Les voitures ainsi endommagées peuvent se voir recalées aux tests de pollution du contrôle technique. Seconde conséquence, si le conducteur n’y prête pas attention, le niveau d’huile baisse insidieusement jusqu’à passer sous le seuil du minimum vital au fonctionnement du moteur. La mécanique s’use à grande vitesse et finit par casser. La facture peut alors atteindre 15?000?€?! «?Dans l’automobile, il était communément admis qu’un moteur puisse consommer jusqu’à 1 litre d’huile aux 1?000 kilomètres, précise le président du SEI. Mais de telles consommations, supérieures à un demi-litre d’huile aux 1?000, sont désormais rarissimes, et en général disparaissent après la période de rodage. Sur des mécaniques aussi réputées que les gammes essence du groupe Volkswagen, c’est évidemment anormal et une preuve incontestable d’un défaut.?»
Des prises en charge très inégales
Au sein du seul réseau des experts indépendants (qui n’interviennent pas pour le compte des assureurs mais sur demande des particuliers), bien d’autres cas similaires sont en cours d’expertise. Et l’analyse de ces dossiers, auxquels nous avons eu accès, montre un traitement très discriminatoire de la part de VW France. Ainsi, pour l’Audi TT de David, un premier devis de réparation s’élevait à 3?241?€. Pourtant estimé par un garage de la marque, il a été refusé par le médiateur VW au profit d’un second chiffré à 4?865?€?! Montant sur lequel VW France a consenti 70?% de prise en charge, laissant à notre conducteur 1?460?€ de sa poche. Sur une autre Audi, une A3 équipée du même moteur 1.8 TFSI et affichant plus de kilomètres, Volkswagen a accepté une prise en charge de 90?% (avec 2?300?€ à payer par la propriétaire). Sur une VW Golf 1.4 TSI de 80?000?km, celle-ci tombe à 50?%. Mais, sur une Audi A5 2.0 TFSI Ambition Luxe achetée plus de 45?000?€, le constructeur refuse toute participation à la remise en état, obligeant l’automobiliste et son expert à prendre un avocat pour lancer une procédure. Le moteur ayant rendu l’âme par manque d’huile (il en engloutissait 1,4?l/1?000?km) à 73?000?km, la réparation reviendrait à 14?500?€?! Cela explique sans doute la non-participation de la marque mais ne la justifie nullement. Ces traitements disparates ne sont pas acceptables puisqu’il s’agit d’un préjudice identique subi par un grand nombre de consommateurs. À tel point que ce dossier contentieux pourrait, en théorie, donner lieu à une action de groupe en justice.
Moteurs défectueux : peut-être des milliers d’autos concernées
Selon notre enquête, la gamme de moteurs essence sujette à une surconsommation d’huile se décline en trois cylindrées, 1.4, 1.8 et 2.0 litres, en versions TSI ou TFSI (les cylindrées 1.0 et 1.2 semblent épargnées). D’après nos décomptes, quelque 80 modèles peuvent être concernés?: 25 chez Volkswagen (Beetle, Cc, Golf, Eos, Jetta, Passat, Polo Scirocco, Sharan, Tiguan et Touran), 25 chez Audi (A1, A3, A4, A5, A6, A7, A8, Q3, Q5 et TT), 15 chez Skoda (Fabia, Octavia, Rapid, Superb et Yeti) et 15 chez Seat (Alhambra, Altea, Ibiza et Leon). Les millésimes les plus touchés vont de 2008 à 2012. Compte tenu du succès commercial de ces modèles, plusieurs dizaines de milliers de véhicules sont potentiellement équipés d’un moteur défectueux. Impossible, donc, d’accepter un traitement des litiges au cas par cas.
L’affaire Volkswagen
Il y a 1 an débutait le scandale du logiciel espion qui sous-évaluait les émissions de gaz polluant sur certaines voitures diesel du groupe Volkswagen. Vous pouvez retrouver nos questions-réponses sur cette affaire.
Compteur Linky (suite)
Quand l’Ademe idéalise Linky
Publié le : 16/09/2016
Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), le compteur Linky serait utile au consommateur. Une prise de position étonnante tant ce nouveau compteur électrique présente dans la réalité un intérêt limité.
À croire que l’UFC-Que Choisir et l’Ademe ne parlent plus du même compteur ! Les propos du directeur adjoint Productions et Énergies de l’Ademe rapportés dans la dernière lettre du Médiateur national de l’énergie au sujet du compteur Linky nous plongent en effet dans un océan de perplexité. « Linky va permettre aux consommateurs de mesurer, comprendre, pour économiser », assure l’Ademe. Or justement, c’est un des reproches majeurs que l’UFC-Que Choisir fait au compteur Linky. Contrairement aux promesses du projet initial, il ne permet absolument pas de suivre sa consommation électrique en temps réel. Pour cela, il fallait installer un afficheur déporté dans le logement, mais à l’exception des usagers en situation de précarité énergétique, les ménages n’y ont pas droit, à moins d’y mettre le prix. Suivre sa consommation d’électricité au plus près de ses usages reste donc impossible.
Certes, comme l’affirme l’Ademe, « le consommateur pourra activer gratuitement sur le site web d’Enedis la relève horaire de sa consommation pour aller plus loin que la visualisation par mois ou par jour ». Mais c’est oublier que nombre d’usagers ne sont pas des accros d’Internet, et que beaucoup ont bien autre chose à faire de leurs journées que consulter le site d’Enedis. Et dire qu’à l’origine, dans les groupes de travail, l’Ademe défendait l’afficheur déporté pour tous avec presque autant d’ardeur que l’UFC-Que Choisir !
Option payante
« Le consommateur pourra également, s’il le souhaite, installer des équipements complémentaires connectés à Linky », ajoute l’Ademe, en citant notamment les afficheurs de consommation, et « souscrire à de nouvelles offres tarifaires reflétant davantage la réalité du système électrique, avec plusieurs niveaux de prix les incitant à éviter de consommer pendant les périodes de tension, mais avec des tarifs moindres le reste du temps ». Autant d’éléments que l’Ademe présente comme des « bénéfices » pour les consommateurs, mais qui sont en réalité autant d’inconvénients majeurs du point de vue de leur pouvoir d’achat.
Les équipements complémentaires ? Payants, bien entendu, alors que l’afficheur déporté aurait dû être livré d’office avec Linky pour favoriser les économies d’électricité.
Les différents niveaux de prix ? Assurément utiles pour le système électrique, mais les usagers risquent d’avoir bien du mal à se retrouver dans les multiples offres à venir des différents fournisseurs d’électricité, pas forcément adaptées à leurs usages, et à s’orienter dans cette jungle tarifaire… comme ce fut trop longtemps le cas dans la téléphonie mobile, par exemple.
Étiquetage nutritionnel
Le test sur les logos nutritionnels va enfin débuter
Publié le : 16/09/2016
À 10 jours du démarrage de l’expérimentation en magasin des logos simplifiés, Marisol Touraine en dévoile les détails. Un test grandeur nature de 4 semaines qui devrait contribuer à déterminer le meilleur candidat parmi 4 systèmes visuels en lice, dont l’objectif est de permettre aux consommateurs de choisir les produits alimentaires les plus favorables à leur santé.
Bien qu’il soit qualifié d’étiquetage « simplifié », le choix du futur logo nutritionnel n’a rien d’une sinécure ! Quatre systèmes sont actuellement en concurrence pour savoir comment les consommateurs pourront repérer les produits alimentaires les plus favorables à la santé.
Le plus connu est, sans conteste, le logo Nutri-score.
Proposé par Serge Hercberg, président du Programme national nutrition santé (PNNS), cet étiquetage repose sur un système de 5 notes en couleur allant de A (meilleure note en vert) à E (moins bonne note en rouge), associées à des couleurs afin de comparer simplement leur qualité nutritionnelle. L’UFC-Que Choisir a développé un outil qui applique ce code à 5 couleurs, permettant de connaître en quelques clics la qualité nutritionnelle des produits.
Son principal rival, le logo Repère Alimentaire SENS,h
inventé par le leader de la grande distribution, Carrefour et adopté par toutes les enseignes de la Fédération du commerce et de la distribution (Auchan, Casino, Monoprix, Lidl…), désigne la fréquence de consommation souhaitable, à travers des triangles de couleur allant du vert au violet indiquant des fréquences de consommation, de « très souvent », à « occasionnellement ».
Enfin, les deux derniers étiquetages, Nutri-Repère (uniformément bleu ciel), soutenu par l’Ania (Association nationale des industries alimentaires), et Nutricouleur (avec code couleur), inspiré du modèle anglo-saxon. À l’inverse des logos qui, pour un produit donnent une seule information synthétique, ces deux solutions détaillent pour chaque aliment les apports par rapport aux besoins en matières grasses, énergie et sel, à la fois en pourcentage et en valeur. Soit pas moins d’une quinzaine de chiffres parfois à la virgule près ! Un sens du détail qui perd en « simplicité ».
Le ministère de la Santé lance une évaluation grandeur nature des logos prétendants. À partir du 26 septembre, 60 supermarchés situés dans 4 régions (Hauts-de-France, Normandie, Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes) vont donc participer durant 10 semaines à une évaluation comparative. Soit 10 magasins par type de logo ainsi que 20 magasins témoins (exempts de logo) qui permettront d’écarter d’éventuels biais d’analyse (influence des promotions, par exemple). Pour l’expérience, 4 gammes de produits seront étiquetées : le rayon traiteur frais (plats cuisinés, pizzas, etc.), les plats cuisinés appertisés (conserves), les viennoiseries et enfin le rayon panification sèche (pains de mie, pains spéciaux).
Objectif de l’opération : mesurer quel logo incite le plus les consommateurs à aller vers des produits plus sains afin de construire le modèle officiel français. En supposant que 3 mois suffisent à modifier des habitudes parfois ancrées depuis des années.
Banque en ligne Soon
Décryptage de l’offre bancaire mobile d’Axa
Publié le : 18/09/2016
Axa Bank a lancé Soon, une offre bancaire en ligne accessible uniquement via une application mobile. Le service se concentre sur des basiques :
Compte courant, carte bancaire gratuite et livret.
Décryptage.
Créée en 2014, Soon est l’offre M-banque (mobile-banque) d’Axa Banque, accessible via une application mobile sur smartphone (iOS et Android). Ouvrir un compte Soon est possible à condition d’avoir 18 ans. Cette M-banque fonctionne sans réseau d’agences. Le client gère sa relation bancaire seul avec son application et peut joindre des conseillers uniquement par chat. Au 1er septembre 2016, cette offre avait séduit 22 000 personnes.
Une offre allégée avec des services de banque au quotidien
L’offre Soon permet d’ouvrir un compte courant classique avec gratuité de toutes les opérations quotidiennes. Pour devenir client, il faut avoir téléchargé l’application Soon sur son téléphone mobile, puis indiquer son état civil et son adresse et prendre en photo les pièces justificatives (pièce d’identité, justificatif de domicile…). L’application utilise la signature électronique, il suffit ensuite de verser 40 € sur son compte pour en finaliser l’ouverture.
Les clients peuvent seulement obtenir une carte bancaire Visa classique à débit immédiat. Elle est gratuite et accordée sans conditions de revenus minimum. Les retraits d’espèces aux distributeurs ne sont pas facturés.
La banque édite des chéquiers aux clients qui en font la demande, l’envoi par lettre recommandée est facturé 7,50 €.
Le client reçoit tous les mois un e-relevé bancaire disponible sur l’application. Il peut rapatrier des e-factures et stocker des documents (garanties des achats de matériel, factures, photos…) sur son interface personnelle.
Il est possible de rattacher un compte PayPal à son compte Soon, et de profiter de l’émission et de la réception gratuites des virements via PayPal.
En cas de problème, des conseillers sont disponibles par chat, via l’application, 24 heures sur 24 et 6 jours sur 7.
Des plus et des moins pour les clients
Soon est assorti d’un service gratuit d’aide au suivi de budget. Le client est automatiquement prévenu dès que le montant, qu’il a fixé par poste de dépenses, est dépassé.
L’application propose une « timeline » (un récapitulatif sur écran) qui liste les dépenses réalisées les jours précédents et intègre les dépenses futures récurrentes (loyer, impôts, épargne…) et anticipées (vacances, participation à un cadeau…). Le client Soon peut ainsi, en temps réel, savoir combien il lui reste à dépenser sur son compte dans les 30 jours à venir.
L’application intègre un onglet « projet », qui calcule automatiquement les montants mis de côté pour une dépense future (voiture, vacances…). Elle permet d’envoyer automatiquement des courriels, avec le Rib en pièce jointe, pour se faire rembourser une dépense.
L’offre d’épargne est maigre et compte seulement un livret d’épargne bancaire fiscalisé. Il offre un taux promotionnel les 2 mois suivant son ouverture. Ensuite, l’épargne est rémunérée à un taux de base nettement plus faible, dans la moyenne du marché.
Impossible de souscrire un crédit (consommation comme immobilier) à cette banque et il n’y a pas d’autres produits d’épargne (épargne logement, investissement en Bourse, assurance vie…) proposés.
La plupart des services bancaires sont gratuits ou facturés dans la moyenne du marché (par exemple 10 € pour rééditer une carte bancaire avant la date d’expiration, 7 € pour faire rééditer le code confidentiel de la carte). Attention : en cas de capture de votre carte pour code erroné, la banque facture 50 €. Autre point noir : Soon ne propose pas de découvert autorisé.
Fiche technique de Soon
Nature :
M-banque d’Axa banque, Soon est une banque en ligne accessible uniquement via une application (sur téléphone et tablette)
Produits phares :
- Carte bancaire Visa Classic à débit immédiat (seule carte bancaire proposée) gratuite, délivrée sans condition de revenus
- Opérations bancaires de base gratuites
- Livret bancaire fiscalisé rémunéré à 2 %/an brut (1,69 % après prélèvements sociaux) les 2 mois qui suivent l’ouverture, dans la limite de 30 000 €. Taux hors promotion : 0,30 %/ an brut (soit 0,25 % après prélèvements sociaux
Cible :
- Les jeunes majeurs technophiles qui se servent de leur téléphone portable pour gérer leurs finances
- Les autoentrepreneurs, pour le suivi facile et rapide de leurs dépenses
- Ceux qui cherchent une offre bancaire simple, accessible, gratuite, sans aucun produit annexe et sans conseiller
Comparateur de tarifs bancaires de « Que Choisir »
« Que Choisir » propose à ses abonnés un comparateur de tarifs bancaires afin de trouver la banque la moins chère adaptée à leurs besoins. Un outil simple à utiliser pour sélectionner les meilleurs tarifs bancaires dans un secteur géographique précis.
Margarines et huiles « santé »
Margarines et huiles « santé »
Quels intérêts nutritionnels ?
L’offre de margarines et huiles « santé » est de plus en plus abondante dans les rayons des supermarchés. Ce qu’il faut savoir avant d’en acheter et d’en consommer.
SOMMAIRE
- 1. Quels sont les intérêts nutritionnels des différentes huiles ?
- 2. Si l’on fait attention à sa santé, faut-il obligatoirement opter pour une margarine ?
- 3. Que penser des margarines anti-cholestérol ?
- 4. Oméga 3, oméga 6, oméga 9, comment s’y retrouver ?
- 5. Certains étiquetages mentionnent le rapport oméga 6/oméga 3. Quel intérêt ?
Quels sont les intérêts nutritionnels des différentes huiles ?
L’huile de colza est la plus riche en acides gras oméga 3. C’est elle qu’il faut utiliser en priorité. On peut d’ailleurs la faire cuire sans inconvénients, contrairement aux idées reçues.
L’huile d’olive est composée d’acides gras neutres vis-à-vis des maladies cardiovasculaires et elle contient des antioxydants bénéfiques. On peut l’utiliser en alternance avec celle de colza, ou en mélange pour une cuisine plus savoureuse.
Les huiles de mélange, qui associent en général quatre variétés, n’ont pas d’intérêt par rapport à ce duo.
Quant au tournesol, beaucoup trop riche en acides gras oméga 6, il n’est pas recommandé d’un point de vue nutritionnel.
L’arachide est encore pire, avec beaucoup d’acide palmitique : un acide gras saturé à fuir. À noter que, parmi les huiles « gourmandes » utilisées à l’occasion pour relever le goût d’une sauce ou d’un plat, l’huile de noix est également intéressante pour son apport en oméga 3. En revanche, étonnamment, celle de noisette n’en contient quasiment pas.
Si l’on fait attention à sa santé, faut-il obligatoirement opter pour une margarine ?
Pas forcément, on peut très bien opter pour le beurre sur ses tartines, à condition d’avoir la main légère (une quantité de 15 g/jour maximum est raisonnable) et de cuisiner à l’huile.
Que penser des margarines anti-cholestérol ?
Leurs effets sur la santé à long terme ne sont pas évalués. En effet, les fabricants se contentent de mener des études sur la baisse du « mauvais cholestérol », qui est effective avec la consommation de 30 g de margarine par jour, mais n’ont jamais vérifié que cela induisait une baisse des maladies ou de la mortalité cardiovasculaires. Or, certains chercheurs pensent que ces margarines pourraient au contraire favoriser ces maladies. En effet, elles sont enrichies en phytostérols, et leur consommation entraîne une augmentation du taux de ces composés dans le sang. Et cette caractéristique se retrouve chez des personnes atteintes d’une maladie appelée phytostérolémie et qui est associée à un fort sur-risque cardiovasculaire. Le doute est tel que l’UFC-Que choisir a décidé de saisir l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments pour qu’elle fasse toute la lumière sur cette question.
Par ailleurs, il n’est pas pertinent de faire baisser le cholestérol à tout prix via l’alimentation, surtout à partir d’un certain âge. « L’augmentation physiologique de la cholestérolémie avec l’âge conduit à considérer comme normaux des taux de l’ordre de 2,3 à 2,5 g/l aux approches de la cinquantaine », fait d’ailleurs remarquer le groupe d’experts auteur de l’ouvrage de référence « Apports nutritionnels conseillés pour la population française », soulignant également « la disparition de la relation entre hypercholestérolémie et accidents cardiovasculaires dans les populations âgées ». Au-delà de 80 ans, un taux élevé de cholestérol n’est plus du tout prédictif de maladies cardiovasculaires.
Oméga 3, oméga 6, oméga 9, comment s’y retrouver ?
Il faut rechercher en priorité les oméga 3 : leur intérêt en termes de prévention cardiovasculaire n’est plus à démontrer et notre alimentation leur accorde trop peu de place. Aucune margarine ne contient autant d’oméga 3 que l’huile de colza. Les mieux pourvues dépassent les 3 g/100 g mais à l’heure du choix, il faut aussi vérifier le rapport oméga 6/oméga 3 (voir ci-dessous).
Les allégations apposées sur certaines barquettes de margarine faisant allusion aux oméga 6 ou 9 ne sont que pur marketing. Les premiers sont plutôt trop présents dans nos assiettes : même s’ils sont indispensables, nous sommes loin d’en manquer. Quant aux oméga 9, ils ne sont ni bons ni mauvais pour la santé cardiovasculaire.
Certains étiquetages mentionnent le rapport oméga 6/oméga 3. Quel intérêt ?
Selon les Apports nutritionnels conseillés, ce rapport ne devrait, idéalement, pas dépasser 5 : pour 1 g d’oméga 3 consommé, nous ne devrions pas manger plus de 5 g d’oméga 6. En réalité, les habitudes de consommation actuelles font que ce rapport approche plutôt 15 ! Donc, on peut choisir en priorité les produits qui affichent le rapport le plus bas.
MODIFICATION DANS L’OCTROI D’UN CRÉDIT IMMOBILIER
Bonne nouvelle, une ordonnance du 25 mars 2016 penche en faveur du consommateur. Les banques vont devoir faire évaluer par un expert immobilier certifié un bien avant d’octroyer un crédit.
Une réforme positive pour les futurs propriétaires ? Ces nouveaux droits pour les emprunteurs n’ont rien de bien alléchant. Une directive européenne exige des établissements bancaires de faire évaluer, par un expert immobilier certifié, un bien avant d’octroyer un crédit. Certaines dispositions applicables aux crédits immobiliers vont donc être modifiées afin de renforcer la protection du consommateur. Le montant du prêt pour la résidence a augmenté de 37% en 5 ans. La reforme en place depuis le 1er juillet met en avant la solvabilité du demandeur de crédit. Le but ? Permettre la bonne compréhension du crédit par l’emprunteur afin de faciliter son choix.
Une question de solvabilité et de mise en garde
Les professionnels ont désormais l’obligation de mettre en garde les personnes ayant recours à un emprunt. Les banques vont devoir aider le consommateur en ayant l’obligation d’expliquer et d’analyser la solvabilité du client. En mettant en garde ce dernier et en proposant un service facultatif de conseil en crédit ainsi qu’un autre service d’expertise du bien immobilier à financer. Depuis le 1er juillet, les articles L.313-1 (lien) du nouveau Code de la consommation présentent une «Section n 4» : <<Explications fournies à l’emprunteur et évaluation de sa solvabilité». En d’autres termes, l’emprunteur est amené à être jugé sur sa solvabilité, notamment si son profil financier semble bien adapté au contrat proposé. En cas de refus du crédit, une réponse écrite et formelle s’impose. Et à compter d’octobre, l’emprunteur aura à sa disposition une fiche d’information standardisée européenne (FISE) qui doit lui servir de base objective pour l’aider à comparer les différentes offres de crédit disponibles. La fiche précise les principales caractéristiques du prêt : montant, durée, taux d’intérêt variable ou non, montant total à rembourser. De son côté, l’emprunteur doit s’assurer qu’il peut faire face au paiement des échéances. Le prêteur doit le mettre en garde gratuitement, notamment lorsque la situation financière peut induire certains risques ! Toutefois, le candidat au crédit reste libre de ses choix.
L’expertise du bien immobilier
Les banques doivent montrer patte blanche en effectuant une évaluation impartiale et objective de tout bien d’habitation concerné par un crédit. L’expert chargé du dossier doit être neutre et indépendant, et ne pas être familier avec la banque qui octroie le crédit. Dans le rapport d’expertise qu’il remet au client, l’expert dresse la valeur du bien immobilier après analyse de toutes les pièces communiquées par le prêteur. ll doit garantir que le prêt vaut bien le prix affiché. Une mesure à double vitesse puisque, d’une part, cela permet d’améliorer la qualité de la distribution des crédits, et, d’autre part, à mieux informer le consommateur.
source: Stop Arnaques Aout- Septembre 2016
NE VOUS LAISSEZ PAS ABUSER
DEMARCHAGE ABUSIF
Des lois encadrent Ie démarchage téléphonique et précisent quels sont les droits des consommateurs.
Sachez que la législation française reconnaît à chacun le droit de s’opposer à l’utilisation de données personnelles à des fins de prospection commerciale (article 38 de Ia loi informatique et libertés du 6 janvier 1978).
Pour faire valoir ce droit d’opposition, il existe plusieurs dispositifs. La liste rouge permet que vos données ne soient pas mentionnées sur les listes d’abonnés ou d’utilisateurs. Si vous êtes inscrit sur la liste orange, vos coordonnées apparaîtront dans les annuaires mais ne seront pas transmises aux commerciaux.
Depuis 2014,|a loi Hamon encadre strictement le démarchage téléphonique. Le vendeur est dans l’obligation de décliner au téléphone son identité ou l’identité de la personne pour laquelle il effectue le démarchage. Les appels masqués sont interdits sous peine d’amende (3.000 € si le professionnel est une personne physique, 15.000 € s’il s’agit d’une personne morale). L
L’arrêté de la loi Hamon concernant le démarchage téléphonique, publié en février dernier, précise que, depuis le 1er juin 2016, les consommateurs peuvent s’inscrire gratuitement sur un registre d’opposition baptisé BLOCTEL, Dès l’inscription, dans un délai de 30 jours, vous êtes à l’abri du démarchage abusif pour une durée de 3 ans. Et si vous continuez à être importuné, vous devez le signaler à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), qui sanctionnera le professionnel.
LE DEMARCHAGE A DOMICILE
Le porte-à-porte peut être l’occasion de tous les abus, arnaques et vols, surtout pour des personnes vulnérables. vous devez donc êtes particulièrement attentif.
Premier réflexe :
Demander au démarcheur sa carte professionnelle, conserver son numéro de téléphone, noter son numéro d’immatriculation et les caractéristiques de son véhicule. En cas de vente effective; un contrat doit être impérativement signé.
ll doit comprendre :
Les noms du fournisseur et du démarcheur, l’adresse du fournisseur, le lieu de conclusion du contrat, la nature et les caractéristiques des biens ou services proposés, les conditions d’exécution du contrat (notamment les modalités et le délai de livraison du produit ou d’exécution du service), le prix et les modalités de paiement, un formulaire détachable de renonciation réglementé. vérifiez que le contrat comprend un bordereau de résiliation. Si vous changez d’avis, vous disposez de 14 jours pour résilier le contrat. Surtout, ne versez jamais d’argent le jour même du démarchage.
STOP-ARNAQUES – A0ÛT – SEPTEMBRE 2016
LA LISTE D’OPPOSITION TELEPHONIQUE » BLOCTEL »
source:www.reponseatout.com
BLOCTEL
On n’y croyait plus et pourtant c’est arrivé.
Grâce à BLOCTEL, depuis le mois de juin, vous pouvez enfin vous inscrire gratuitement sur la liste d’opposition au démarchage téléphonique. instauré par La Loi relative à [a consommation du 17 mars 2014, BLOCTEL remplace [‘ancien système PACITEL, fermé au l »,janvier 2016, qui, lui, n’était pas soumis à obligaiion réglementaire. Avec BLOCTEL, les professionnels sont tenus de respecter :
Votre choix et d’effacer de leurs fichiers les numéros des personnes inscrites.
Comment s’inscrire sur BLOCTEL?
Très simple, vous devrez simplement entrer votre(vos) numéro(s) de téléphone (8 numéros maximum) sur [e site ; www.bloctel.gouv.fr. Vous recevrez alors un récépissé indiquant la durée d’inscription sur cette liste d’opposition, soit trois ans. Trois mois avant l’expiration de ce délai,vous n’aurez plus qu’a les contacter par mail ou courrier postal pour renouveler l’inscription de votre numéro sur le registre d’opposition. Les téléphones mobiles ne sont pas de reste. Vous pourrez inscrire votre numéro de téléphone portable.
– En revanche, ne sont pas visés [es spams vocaux et les SMS car il existe, déjà, un numéro de signalement (33 700).
Si Les appels persistent, identifiez-vous sur le site afin de remplir le formulaire de réclamation. Les services départementaux de la DGCCRF seront avisés et mèneront les investigations qu’ils jugeront nécessaires
BIEN VERIFIER SA FACTURE D’EAU
BIEN VERIFIER SA FACTURE D’EAU
PAR LUCIE CORBEL
Élément indispensable de la vie quotidienne,l’eau constitue un poste de dépenses importantdans le budget familial. Pour de nombreux usagers, sa facturaüon suscite de nombreuses interrogations. Comment s’y retrouver?
Lorsque vous payez votre facture d’eau, vous ne réglez pas uniquement l’eau que vous avez consommée mais un ensemble de services qui vous permettent de bénéficier d’une eau potable délivrée par vos robinets au sein de votre habitation, sans interruption tout au long de l’année. Ces services comprennent d’une part la distribution en eau potable après collecte et traitement de celle-ci et d’autre part le traitement des eaux usées.
À ces services, viennent s’ajouter des taxes et des redevances.
La facture en détail
La présentation de la facture est réglementée et définie par un arrêté du 10 juillet 1 996.
- Au recto, s’y trouvent des informations indispensables telles que :– Ie nom et l’adresse postale du service de distribution d’eau de collecte et de– traitement des eaux usées.
– les coordonnées téléphoniques du service client si vous souhaitez des informations
– un numéro de téléphone à appeler en cas d’urgence ;
– vos références client ;
– la période facturée ;
– l’ancien et le nouvel index (quantité consommée exprimée en m3) ;
– le montant hors taxes et toutes taxes comprises ;
– la date limite de paiement et les modalités de règlement. - Au verso de la facture, apparaissent 3 rubriques :
distribution de l’eau, collecte et/ou traitement des eaux usées et organismes publics avec, pour chacune, une ligne par destinataire des sommes perçues (part distributeur, part communale, Agence de l’eau,..). - La distribution de I’eau,
- Ce poste correspond aux diverses opérations permettant d’obtenir une eau au robinet. Elles regroupent le prélèvement de l’eau dans la ressource, le traitement de celle-ci afin de la rendre potable, son stockage et son contrôle tout au long de son trajet jusqu’à votre domicile. Ce poste comprend:
- :– l’abonnement ou partie fixe correspondant à un montant forfaitaire indépendant de la quantité consommée. ll sert à financer les investissements, l’entretien du patrimoine et les salaires des techniciens et agents. Dans celui-ci sont généralement intégrés les frais de location et/ou d’entretien du compteur et du branchement. Dans le cas contraire, ils peuvent apparaître sur une autre ligne ;
- – la consommation qui correspond au volume que vous avez réellement consommé pendant la période de facturation et qui a été relevée sur votre compteur.
Lorsque la gestion de l’eau est déléguée à un opérateur privé, la facture distingue la part qui revient au distributeur et celle qui revient aux collectivités locale. - QUELQUES INFORMATIONS UTILES :
- Le site lnternet de la DGCCRF : www.economie.gouv.fr
Le site de la commission des clauses abusives :www. clauses-abusives.f r
3939 « Allô Service Public,
Pluie – inondation : les bons comportements à adopter en cas de pluies intenses
Source:Les services de l’Etat dans le gard
Chaque année, les 15 départements de l’arc méditerranéens connaissent des épisodes de pluies intenses pouvant conduire à des crues soudaines sur des territoires à forte concentration touristique : l’équivalent de plusieurs mois de précipitations tombe alors en seulement quelques heures.
Les épisodes de pluies méditerranéennes se produisent principalement durant la période de septembre à mi-décembre.
Le ministère a mis en place une campagne de sensibilisation des populations aux phénomènes et aux bons comportements à adopter en cas de pluies méditerranéennes intenses.
► 15 départements de l’arc méditerranéen concernés
Alpes-de-Haute-Provence, Alpes Maritimes, Ardèche, Aveyron, Aude, Bouches-du-Rhône, Corse-du-Sud, Haute-Corse, Drôme, Gard, Hérault, Lozère, Pyrénées-Orientales, Var, Vaucluse.
L’objectif de cette campagne est d’expliquer les conditions des épisodes méditerranéens, leurs conséquences en termes de précipitations, de ruissellement et d’inondation, ainsi que les dispositifs de vigilance et les comportements individuels qui sauvent.
Les 8 messages de comportements à adopter pour l’ensemble des populations concernées par le risque inondation sont :
- Je m’informe en écoutant la radio.
- Je ne prends pas ma voiture et je reporte mes déplacements.
- Je ne m’engage pas sur une route inondée.en voiture comme à pied
- Je m’éloigne des cours d’eau et je ne stationne pas sur les berges ou sur les ponts
- Je ne sors pas en cas d’orage
- Je ne descends pas dans les sous-sols et je me réfugie en hauteur, en étage
- Je me soucie des personnes proches, de mes voisins et des personnes vulnérables.
- Je ne vais pas en cas d’inondation chercher mes enfants à l’école, ils sont en sécurité.
Pour plus d’informations : ici
SELECTIONNER SON TYPE D’HUILE D’OLIVES
Les règles d’or pour sélectionner son huile d’olive
L’huile d’olive n’est pas un corps gras comme les autres. C’est un univers complexe, une palette infinie de saveurs, en un mot, toute une culture. Le choix d’une huile d’olive exige donc une connaissance minimale des critères de qualité et de typicité. Voici les règles d’or à respecter pour éviter d’être déçu.
SOMMAIRE
→ Test Que Choisir : Comparatif Huiles d’olive
Conséquence directe de la vogue du régime crétois, la consommation d’huile d’olive en France a triplé en 15 ans. Une augmentation qui va de pair avec la diversification des produits dans les linéaires. Provenance, terroir, qualité du fruité…. Les mentions se multiplient sur les étiquettes. Comment faire la part du marketing dans toutes ces indications ? Et surtout, comment faire son choix en fonction de ses goûts, de son budget et de l’utilisation que l’on veut faire du produit ? Quelques éléments de réponse.
L’origine
La mention de la provenance est obligatoire sur l’étiquette des huiles commercialisées dans l’Union européenne. Elle indique à la fois l’origine des olives et le lieu de production de l’huile. Pour autant, le consommateur n’est pas forcément mieux informé, car la plupart des produits proposés dans le commerce sont des mélanges d’huiles de diverses provenances (Espagne, Italie, Grèce, Tunisie…) reconnaissables à des mentions comme « huiles d’olive de l’Union européenne » ou même « assemblage d’huiles d’olives originaires de l’UE et non originaires de l’UE » (autant dire le monde entier !). L’indication d’un pays d’origine unique n’apporte pas forcément plus de précision, notamment lorsqu’il s’agit de très gros producteurs d’huile d’olive comme l’Espagne ou l’Italie, où tous les niveaux de qualité coexistent. En revanche, les logos « huile d’olive de France » ou « Sud de France » (marque de la région Languedoc-Roussillon) sont plus cohérents, car ils désignent un territoire beaucoup moins vaste. Toutefois, si l’on recherche une huile typée, le mieux est d’orienter son choix vers des produits bénéficiant d’une appellation d’origine (AOC/AOP), qui garantit le lien entre le produit et son terroir, entendu au sens large (sol, climat, savoir-faire). On compte près d’une centaine d’AOP en Europe, dont 42 en Italie, 26 en Espagne et 8 en France (Nyons, Vallée des Baux-de-Provence, Aix-en-Provence, Haute Provence, Nice, Nîmes, Corse, Provence). Une vérification qui permet d’éviter à coup sûr les fausses huiles de terroir parfois vendues sur les marchés provençaux, les foires locales ou les stands de bord de route. Sauf si l’origine France est clairement indiquée, il s’agit généralement de produits d’assemblage issus de l’Union européenne que l’on trouve pour moitié moins chers en grandes surfaces.
Bio ou pas bio
Les huiles d’olive portant le logo AB se multiplient dans les grandes surfaces et c’est tant mieux, car les méthodes de culture bio s’inscrivent dans une démarche de respect de la nature, afin de livrer des produits plus sains tout en préservant l’environnement. Mais attention, si la certification « agriculture biologique » garantit l’absence de traitement chimique des olives, il n’a pas forcément d’impact sur la qualité intrinsèque de l’huile.
Le fruité
Le moment de la récolte influe sur le fruité des olives.
On classe le fruité d’une huile d’olive selon trois familles de goût.
• Le fruité vert caractérise les huiles issues d’olives récoltées quelques jours avant leur pleine maturité, quand leur couleur est « tournante », c’est-à-dire qu’elle passe de verte à purpurine. Ce sont souvent les plus qualitatives, car les plus aromatiques et les plus riches en polyphénols. Au nez et en bouche, les sensations herbacées dominent. On peut y trouver des arômes d’artichaut, de poivron et de fruits verts. Ces huiles peuvent présenter de l’ardence et/ou de l’amertume, dues à la fraîcheur des olives au moment de la trituration (opération visant à extraire l’huile des olives).
• Le fruité mûr s’obtient avec des olives récoltées mûres et noires. L’huile a alors des saveurs plus douces (peu ardentes et peu amères), avec des arômes d’amande, de fruits rouges ou jaunes, de tilleul ou des arômes floraux.
• Le fruité noir, enfin, est élaboré selon une méthode ancestrale nécessitant un début de fermentation des olives dans des conditions contrôlées (temps et température). Il en résulte une huile crémeuse, aux arômes particuliers de cacao, de champignons et de sous-bois, appréciée de certains amateurs.
« À consommer de préférence avant… »
La mise en bouteilles, et non l’année de récolte, détermine la date optimale de consommation.
Cette mention obligatoire indique la durée (en général de 18 mois après l’embouteillage) pendant laquelle l’huile doit conserver toutes ses qualités. Mais attention, cette date n’est pas calculée à partir de l’année de récolte mais de celle de la mise en bouteilles. Or, beaucoup de produits de grande consommation mélangent des huiles de millésimes différents : on peut ainsi trouver une huile composée de 20 % de 2011, 15 % de 2012, 30 % de 2013 et le reste en 2014, avec une date limite affichée en fonction de la date d’embouteillage ! Or, contrairement au vin, l’huile d’olive vieillit mal. Seule garantie pour le consommateur : l’indication de la date de récolte des olives, hélas rarement mentionnée sur les bouteilles. Et dans tous les cas, mieux vaut consommer l’huile d’olive au cours de son année de production et dans les trois ou quatre mois après l’ouverture de la bouteille. Il faut aussi la conserver dans un endroit frais et sec, à l’abri de la lumière et de la chaleur, car elle est très sensible à l’oxydation et au rancissement qui en résulte. Certaines huiles sont d’ailleurs conditionnées en bidon métallique pour les préserver de tout contact avec la lumière.
Une huile pour quel usage ?
Suave ou fruitée, fraîche ou longue en bouche, d’une grande finesse ou d’une rusticité intense, la palette gustative des huiles d’olive est très riche. Il en va donc de l’huile d’olive comme du vin. Son marché est très segmenté, du tout-venant aux grands crus, avec une hiérarchie de prix correspondant grosso modo à ces différences de qualité. Ainsi, une huile de Toscane produite à quelques dizaines d’hectolitres sur un terroir d’exception peut-elle valoir 40 ou 50 € le litre, alors que le prix plancher des produits industriels démarre à 4 ou 5 € le litre. Ces dernières ne sont pas nécessairement de mauvaise qualité, mais elles manquent de caractère car elles résultent d’assemblages de plusieurs huiles provenant de régions et de variétés différentes, afin d’obtenir au final une qualité et un goût accessible au plus grand nombre. Elles conviennent parfaitement pour la cuisson, car la plupart des arômes de l’huile sont détruits par la chaleur. On a donc tout intérêt à avoir plusieurs huiles dans son placard, l’une, basique, pour la cuisine, et les autres, plus subtiles, que l’on appréciera pleinement sur des préparations à cru.
Apprendre à déguster
Votre palais sera toujours votre meilleur guide. Comme pour le vin, il faut donc apprendre à déguster les huiles d’olive afin d’apprécier pleinement leurs différences. On distingue ainsi les huiles de type « fruité vert » aux saveurs végétales (herbe, foin coupé, poivron, artichaut, tomate verte…), car elles proviennent d’olives récoltées presque vertes, alors que les huiles de type « fruité mûr » auront des saveurs plus douces. À ne pas confondre avec le « fruité noir », caractéristique de l’AOC Provence en « olives maturées ». Ce type de produit est élaboré selon une méthode ancestrale nécessitant une phase de fermentation des olives dans des conditions bien particulières. Il en résulte une huile crémeuse, aux arômes de cacao, de champignons et de sous-bois, appréciée de certains amateurs. Néanmoins, toute trace de fermentation constituant, vis-à-vis de la réglementation européenne, un défaut organoleptique, ce type d’huile est classé en vierge et non en « vierge extra ». Ce qui, en l’occurrence, ne préjuge en rien de leur qualité intrinsèque.
→ Test Que Choisir : Comparatif Huiles d’olive ( suivre le lien)
Contrat de syndic après la loi ALUR
Le guide pratique de l’ARC et de l’UFC-Que Choisir
Publié le : 14/10/2014
Sommaire du
(PDF – 418 Ko)
I. Les dispositions issues de la loi ALUR concernant les contrats de syndic et applicables sans attendre la parution des décrets
II. Une disposition qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2015 : l’accès en ligne sécurisé aux documents dématérialisés
III. Les décrets en attente de publication : les propositions des associations ARC et UFC-Que Choisir
IV. Comment l’ARC et l’UFC-Que Choisir font avancer la mise en place du contrat de syndic «tout sauf»
Annexe : les trois fiches de renseignement liées au contrat-type
Téléchargez le
( PDF – 418 Ko)
Retrouvez le communiqué de presse « Guide pratique sur les Contrats de syndics : face à l’inaction des pouvoirs publics, un lot de conseils et un contrat-type au service des
Accès à la location via agences immobilières
Excès à tous les étages!
Publié le : 21/03/2016
Sommaire de l’étude et des propositions de l’UFC-Que Choisir sur le thème
160321_Etude Application Loi ALUR.pdf
‘PDF – 1365 Ko)
I. L’enquête de l’UFC-Que Choisir sur les pratiques peu louables des agences immobilières
II. Information : la transparence aux oubliettes !
1. Peu d’énergie pour l’affichage de l’étiquette énergétique
2. Des honoraires trop souvent invisibles
III. Honoraires pour les locataires : des tarifs surévalués
1. Premier constat : gare au paiement unique !
2. Deuxième constat : une présentation qui laisse penser au locataire qu’il doit impérativement passer par l’agence immobilière pour la réalisation de l’état des lieux
3. Troisième constat : Un respect en trompe l’œil de plafonds réglementaires surévalués
IV. Pour le locataire, des services particulièrement limités
1. L’information détaillée aux abonnés absents
2. Une quête toujours plus excessive de garanties
3. Le recours excessif au garant
V. L’assurance multirisques habitation : nouvel eldorado des agences immobilières ?
VI. La triple action de l’UFC-Que Choisir
Téléchargez l’étude complète sur le thème
160321_Etude Application Loi ALUR.pdf
‘PDF – 1365 Ko)
Retrouvez le communiqué de presse
« Accès à la location: 400 agences immobilières mises en demeure ! » et les Questions-Réponses
La Médiation de la consommation
Les questions-réponses de l’UFC-Que Choisir en 10 points clés
Publié le : 15/02/2016
Q1. Pourquoi la médiation se généralise-t-elle?
Transposant une directive européenne de 2013, la généralisation de la médiation de la consommation a été instituée en France par l’Ordonnance n°2015-1033 du 20 août 2015 relative au règlement extrajudiciaire des litiges de consommation dont les modalités pratiques ont été précisées par le décret n°2015-1382 du 30 octobre 2015 et le décret n°2015-1607 du 7 décembre 2015 relatif aux conditions de désignation des médiateurs d’entreprise. L’arrêté du 15 décembre 2015 a par ailleurs nommé les membres de la commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation, dans laquelle siège l’UFC-Que Choisir.
Q2. Concrètement, c’est quoi la médiation de la consommation ?
La médiation de la consommation désigne une procédure alternative à l’action judiciaire, par laquelle deux parties, un consommateur et un professionnel tentent de parvenir à un accord en vue de la résolution amiable d’un litige les opposant, avec l’aide d’un tiers, le médiateur.
La médiation s’applique à tout litige national ou transfrontalier entre un consommateur et un professionnel (commerçant, artisan, bailleur, administration…) dans le cadre de l’exécution d’un contrat de vente ou de fourniture de services. Sont exclus les services fournis par des professionnels de santé (services médicaux, vente de médicaments ou dispositifs médicaux…), des prestataires publics de l’Enseignement supérieur et des services d’intérêts généraux non économiques.
Q3. La médiation est-elle obligatoire?
Non, pour le consommateur. La médiation n’est en aucun cas obligatoire. C’est une des voies amiables existantes de résolution des litiges. Procédure alternative à l’action judiciaire, la médiation ne constitue donc ni un préalable, ni un substitut à cette dernière : le consommateur a toujours le choix de son recours.
Oui, pour le professionnel. Tout professionnel doit permettre au consommateur de recourir à un processus de médiation. A cette fin, le professionnel peut, soit mettre en place son propre mécanisme de médiation (médiation interne), ou orienter le consommateur vers un médiateur sectoriel auquel il aura adhéré ou vers un médiateur public, institué par la loi.
Cependant, les parties peuvent à tout moment se retirer du processus de médiation : ce n’est donc pas parce que le professionnel a l’obligation de vous permettre de recourir à la médiation qu’il sera obligé d’accepter la solution proposée.
Sachez également que la médiation n’est pas automatique. Dans certains cas le médiateur peut rejeter votre demande si :
– vous n’avez pas tenté au préalable de résoudre le litige directement auprès du professionnel (Q8) ;
– votre demande est manifestement infondée ou abusive ;
– le litige a été précédemment examiné ou est en cours d’examen par un autre médiateur ou par un tribunal (voir Q.4) ;
– votre demande a été introduite dans un délai supérieur à un an à compter de votre réclamation écrite auprès du professionnel;
– le médiateur n’est pas compétent pour traiter de votre litige (Q4).
Le cas échéant, le médiateur doit vous informer dans un délai de 3 semaines à compter de la saisine, du rejet de cette dernière.
Q4. N’existe-t-il qu’un seul médiateur par secteur?
Non. Le paysage français de la médiation est complexe. Des médiateurs publics indépendants institués par la loi (Médiateur national de l’énergie, Médiatrice de l’Autorité des marchés financiers) cohabitent avec des médiateurs sectoriels (Médiateur de l’eau, médiateur des communications électroniques, médiateur du commerce coopératif et associé, la médiation du e-commerce…) et des médiateurs internes à une entreprise (médiateur Engie, médiateur EDF, médiateur RATP, médiateur de la Poste…).
La loi impose le principe selon lequel un litige ne peut faire l’objet que d’une seule médiation. Seul le secteur de l’énergie fait exception à la règle : vous pourrez ainsi toujours saisir le Médiateur national de l’Energie même si vous avez déjà fait appel au médiateur d’Engie ou d’EDF pour le même litige si vous n’êtes pas satisfait de la solution proposée.
En tout état de cause, vous avez toujours le droit de saisir le médiateur de votre choix quand plusieurs sont compétents.
Q5. Où trouver le médiateur compétent pour traiter mon litige?
Les professionnels ont l’obligation de communiquer au consommateur les coordonnées du ou des médiateurs dont ils relèvent sur leur site internet, leurs conditions générales de vente, bons de commande ou tout autre support adapté. Le professionnel doit également communiquer ces informations au consommateur lorsque le service client du professionnel n’a pu régler la réclamation en interne.
La liste de l’ensemble des médiateurs notifiés par la commission d’évaluation et de contrôle de la médiation est accessible sur le site internet de la plateforme en ligne de résolution des litiges de la Commission européenne.
N’hésitez pas à faire appel aux associations locales de l’UFC-Que Choisir qui peuvent vous accompagner à tous les stades de la procédure de médiation et vous renseigner sur les démarches à effectuer (Q7.).
Q6. Action en justice / Médiation : Quelles différences?
La médiation n’est en aucun cas un passage obligé ou un préalable à l’action judiciaire : le consommateur a donc toujours le choix de son recours en cas de litige. Encore fait-il connaître les différences pour bien choisir.
Dans les deux cas, le consommateur devra avoir tenté au préalable de régler le litige directement avec le professionnel. Mais le parallèle s’arrête là : si la décision judiciaire s’impose aux parties, ces dernières sont libres d’accepter ou pas la proposition du médiateur. La médiation est soumise à l’obligation de confidentialité (les constatations du médiateur et les déclarations recueillies au cours de la médiation ne peuvent être divulguées aux tiers ni invoquées ou produites dans le cadre d’une instance judiciaire sans l’accord des parties) quand la justice étatique est publique (publicité des débats judiciaires et du prononcé des jugements). Le principe du contradictoire s’impose au juge, pas complètement au médiateur, le consommateur devant s’en remettre à la loyauté de ce dernier. Il propose une solution en équité et n’a pas nécessairement à appliquer le droit, ni même à rappeler ses droits au consommateur.
Q7. Puis-je me faire assister dans le cadre de la médiation?
Oui. A la différence d’une action en justice, le consommateur peut tout à fait se faire assister par une association de consommateurs ou tout autre tiers de son choix à tous les stades de la procédure de médiation. C’est d’ailleurs un atout pour que le consommateur puisse se prononcer de manière éclairée sur la proposition qui lui est faite.
N’hésitez donc pas à contacter les associations locales de l’UFC-Que Choisir pour effectuer les premières démarches, recevoir des conseils et informations sur vos droits, et le cas échéant vous faire accompagner dans la médiation.
Q8. Comment saisir un médiateur ?
Avant de saisir le médiateur, vous devez justifier d’avoir tenté au préalable de régler directement votre litige avec le professionnel, par une réclamation écrite. En cas de réponse insatisfaisante ou d’absence de réponse dans un délai raisonnable (1 mois), vous pouvez vous tourner vers la médiation.
Le médiateur peut être saisi en ligne : chaque médiateur doit disposer de son propre site internet qui permet de déposer en ligne une demande de médiation accompagnée des documents justificatifs, ou par voie postale.
Vous pouvez saisir le médiateur dans un délai d’un an à compter de votre réclamation écrite adressée au professionnel. L’accès à la médiation est gratuit pour le consommateur.
Q9. Quels délais pour traiter mon litige?
La médiation doit aboutir dans un délai de 90 jours à compter de la date de réception des documents sur lesquels est fondée la demande du consommateur (pièces justificatives à joindre lors de la saisine). Le médiateur a la possibilité de prolonger ce délai, en cas de litige complexe. Le cas échéant, il en informe immédiatement les parties.
Q10. Quel recours si je ne suis pas satisfait de la solution proposée par le médiateur ?
Le médiateur propose une solution pour régler le litige opposant les parties. Ces dernières sont alors libres d’accepter ou pas la proposition du médiateur. La loi ne précise pas le délai dont bénéficie le consommateur pour accepter ou décliner la solution proposée, qui doit être fixé par le médiateur. Ce dernier doit également préciser aux parties les effets juridiques de l’acceptation de la proposition, et notamment le fait qu’une action en justice n’est plus possible en cas d’acceptation de la résolution amiable, à l’exception des cas où le professionnel aurait dissimulé certaines informations ou si des éléments nouveaux concernant votre réclamation apparaissent.
Aucunement obligatoire, la médiation n’est ni un préalable, ni un substitut à l’action judiciaire (Q2). Le consommateur non satisfait par la solution proposée peut donc toujours intenter un recours en justice. Sachez que la médiation suspend la prescription de droit commun de 5 ans pendant toute la durée de la procédure.
Retrouver le communiqué de presse « Généralisation de la Médiation de la consommation: l’heure doit être à la bonne information »
Les forfaits pas chers de la rentrée
À l’occasion de la rentrée scolaire, Que Choisir fait le tour des forfaits téléphoniques à très bas prix, prisés des collégiens, lycéens et surtout de leurs parents. Voici une sélection des offres du moment, bloquées ou pas, avec pour chacune d’entre elles ses avantages et ses points faibles.
Pour de nombreux collégiens, la rentrée scolaire est l’occasion de recevoir son premier téléphone portable. Mais quel forfait choisir pour l’accompagner ? Pour vous aider à vous y retrouver, nous vous proposons une sélection des forfaits à petit prix du moment. Nous avons pris soin de choisir des offres utilisant des réseaux différents. En effet, outre le prix, l’un des éléments essentiels à prendre en compte pour ce type de forfait est la couverture, de manière à ce que l’enfant puisse être joignable là où il a l’habitude de se rendre : au collège, au gymnase, sur le chemin de l’école, autour de la maison… Vous pouvez vérifier quel réseau convient le mieux en consultant les cartes de couverture mises à disposition par chaque opérateur sur son site Internet. Attention toutefois car celles-ci sont loin d’être fiables. N’hésitez pas non plus à demander autour de vous quels sont les meilleurs réseaux qui couvrent le mieux localement. Vous pouvez également vous faire une idée de la puissance du signal dans votre ville grâce à notre carte interactive.
Les forfaits les moins chers
Le forfait Free mobile à 2 € (réseau Free + Orange)
Avec 2 heures d’appel par mois, les SMS et MMS illimités, c’est le forfait à bas prix le plus riche. En plus, il peut revenir à 0 € si vous êtes client Free pour Internet (Freebox). Il comprend en outre 50 Mo de données par mois. Pratique pour se connecter de temps en temps aux réseaux sociaux ou à sa messagerie électronique, mais dangereux car ce petit quota oblige à désactiver les données mobiles quand on ne s’en sert pas, sous peine de dépassements. Autre inconvénient : il n’est pas blocable. Néanmoins, le prix du hors forfait est raisonnable.
Forfait Coriolis Télécom (réseau SFR)
En ce moment, le forfait 2 heures d’appels + SMS/MMS illimités + 50 Mo d’Internet est à 2,50 € pendant 6 mois au lieu de 3,50 €/mois.
Forfait à 3,99 € de La Poste Mobile (réseau SFR)
Un prix qui reste raisonnable pour 2 heures de communication + SMS/MMS illimités.
Forfait Mini+ de Réglomobile (réseau SFR)
Ici, pas de forfait : chaque communication est payée, à raison de 9 centimes par minute d’appel et 5 centimes par SMS, avec un minimum de facturation de 1,50 € chaque mois. Il convient aux enfants responsables qui ont avant tout besoin d’être joints.
Forfait Sosh à 4,99 € (réseau Orange)
Avec 2 heures de communication, SMS/MMS illimités et 50 Mo de données, cette offre est un peu plus chère, mais elle a le double avantage d’utiliser le réseau Orange (qui offre la meilleure couverture) et de pouvoir être bloquée sans surcoût (idéal pour empêcher tout dépassement).
Forfait B&You à 4,99 € (réseau Bouygues Télécom)
2 heures, SMS/MMS illimités, 20 Mo de données. Lui aussi peut être bloqué à la demande, sans surcoût.
Les forfaits plus fournis
En cette rentrée, plusieurs opérateurs proposent des offres intéressantes sur les forfaits incluant appels, SMS/MMS en illimité et accès à Internet. Il serait dommage de s’en priver, à condition toutefois d’en connaître les limites.
Forfait Red de SFR
Appels/SMS/MMS illimités + 5 Go d’Internet à 10 €/mois au lieu de 19,99 €, sans limite de temps (offre valable jusqu’au 22 septembre 2016).
Forfait B&You (réseau Bouygues Télécom)
Appels/SMS/MMS illimités + 20 Go d’Internet à 9,99 €/mois pendant 12 mois puis 24,99 € (offre disponible uniquement en ligne).
Forfait NRJ Mobile (réseau SFR)
Appels/SMS/MMS illimités + 5 Go d’Internet à 6,99 €/mois pendant 6 mois puis 15,99 € (offre valable jusqu’au 5 septembre 2016).
Votre portable est-il désimlocké ?
Votre enfant va récupérer votre ancien portable retrouvé au fond d’un tiroir ? Pour fonctionner, encore faut-il que celui-ci soit désimlocké, c’est-à-dire déverrouillé de manière à pouvoir capter tous les réseaux. En général, un simple appel au service client de l’opérateur qui vous a vendu le téléphone suffit à obtenir le code de déverrouillage. Pour les iPhone, il faut attendre plusieurs jours qu’Apple procède au désimlockage puis synchroniser son téléphone sur iTunes. Cette procédure est gratuite.
D’autres conseils dans notre questions-réponses sur les forfaits de téléphonie mobile.
Choisir son détecteur de fumée
Détecteur de fumée
Destinés à alerter les dormeurs si un incendie se déclenche la nuit, les détecteurs de fumée doivent être parfaitement fiables. Obligatoires depuis le 8 mars 2015, on entend et on lit pourtant tout et son contraire à propos des détecteurs de fumée. Que Choisir fait le point et livre ses conseils pour bien acheter.
→ Test Que Choisir : Comparatif Détecteur de fumée
Marquage CE et marque NF
Les fidèles lecteurs de Que Choisir savent que nous n’accordons aucune confiance au marquage CE, qui est une simple autodéclaration du fabricant. Il affirme ainsi que son produit est conforme aux exigences de sécurité, mais aucune vérification de sa fabrication par un tiers n’est imposée.
Les détecteurs de fumée sont pourtant l’exception qui confirme la règle. Pour porter le marquage CE, ils doivent être conformes à la norme européenne EN 14 604. Cette conformité est vérifiée en usine par un laboratoire agréé indépendant, qui contrôle et prélève en sortie de fabrication. Pour une fois, le marquage CE ressemble à la marque NF.
Pourtant il n’est pas aussi sûr. La marque NF impose des exigences supplémentaires. Elle exige des prélèvements deux fois par an pendant toute la durée de commercialisation du détecteur, en usine et en magasin. C’est une garantie qui limite sérieusement les risques de non-conformité.
Car si le marquage CE est a priori rassurant, il ne met pas à l’abri des mauvaises surprises, comme le prouve le test réalisé par Que Choisir : sur les 24 détecteurs de fumée testés, 4 reçoivent la mention « ne pas acheter » et l’UFC-Que Choisir attaque 3 fabricants et importateurs pour pratiques commerciales trompeuses.
Des options pas toujours utiles
Un même modèle se décline souvent sous plusieurs références et à des prix différents. Les performances sont identiques, c’est une question de fonction supplémentaire, utile ou pas selon les logements et les modes de vie.
La mise en sourdine temporaire. Encore appelée fonction silence, cette option permet de désactiver le détecteur pendant une courte durée, en général 10 minutes. Il se réenclenche automatiquement. Nécessaire ou pas ? À chacun d’y réfléchir selon son mode vie. Pour Que Choisir, c’est surtout un argument marketing car cette fonction n’empêchera pas le détecteur de se déclencher dans une atmosphère enfumée.
L’interconnexion. Un détecteur interconnectable peut être relié à d’autres. Ils se déclencheront tous en même temps. Selon les modèles, la liaison se fait avec ou sans fils électriques. Cette option peut avoir un intérêt dans de grands logements à plusieurs niveaux de couchage.
L’utilisation dans une caravane. Il n’y a pas de différence de conception entre un détecteur de fumée étiqueté « peut être installé dans une caravane » et un autre qui ne l’est pas. En revanche, pour avoir le droit d’apposer cette mention, le fabricant doit soumettre son appareil à un test optionnel de la norme européenne. Le détecteur subit des cycles chauds et froids en alternance pour prouver qu’il supporte les différences de température, l’isolation thermique d’une caravane étant moindre que dans un logement.
La garantie
La garantie est variable, elle est en général de 5 ans lorsque la durée de vie de la pile annoncée est de 5 ans.
La durée de vie de la pile
Tous les détecteurs sont fournis avec pile. Sa durée de vie annoncée est de 1 an si c’est une pile alcaline, 5 ans si c’est une pile lithium. Dans tous les cas, une alarme se déclenche quand la pile approche de la fin de charge, il faut alors la changer sans attendre.
Quelques détecteurs disposent d’une pile qui dure 10 ans, mais elle ne se change pas. Quand elle est déchargée, il faut racheter un détecteur et pas seulement une pile.
Attention, ne pas confondre
À côté des détecteurs de fumée, il existe des détecteurs de monoxyde de carbone. Les deux appareils sont commercialisés dans les mêmes rayons en magasin et quand il s’agit de la même marque, leurs emballages se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Gare à la confusion.
Les détecteurs de fumée alertent en cas d’incendie.
Les détecteurs de monoxyde de carbone alertent si un appareil à combustion (chauffage d’appoint, poêle, insert, chaudière…) refoule du monoxyde de carbone, un gaz incolore et inodore mais mortel, dans la pièce.
Attention, il existe des détecteurs double fonction, qui sont à la fois détecteur de fumée et détecteur de monoxyde de carbone. Que Choisir les déconseille, il est impossible de trouver l’emplacement idéal qui convienne aux deux détections. Le détecteur de monoxyde de carbone doit être à proximité de l’appareil à combustion pour une efficacité maximale, et le détecteur de fumée à proximité des chambres.
Il existe aussi des détecteurs de chaleur : cet achat est inutile puisque s’équiper d’un détecteur de fumée va devenir obligatoire.
Détecteurs de fumée : des changements depuis mars 2014
Qui doit l’installer ?
Depuis le décret du 10 janvier 2011 et jusqu’au printemps 2014, c’était à l’occupant du logement d’installer le détecteur et d’en assurer l’entretien, qu’il soit locataire ou propriétaire. Les seules exceptions concernaient les locations saisonnières, les logements meublés, les logements de fonction et les foyers-logements, où c’était alors au propriétaire d’installer le détecteur de fumée. Vous pouvez consulter notre vidéo pour connaître les différentes étapes pour installer un détecteur de fumée.
Changement depuis la loi Alur
Mais la loi Alur (loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové) du 24 mars 2014 a changé la donne. Désormais, c’est au propriétaire d’équiper le ou les logements qu’il met en location.
Dans les locations en cours, le propriétaire bailleur est tenu de fournir le détecteur de fumée au locataire ou de lui en rembourser l’achat.
Qui doit l’entretenir ?
C’est à l’occupant du logement, donc cette fois au locataire s’il s’agit d’un logement loué, d’entretenir le détecteur de fumée, de changer les piles et de le remplacer si besoin le jour où il ne fonctionne plus.
Il y a cependant quelques exceptions. Dans les locations saisonnières, les logements meublés, les logements de fonction et les foyers-logements, c’est au propriétaire d’entretenir le détecteur de fumée.
Le point sur les questions les plus fréquentes
Quel est le prix d’un bon détecteur de fumée ?
Que Choisir déconseille le bas de gamme à 4, 5 ou 6 €. À ces tarifs-là, il est peu probable que les contrôles soient suffisamment rigoureux sur le site de production.
Un bon détecteur vaut entre 10 et 20 €, le prix peut monter jusqu’à 30 € avec une pile qui dure 10 ans. Mais plus, ce n’est jamais justifié.
Les prix que vous donnez ne sont pas les bons, pourquoi ?
Nous donnons les prix auxquels nous avons acheté les produits. Mais les détecteurs de fumée recommandés par Que Choisir se vendent très bien, les distributeurs, certains en tout cas, en profitent alors pour remonter leurs prix et augmenter leur marge.
Un détecteur de fumée connecté, est-ce utile ?
Non, c’est 100 % gadget pour un détecteur de fumée. Son unique fonction est en effet de réveiller la nuit. Son alarme suffit, être prévenu par son téléphone n’apporte rien.
Le détecteur Elro RM144C vendu par Leroy Merlin ne serait pas celui que vous avez testé et déclaré non conforme, est-ce vrai ?
C’est faux. Malheureusement c’est bien lui. Prétendre que l’Elro RM144C est fiable et refuser son échange ou son remboursement, c’est totalement irresponsable.
Qu’est-ce que je risque si je ne suis pas équipé le 8 mars ?
La loi n’a prévu aucune sanction. En cas d’incendie, votre assureur ne peut pas refuser de vous rembourser parce que vous ne seriez pas équipé.
→ Test Que Choisir : Comparatif Détecteur de fumée
I Détecteur de fumée et assurance
Q Je n’ai toujours pas installé de détecteur de fumée dans mon logement. Est-ce que mon assureur peut me radier ou me sanctionner pour cela ?
R- Depuis le 1mars 2015, un logement doit être équipé d’au moins un détecteur de fumée. Cependant, votre société d’assurance ne peut pas
vous sanctionner si vous n’en n’avez pas installé. En revanche, elle peut vous inciter à le faire en vous accordant une réduction sur votre prime
ou on vous faisant bénéficier d’offre avantageuse pour vous en équiper.
Votre logement sera couvert en cas d’incendie (si vous avez souscrit cette garantie) et vous serez indemnisé de la même façon que vous ayez un détecteur ou non.
Stop Arnaques Aout/Septembre 2016
Tout connaitre sur le CHAMPAGNE
Champagne
Comment choisir une bouteille de champagne
Choisir une bouteille de champagne n’est jamais évident pour l’amateur qui veut faire (et se faire) plaisir sans avoir de connaissances particulières sur les crus, les terroirs, les cépages ou les techniques de fabrication. Ce guide d’achat vous permet de vous familiariser avec les mots du champagne, qui ne sont pas forcément les mêmes que pour le vin, et de faire un choix éclairé selon vos goûts, vos accompagnements et bien entendu en fonction du prix.
? Test Que Choisir : Comparatif Champagnes
Le statut de l’embouteilleur
Le champagne est le seul vin AOC pour lequel la mention d’appellation d’origine n’est pas obligatoire. En revanche, l’étiquette doit indiquer la raison sociale de l’élaborateur (c’est-à-dire celui qui effectue la prise de mousse ou, au minimum, le dégorgement) ainsi que la commune où il a son siège (JO du 13/4/99). Par ailleurs, le CIVC (Comité interprofessionnel des vins de Champagne) attribue à chaque marque un numéro d’immatriculation précédé de deux initiales désignant le statut de l’embouteilleur
RM. Récoltant-manipulant. Vigneron qui cultive ses vignes, vinifie sa récolte et élabore lui-même son champagne. Il l’embouteille sous son propre nom ou sa propre marque. À noter qu’un vigneron qui fait vinifier ses raisins à la coopérative avec ceux d’autres vignerons mais réalise l’élaboration (dégorgement, dosage) peut utiliser le sigle RM alors que les vins qu’il récupère sont issus de terroirs différents et quelquefois de cépages autres. Le sigle RC serait plus approprié.
RC. Récoltant-coopérateur. Viticulteur qui confie ses raisins à la coopérative et les récupère après la seconde fermentation en bouteille. Il commercialise ensuite ses champagnes sous son nom ou celui de sa marque.
NM. Négociant-manipulant. Société qui achète des raisins à des vignerons, les vinifie et élabore son champagne à partir de cette matière première. Dans la pratique, il se peut que les bouteilles soient achetées sur lattes et commercialisées sous le nom ou la marque du négociant-manipulant.
CM. Coopérative de manipulation. C’est une cave à laquelle les adhérents apportent leurs raisins. Elle se charge de les presser, de les vinifier puis d’élaborer les assemblages. Tout ou partie de ces bouteilles peut être vendu sous le nom de la coopérative ou une marque commune. Si le coopérateur reprend ses vins pour les commercialiser lui-même sous son nom ou sa marque, ses champagnes prendront les initiales RC.
SR. Société de récoltants. Groupement de producteurs qui commercialisent souvent sous une marque commune.
MA. Marque d’acheteur. Marque de détaillant qui commercialise un champagne dont il n’est pas l’élaborateur ou marque secondaire appartenant à un négociant-manipulant ou champagne au nom d’un distributeur (grande surface…). Également marque d’un négociant distribuant du champagne fait par un autre négociant ou un vigneron. Certaines marques correspondent à des petits lots, acquis en totalité par des enseignes de la grande distribution. Dans l’esprit et la réalisation, ces petites quantités sont plus proches du récoltant-manipulant.
Les différents crus pour le champagne
Brut sans année (BSA)
Il s’agit d’un champagne élaboré à partir de cépages, d’années et de régions différentes pour maintenir le goût typique de la marque aussi constant que possible. D’où l’importance du dosage, signature de la marque. Mêlant en général un tiers de chardonnay, un tiers de pinot noir et un tiers de pinot meunier, il est élevé 18 mois en cave avant d’être mis en vente.
Champagne millésimé
Composé exclusivement de raisins d’une même année, il combine les cépages et les régions, et doit avoir vieilli au moins trois ans en cave. Son goût peut donc varier d’un millésime à l’autre. Selon les marques, seules les bonnes années sont millésimées.
Grand cru
Champagne provenant des seules communes classées à 100 %, celles qui possèdent les meilleurs terroirs.
Premier cru
Champagne provenant de communes dont le classement est compris entre 90 et 99 %.
Cuvée spéciale, Brut réservé, Brut premier, Grande réserve
Ces mentions n’ont aucune signification réglementaire. Elles correspondent à une démarche purement commerciale des grandes maisons.
Blanc de blancs
Champagne élaboré exclusivement à partir de raisins de cépage chardonnay (raisin blanc à jus blanc). Le goût est généralement plus fin et le prix plus élevé.
Blanc de noirs
Champagne blanc, plus charpenté, issu de raisins noirs à jus blanc (pinot noir et pinot meunier).
Champagne rosé
Il s’obtient en ajoutant à du champagne ordinaire un vin rouge de la région (en général le bouzy), ou en laissant macérer un temps la peau des pinots lors de la vinification.
Brut, sec ou demi-sec
Presque tous les champagnes sont bruts. Pour mériter cette appellation, ils ne doivent pas contenir plus de 15 g de sucre (de canne de préférence ou de vin vieux) par litre. Les proportions sont de 17 à 35 g/litre pour le sec et de 33 à 50 g/litre pour le demi-sec. Un champagne doux en contiendra plus de 50 g/litre.
Les terroirs et le vignoble
Les terroirs
La notion de marque, primordiale en Champagne, a pour corollaire la garantie, pour le consommateur, d’un goût constant résultant de l’assemblage de vins de zone de production et de millésimes différents. Revers de la médaille de ce lissage des goûts, les différences entre les terroirs de l’aire d’appellation sont systématiquement gommés.
Quelques vignerons ont pris le parti de rechercher au maximum l’expression de leur terroir, grâce notamment au travail du sol, l’absence de levures exogènes et la durée de vieillissement en caves.
Après la remise à plat de l’aire géographique de l’appellation et alors que la région renouvelle sa demande de classement des coteaux, maisons et caves de Champagne au patrimoine mondial de l’Unesco pour 2014 (après deux échecs en 2009 et 2012), la redécouverte de ces terroirs est plus que jamais à l’ordre du jour.
Les quelque 33 500 ha de l’appellation se répartissent en quatre grandes zones dont la topographie alliée à l’un des cépages autorisés donne des vins au profil aromatique bien typé :
- Au centre, la célèbre Côte des Blancs profile son éperon de craie au sud d’Épernay. Terre d’élection du cépage chardonnay (blancs de blancs), elle s’enorgueillit de plusieurs crus renommés (Avize, Le Mesnil-sur-Oger, Cramant, Chouilly, Cuis) et se termine à Vertus, avec le retour des pinots noirs.
- Au nord-est, la Montagne de Reims forme un arc entre Épernay et le sud de Reims. Propices au pinot noir, les meilleurs terroirs, orientés au sud et à l’est, donnent des vins corsés et de caractères, comme à Bouzy et à Ambonnay.
- À l’ouest d’Épernay, commence la vallée de la Marne qui s’étend jusqu’aux confins de l’Île-de-France. On y trouve une mosaïque de terroirs, plantés de pinot noir et de pinot meunier, les meilleurs crus se trouvant à l’est de la zone, par exemple à Mareuil et Ay.
- Enfin, beaucoup plus au sud, le département de l’Aube, souvent considéré par la profession comme un terroir de second choix. Dotée de sous-sols marneux du Kimméridgien, la « Côte des Bar » (entre Bar-sur-Aube et Bar-sur-Seine) fournit pourtant des vins de caractère, à la belle rondeur et aux arômes complexes, de même que, plus au sud, le petit secteur des Riceys. L’injustice est d’autant plus flagrante que les grandes maisons de la Marne s’en servent comme réserve d’approvisionnement.
Le vignoble
Trois cépages sont autorisés :
- le chardonnay (cépage blanc à jus blanc, 30 % de l’encépagement), essentiellement sur la côte des Blancs au sud d’Épernay ;
- le pinot noir (30 %) dans la Montagne de Reims et la côte de Bar ;
- le meunier (ou pinot meunier), cépage rustique capable de donner de meilleurs résultats les années difficiles. Pinot noir et pinot meunier sont des raisins noirs à jus blanc.
Les différentes étapes de la fabrication d’un champagne
Pressurage
Après les vendanges (cueillette manuelle car la machine à vendanger est interdite), les grappes de raisins sont rassemblées par lots de 4 000 kg et rapidement pressées en trois phases successives. Les dix premières pièces de 205 litres qui s’écoulent portent le nom de « cuvée ». Le « marc » est ensuite soumis à un deuxième pressurage qui permet d’obtenir 410 litres de « première taille ». Le troisième et dernier pressurage du « marc » donne 205 litres de « deuxième taille », destinés aux sous-marques car la qualité baisse.
Première fermentation (vinification)
Les moûts sont vinifiés, classiquement comme pour un vin blanc tranquille (qui ne pétille pas) et dorment quelques mois en cuves.
Assemblage
Les vins de cépages et de crus différents sont ensuite goûtés et assemblés avec des vins de millésimes précédents appelés « vins de réserve » (ou parfois avec des vins vieux) afin que le résultat soit harmonieux et corresponde au goût recherché par la marque. La qualité et le caractère des vins sont ainsi réguliers et leur style très affirmé.
Tirage ou prise de mousse
Les vins sont ensuite mis en bouteille à partir du printemps qui suit la récolte. Avant la mise en bouteille, on procède au tirage en ajoutant à la cuvée la liqueur de tirage : un mélange de vin, de sucre (24 g par bouteille) et de levures. Les levures vont transformer le sucre en alcool et produire du gaz carbonique responsable de l’effervescence et de la pression.
Seconde fermentation (élevage sur lattes)
Cette seconde fermentation en bouteille s’effectue lentement en cave à basse température (11 °C) et dure de six semaines à deux mois. Les bouteilles sont ensuite conservées sur lattes (à l’horizontale) durant quinze mois au minimum pour les bruts sans année et au moins trois ans pour les millésimés.
Dégorgement
Au bout d’un an au minimum (trois ans pour les cuvées millésimées), les bouteilles sont dégorgées à la glace, c’est-à-dire purgées des dépôts dus à la seconde fermentation : durant quatre à six semaines, on les incline progressivement et on les remue légèrement pour faire descendre les lies dans leur col, contre le bouchon.
Dosage
Une fois les impuretés expulsées, on ajoute la liqueur de dosage (élaborée en faisant fondre du sucre de canne dans du vin et ratafia). Selon sa concentration en sucre, le champagne sera brut, sec, demi-sec… Il ne reste plus qu’à reboucher les bouteilles, les museler et les habiller avant de les conserver environ deux à trois mois en cave.
? Test Que Choisir : Comparatif Champagnes
Attention aux ( futures) servitudes d’élagages
Fils téléphoniques
Le retour de la servitude d’élagage
Un projet de loi va bientôt donner à Orange la possibilité de nettoyer les abords des lignes téléphoniques sur des terrains privés aux frais des particuliers, s’ils refusent de le faire eux-mêmes.
C’est une disposition passée inaperçue du projet de loi pour une République numérique, qui reviendra devant le Sénat le 27 septembre. Elle autorise Orange (seul nom officiel de France Télécom depuis juillet 2013) à procéder à des travaux tels que « le débroussaillage, la coupe d’herbe, l’élagage et l’abattage », quand la végétation menace les lignes téléphoniques, sur des terrains privés, et cela aux frais des propriétaires !
Jusqu’en 1996, France Télécom bénéficiait de cette servitude d’élagage. Elle avait été abrogée dans le cadre de la libéralisation des télécommunications. Par la suite, les particuliers n’ont jamais cessé d’être responsables de leurs terrains, arbres compris. En théorie, ils devaient tailler et couper, de sorte que le lierre n’envahisse pas les poteaux et que les fils ne se perdent pas dans les branches. Il suffit de se promener en zones rurales ou semi-rurales pour constater que le travail n’a pas toujours été fait, loin de là. À beaucoup d’endroits, la « boucle locale cuivre » est noyée dans la végétation. Orange s’en est désintéressée, préférant investir dans la fibre optique et les zones urbaines.
Les maires auraient pu forcer les propriétaires à agir. Le code général des collectivités territoriales, le code de la voirie routière et le code des postes et des communications électroniques leur donnaient plusieurs moyens de pression, sous forme de mise en demeure, avec amende à la clé pour les récalcitrants. Des procédés parfois délicats à mettre en œuvre. Quel élu a envie d’affronter la colère de ses administrés, pour l’entretien d’un réseau qui appartient à Orange ? Sans parler des cas, pas si rares dans les communes rurales, où il est impossible de retrouver le propriétaire du terrain.
L’article 39 du projet de loi pour une République numérique contourne la difficulté en instituant un système assez compliqué. En cas d’élagage insuffisant, quand « l’entretien des abords des équipements du réseau n’est pas assuré dans des conditions permettant de prévenir leur endommagement ou les risques d’interruption du service, le maire peut transmettre, au nom de l’État, une mise en demeure au propriétaire ». Si ce dernier ne répond pas sous quinze jours, le maire informe Orange « aux fins qu’il procède lui-même aux travaux », mais aux frais des particuliers.
De quelques dizaines à quelques milliers d’euros
Plusieurs parlementaires avaient demandé que l’exploitant assume entièrement la charge du nettoyage des abords des lignes. Leurs propositions n’ont pas été retenues.
Tronçonner quelques branches à la campagne n’est pas très coûteux. Une entreprise spécialisée s’en charge pour une centaine d’euros. S’il s’agit de tailler une rangée d’arbres d’une douzaine de mètres de hauteur, en zone résidentielle, à proximité de lignes électriques, le devis peut se chiffrer en milliers d’euros. Le projet de loi prévoit que l’exploitant paiera, lorsque les coûts « sont particulièrement élevés » ou lorsque le chantier présente « des difficultés techniques ou pratiques de nature à porter atteinte à la sécurité ou à l’intégrité des réseaux », mais sans plus de précision. Contacté, Orange se refuse à dire ce que pourraient être ces coûts « particulièrement élevés ».
En cas de litige (la juridiction compétente étant le tribunal d’instance), pourrait se poser la question des « conventions de servitude », autrement dit, des documents qui autorisaient France Télécom à poser des poteaux sur une propriété privée, ou même à survoler cette dernière à quatre mètres, hauteur réglementaire des lignes téléphoniques.
Dans leur grande majorité, les 15 millions de poteaux du réseau français sont sur le domaine public, mais on en trouve néanmoins des dizaines de milliers sur des terrains privés. Ils ont été posés il y a des décennies. Les propriétés ont changé de mains, les actes de vente sont souvent muets sur l’existence d’une convention. Le législateur, toujours dans l’article 39, appelle d’ailleurs Orange à y remédier, en proposant « l’établissement d’une convention » aux propriétaires. Les discussions pourraient être parfois épineuses. Si Orange ne peut produire une convention de servitude, comment imposer un élagage coûteux à un particulier ?
GAZ – Choisir son fournisseur
Choisir son fournisseur de gaz
Depuis que le marché de l’énergie est ouvert à la concurrence, le tarif réglementé du gaz de GDF Suez, rebaptisé Engie depuis peu, coexiste avec des offres de marché. Le gaz est alors vendu à un prix non réglementé, librement fixé par chaque fournisseur de gaz. Faut-il souscrire ?
Comprendre les différents tarifs
Avant de quitter le tarif réglementé pour une offre à prix de marché chez un fournisseur de gaz alternatif, ou même chez GDF Suez, il est important de comprendre les différences entre tarif réglementé, prix de marché, prix fixe et prix indexé.
Le tarif réglementé
Le tarif réglementé est fixé par les pouvoirs publics après proposition la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Ce tarif peut évoluer tous les mois, à la hausse comme à la baisse, ou rester identique. La formule de calcul qui détermine l’évolution du tarif réglementé est en effet basée sur les coûts d’approvisionnement, les prix du marché de gros du gaz, les coûts de transport et de distribution.
Seuls le fournisseur historique, GDF Suez, et les petits fournisseurs historiques implantés localement peuvent commercialiser le gaz au tarif réglementé. GDF Suez peut desservir 95 % des usagers, les entreprises locales de distribution 5 %.
Le prix de marché
Quand le gaz n’est pas vendu au tarif réglementé par GDF Suez, il est commercialisé en prix de marché. Ni la CRE ni l’État n’interviennent, le prix est alors librement fixé par chaque fournisseur.
Le prix de marché peut être fixe ou indexé.
- Prix fixe
Le fournisseur s’engage sur un prix qu’il a librement fixé et sur une durée déterminée. Ce peut être 1, 2 ou 3 ans. Durant cette période, le prix du kilowattheure fixé à la souscription du contrat ne change pas, quelle que soit par ailleurs l’évolution du tarif réglementé, à la hausse ou à la baisse.
- Prix indexé
Le fournisseur indexe son prix de marché sur un indice. Il s’agit en général de l’évolution du tarif réglementé. Le prix du kilowattheure va alors évoluer exactement de la même façon que le tarif réglementé, baisser quand il baisse, augmenter quand il augmente, en conservant le même écart.
Comparez les tarifs des fournisseurs de Gaz et d’Électricité et choisissez l’offre la plus adaptée à votre logement et à votre consommation !
Les fournisseurs de gaz
Avec quelques fournisseurs historiques implantés localement, GDF Suez détient le monopole du gaz au tarif réglementé. Tous les autres fournisseurs sont dits « alternatifs » : ils ne commercialisent le gaz qu’à prix de marché. Il s’agit d’Alterna, Antargaz, Direct Énergie, Eni, Lampiris, et EDF qui a le statut de fournisseur alternatif pour le gaz.
Outre le tarif réglementé, le fournisseur historique GDF Suez commercialise également le gaz à prix de marché.
Comment comparer les offres ?
Quand une offre commerciale annonce -5 %, -8 % ou, mieux encore, -12 % par rapport au tarif réglementé, il ne faut pas croire que la facture totale va être réduite d’autant. Sauf exception, cette réduction concerne seulement le prix du kilowattheure. L’abonnement, lui, est facturé au même prix qu’en tarif réglementé. Certains fournisseurs commercialisent même l’abonnement plus cher qu’en tarif réglementé, mais évidemment, ils ne s’en vantent pas dans leurs messages publicitaires !
Se contenter des promesses d’un opérateur ne garantit pas de vraies économies. « Que Choisir » recommande vivement de comparer les vrais prix, c’est-à-dire la facture totale, taxes et TVA comprises. Notre comparateur de gaz, et d’électricité, le permet.
Faut-il préférer un prix fixe ou un prix indexé ?
Le prix fixe a quelque chose de rassurant, on sait combien on va payer sur une durée déterminée. Mais depuis que la formule de calcul a été révisée, en 2013, le prix du gaz évolue globalement à la baisse. Si les consommateurs qui ont souscrit à l’offre « Gaz moins cher ensemble » organisée par l’UFC-Que Choisir ont été fortement gagnants malgré le prix fixe, c’est en raison des -15,5 % proposés par Lampiris, le fournisseur retenu, à la souscription. En revanche, les usagers qui ont souscrit des offres à -5 % en prix fixe ont été perdants sur cette période.
Contrairement au prix de l’électricité, le prix du gaz est orienté à la baisse. De janvier 2014 à juin 2015, il a baissé de -8,4 %, même si les augmentations hivernales ont plus frappé les esprits que les baisses de tarifs.
Étant donné que le tarif réglementé du gaz est révisé chaque mois, choisir une offre en prix indexé ne met pas à l’abri des hausses qui interviennent chaque hiver, au moment où l’on consomme le plus.
C’est donc le prix fixe qui est le plus intéressant, mais à deux conditions : il faut souscrire à un pourcentage inférieur au tarif réglementé d’une part, et souscrire au bon moment d’autre part, c’est-à-dire entre le printemps et le début de l’automne, quand le tarif réglementé est au plus bas. On est alors fortement gagnant sur un contrat d’1 an, on passe l’hiver au meilleur prix sans subir les hausses.
Pour que le passage en offre à prix fixe reste valable en plein hiver, le différentiel avec le tarif réglementé du moment doit être significatif (-10 % minimum).
Suis-je engagé par une offre sur 12, 24, 36 ou 48 mois ?
Non, la fourniture d’énergie est régie par des règles particulières. Le seul engagement qui existe est celui du fournisseur de gaz. Le client n’est jamais engagé par la durée du contrat, même s’il a signé pour une offre à prix fixe sur 3 ans. Il est possible de revenir au tarif réglementé ou de résilier son contrat pour changer à nouveau de fournisseur à tout moment sans pénalités.
Élisabeth Chesnais
Comment arrêter une hémorragie
Gros plan :
Comment arrêter une hémorragie
Quels sont les gestes appropriés en cas d’hémorragie ? Comment arrêter efficacement et sûrement un saignement abondant ? Grâce aux conseils du caporal-chef Camille Fachin, sapeur-pompier, ce « Gros plan sur… » forme à la pratique des gestes de premiers secours en cas de blessure. Il montre, de façon illustrée, la position dans laquelle faire reposer la victime ainsi que la technique de compression manuelle permettant de stopper l’hémorragie. De plus, il précise les situations dans lesquelles la mise en place d’un garrot peut s’avérer requise
Pour en savoir plus, consulter » QUE CHOISIR SANTE » N° 107 – juillet-aout 2016
lien
kiosque quechoisir.org/magazine-sante-quechoisir-107-juilletaout-2016
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Phenoxyethanol (cette substance ne semble pas présenter de danger pour les adultes ) Toxique pour le foie
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RECHERCHE DE BÉNÉVOLES
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LA MEDIATION DE LA CONCILIATION
Les questions-réponses de l’UFC-Que Choisir en 10 points clés
Publié le : 15/02/2016
Q1. Pourquoi la médiation se généralise-t-elle?
Transposant une directive européenne de 2013, la généralisation de la médiation de la consommation a été instituée en France par l’Ordonnance n°2015-1033 du 20 août 2015 relative au règlement extrajudiciaire des litiges de consommation dont les modalités pratiques ont été précisées par le décret n°2015-1382 du 30 octobre 2015 et le décret n°2015-1607 du 7 décembre 2015 relatif aux conditions de désignation des médiateurs d’entreprise. L’arrêté du 15 décembre 2015 a par ailleurs nommé les membres de la commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation, dans laquelle siège l’UFC-Que Choisir.
Q2. Concrètement, c’est quoi la médiation de la consommation ?
La médiation de la consommation désigne une procédure alternative à l’action judiciaire, par laquelle deux parties, un consommateur et un professionnel tentent de parvenir à un accord en vue de la résolution amiable d’un litige les opposant, avec l’aide d’un tiers, le médiateur.
La médiation s’applique à tout litige national ou transfrontalier entre un consommateur et un professionnel (commerçant, artisan, bailleur, administration…) dans le cadre de l’exécution d’un contrat de vente ou de fourniture de services. Sont exclus les services fournis par des professionnels de santé (services médicaux, vente de médicaments ou dispositifs médicaux…), des prestataires publics de l’Enseignement supérieur et des services d’intérêts généraux non économiques.
Q3. La médiation est-elle obligatoire?
Non, pour le consommateur. La médiation n’est en aucun cas obligatoire. C’est une des voies amiables existantes de résolution des litiges. Procédure alternative à l’action judiciaire, la médiation ne constitue donc ni un préalable, ni un substitut à cette dernière : le consommateur a toujours le choix de son recours.
Oui, pour le professionnel. Tout professionnel doit permettre au consommateur de recourir à un processus de médiation. A cette fin, le professionnel peut, soit mettre en place son propre mécanisme de médiation (médiation interne), ou orienter le consommateur vers un médiateur sectoriel auquel il aura adhéré ou vers un médiateur public, institué par la loi.Cependant, les parties peuvent à tout moment se retirer du processus de médiation : ce n’est donc pas parce que le professionnel a l’obligation de vous permettre de recourir à la médiation qu’il sera obligé d’accepter la solution proposée.
Sachez également que la médiation n’est pas automatique. Dans certains cas le médiateur peut rejeter votre demande si :
– vous n’avez pas tenté au préalable de résoudre le litige directement auprès du professionnel (Q8) ;
– votre demande est manifestement infondée ou abusive ;
– le litige a été précédemment examiné ou est en cours d’examen par un autre médiateur ou par un tribunal (voir Q.4) ;
– votre demande a été introduite dans un délai supérieur à un an à compter de votre réclamation écrite auprès du professionnel;
– le médiateur n’est pas compétent pour traiter de votre litige (Q4).
Le cas échéant, le médiateur doit vous informer dans un délai de 3 semaines à compter de la saisine, du rejet de cette dernière.
Q4. N’existe-t-il qu’un seul médiateur par secteur?
Non. Le paysage français de la médiation est complexe. Des médiateurs publics indépendants institués par la loi (Médiateur national de l’énergie, Médiatrice de l’Autorité des marchés financiers) cohabitent avec des médiateurs sectoriels (Médiateur de l’eau, médiateur des communications électroniques, médiateur du commerce coopératif et associé, la médiation du e-commerce…) et des médiateurs internes à une entreprise (médiateur Engie, médiateur EDF, médiateur RATP, médiateur de la Poste…).
La loi impose le principe selon lequel un litige ne peut faire l’objet que d’une seule médiation. Seul le secteur de l’énergie fait exception à la règle : vous pourrez ainsi toujours saisir le Médiateur national de l’Energie même si vous avez déjà fait appel au médiateur d’Engie ou d’EDF pour le même litige si vous n’êtes pas satisfait de la solution proposée.
En tout état de cause, vous avez toujours le droit de saisir le médiateur de votre choix quand plusieurs sont compétents.
Q5. Où trouver le médiateur compétent pour traiter mon litige?
Les professionnels ont l’obligation de communiquer au consommateur les coordonnées du ou des médiateurs dont ils relèvent sur leur site internet, leurs conditions générales de vente, bons de commande ou tout autre support adapté. Le professionnel doit également communiquer ces informations au consommateur lorsque le service client du professionnel n’a pu régler la réclamation en interne.
La liste de l’ensemble des médiateurs notifiés par la commission d’évaluation et de contrôle de la médiation est accessible sur le site internet de la plateforme en ligne de résolution des litiges de la Commission européenne.
N’hésitez pas à faire appel aux associations locales de l’UFC-Que Choisir qui peuvent vous accompagner à tous les stades de la procédure de médiation et vous renseigner sur les démarches à effectuer (Q7.).
Q6. Action en justice / Médiation : Quelles différences?
La médiation n’est en aucun cas un passage obligé ou un préalable à l’action judiciaire : le consommateur a donc toujours le choix de son recours en cas de litige. Encore fait-il connaître les différences pour bien choisir.
Dans les deux cas, le consommateur devra avoir tenté au préalable de régler le litige directement avec le professionnel. Mais le parallèle s’arrête là : si la décision judiciaire s’impose aux parties, ces dernières sont libres d’accepter ou pas la proposition du médiateur. La médiation est soumise à l’obligation de confidentialité (les constatations du médiateur et les déclarations recueillies au cours de la médiation ne peuvent être divulguées aux tiers ni invoquées ou produites dans le cadre d’une instance judiciaire sans l’accord des parties) quand la justice étatique est publique (publicité des débats judiciaires et du prononcé des jugements). Le principe du contradictoire s’impose au juge, pas complètement au médiateur, le consommateur devant s’en remettre à la loyauté de ce dernier. Il propose une solution en équité et n’a pas nécessairement à appliquer le droit, ni même à rappeler ses droits au consommateur.
Q7. Puis-je me faire assister dans le cadre de la médiation?
Oui. A la différence d’une action en justice, le consommateur peut tout à fait se faire assister par une association de consommateurs ou tout autre tiers de son choix à tous les stades de la procédure de médiation. C’est d’ailleurs un atout pour que le consommateur puisse se prononcer de manière éclairée sur la proposition qui lui est faite.
N’hésitez donc pas à contacter les associations locales de l’UFC-Que Choisir pour effectuer les premières démarches, recevoir des conseils et informations sur vos droits, et le cas échéant vous faire accompagner dans la médiation.
Q8. Comment saisir un médiateur ?
Avant de saisir le médiateur, vous devez justifier d’avoir tenté au préalable de régler directement votre litige avec le professionnel, par une réclamation écrite. En cas de réponse insatisfaisante ou d’absence de réponse dans un délai raisonnable (1 mois), vous pouvez vous tourner vers la médiation.
Le médiateur peut être saisi en ligne : chaque médiateur doit disposer de son propre site internet qui permet de déposer en ligne une demande de médiation accompagnée des documents justificatifs, ou par voie postale.
Vous pouvez saisir le médiateur dans un délai d’un an à compter de votre réclamation écrite adressée au professionnel. L’accès à la médiation est gratuit pour le consommateur.
Q9. Quels délais pour traiter mon litige?
La médiation doit aboutir dans un délai de 90 jours à compter de la date de réception des documents sur lesquels est fondée la demande du consommateur (pièces justificatives à joindre lors de la saisine). Le médiateur a la possibilité de prolonger ce délai, en cas de litige complexe. Le cas échéant, il en informe immédiatement les parties.
Q10. Quel recours si je ne suis pas satisfait de la solution proposée par le médiateur ?
Le médiateur propose une solution pour régler le litige opposant les parties. Ces dernières sont alors libres d’accepter ou pas la proposition du médiateur. La loi ne précise pas le délai dont bénéficie le consommateur pour accepter ou décliner la solution proposée, qui doit être fixé par le médiateur. Ce dernier doit également préciser aux parties les effets juridiques de l’acceptation de la proposition, et notamment le fait qu’une action en justice n’est plus possible en cas d’acceptation de la résolution amiable, à l’exception des cas où le professionnel aurait dissimulé certaines informations ou si des éléments nouveaux concernant votre réclamation apparaissent.
Aucunement obligatoire, la médiation n’est ni un préalable, ni un substitut à l’action judiciaire (Q2). Le consommateur non satisfait par la solution proposée peut donc toujours intenter un recours en justice. Sachez que la médiation suspend la prescription de droit commun de 5 ans pendant toute la durée de la procédure.
Retrouver le communiqué de presse « Généralisation de la Médiation de la consommation: l’heure doit être à la bonne information »